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Pirelli espère des équipes "responsables" sur la longueur des relais

Le responsable de la compétition de Pirelli, Mario Isola, s'inquiète de la possibilité de voir les équipes prendre des risques sur la durée des relais lors du GP du 70e Anniversaire mais espère qu'elles seront "responsables" après les défaillances de l'épreuve précédente.

Lewis Hamilton, Mercedes F1 W11

Lewis Hamilton, Mercedes F1 W11

Charles Coates / Motorsport Images

Lors du GP de Grande-Bretagne, qui se tenait également sur le circuit de Silverstone la semaine passée, les Mercedes et Carlos Sainz ont rencontré des problèmes de pneus dans les derniers tours de course, après un relais de près de 40 boucles en gommes C1, à savoir les plus dures de la gamme pour la saison en cours. Ce week-end, alors que les pneus fournis sont un cran plus tendres, Pirelli a pris la décision d'augmenter les pressions minimales exigées.

Le manufacturier italien espère également que la tendreté des pneus va inciter les écuries à ne pas tenter le diable et à effectuer des stratégies à deux arrêts ce dimanche, ce qui assurerait des relais d'une longueur limitée. Cependant, comme rien n'a été mis en place pour les contraindre à faire plusieurs arrêts ou à limiter la longueur de leurs relais, il n'est pas totalement exclu que certaines tentent un pari stratégique.

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Mario Isola a reconnu que, dans ces conditions, Pirelli comptait sur les écuries pour éviter de trop tirer sur la corde. "Oui, je suis inquiet parce que je ne veux pas voir de défaillance pneumatique en piste", a-t-il répondu à Motorsport.com. "C'est une priorité. Nous devons donc tous être attentifs."

"Ce que l'on peut faire de notre côté, c'est donner autant d'informations que possible aux équipes afin qu'elles utilisent notre produit de façon sûre. Si elles prennent un risque, elles prennent un risque, on ne peut empêcher personne de le faire, on ne peut pas sauter sur la piste et arrêter une voiture, évidemment."

"Donc j'espère qu'elles seront responsables, sachant ce qui s'est passé dimanche [dernier], pour ne pas faire quelque chose qui dépasse la limite. C'est la raison pour laquelle nous avons décidé de ne pas donner de limite de kilométrage. J'ai fait confiance aux écuries, j'ai fait confiance à leurs compétences et elles sont professionnelles, et savent quoi faire." 

Le cas Grosjean

Pour le GP du 70e Anniversaire, le pneu le plus dur est le C2, composé qui était le medium du GP de Grande-Bretagne. Pirelli a pu tirer d'importantes leçons concernant son comportement grâce au long relais de 36 tours effectué par Romain Grosjean le week-end dernier.

"Ce qui s'est passé avec Grosjean le week-end dernier est clair", a expliqué Isola. "Les pneus étaient complètement finis. Et ce n'est pas un mystère : 36 tours sur la gomme C2, c'est trop. Et si vous prenez en compte le fait qu'une stratégie à un arrêt veut dire qu'il faut faire au moins 30 tours sur le C2 et plus de 20 sur le C3, c'est quelque chose que nous allons exclure pour dimanche."

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"Si vous faites rouler un pneu qui est complètement usé, vous exposez la structure, et dans ce cas, vous prenez bien plus de risques parce que la structure n'est pas protégée par la bande de roulement. Donc si vous heurtez un débris, montez sur un vibreur, percutez n'importe quoi, vous prenez le risque d'endommager la structure. Si c'est le cas, sur un circuit à haute intensité comme Silverstone, il est très facile d'avoir une perte d'air, puis un dégonflement et il faut s'arrêter. C'est quelque chose qui est vraiment évident pour tout le monde. J'espère donc qu'ils vont mettre en place un plan qui tiendra compte de cela."

Impossible de fixer une limite de tours ou de kilomètres

Isola a par ailleurs déclaré qu'il n'était pas possible et souhaitable d'imposer une limite sur l'utilisation maximale des pneus. "La raison pour laquelle nous avons décidé de ne pas imposer de kilométrage limite aux équipes est que chaque voiture est différente, chaque pilote est différent. Et une des choses importantes en F1 actuellement pour le spectacle est la possibilité pour les équipes de prévoir des stratégies différentes."

"Si jamais nous suggérions ou définissions une limitation du nombre de tours pour chaque composé, cela voudrait dire que nous amènerions toutes les équipes à prévoir la même stratégie, ce qui n'est pas l'objectif pour le spectacle. Donc ce que nous avons fait, c'est donner des informations claires aux équipes par le truchement de nos ingénieurs afin qu'elles soient au courant de nos découvertes, du résultat de l'analyse et des informations utiles pour qu'elles mettent en place leur plan."

"Je crois qu'une stratégie à deux arrêts sera la base [...], mais chacune d'entre elles peut décider si elles voudront utiliser un mélange de dur, medium ou tendre, ou peut-être même une stratégie à trois arrêts. Sur le papier, trois arrêts ce n'est pas la solution la plus rapide, mais nous pourrons voir un joli nombre de permutations sur les [stratégies à] deux arrêts en utilisant les trois composés et ce sera probablement une bonne chose pour le spectacle."

Propos recueillis par Adam Cooper 

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