Pirelli - La simulation ne remplace pas le terrain
La Formule 1 découvrira une nouvelle contrée ce week-end lorsqu’elle installera son paddock sur le tout nouveau circuit de Sotchi, en Russie, théâtre des derniers Jeux Olympiques, au bord de la Mer Noire
La Formule 1 découvrira une nouvelle contrée ce week-end lorsqu’elle installera son paddock sur le tout nouveau circuit de Sotchi, en Russie, théâtre des derniers Jeux Olympiques, au bord de la Mer Noire. Il s’agit de la dernière destination ajoutée au calendrier des Grands Prix depuis l’introduction d’Austin en 2012.
L’ouvrage n’ayant été terminé que récemment, les données disponibles sont très limitées. Pirelli a cependant effectué de nombreuses simulations avec des ordinateurs très pointus, en collaboration avec les teams, pour se préparer aux exigences de cette nouvelle piste et prédire les différentes stratégies envisageables.
Les pneumatiques P Zero Blanc Medium et P Zero Jaune Tendres ont ainsi été choisis pour affronter la piste russe. Une sélection qui est apparue pour la dernière fois lors du Grand Prix de Belgique à Spa.
Sotchi est un circuit moyennement rapide avec une grande variété de courbes, dont une à gauche inspirée du long virage n°8 de l’Istanbul Park qui fait subir au pneu avant droit une énorme charge d’énergie. Ce tracé, conçu par Hermann Tilke, l’architecte réputé dont la dernière création fut le circuit d’Austin, est constitué de 12 changements de direction à droite et 6 à gauche, avec une ligne droite de 650 mètres entre les premier et deuxième virages. Dans cette portion, les F1 devraient atteindre 320 km/h, tandis que la vitesse moyenne au tour avoisinerait 215 km/h.
"Avec les technologies de simulation qui existent aujourd’hui, c’est plus facile qu’à mon époque pour les pilotes, les teams, et bien entendu pour les manufacturiers de pneumatiques, de se préparer à un nouveau Grand Prix", analyse Jean Alesi, amabassadeur Pirelli.
"Mais il subsiste de grosses différences entre le virtuel et la réalité et aucune simulation ne remplacera l’expérience sur le terrain. Il sera donc important pour les pilotes et les ingénieurs de bien étudier la piste pour comprendre et ressentir la nature de la surface. Il sera particulièrement difficile de piloter le premier jour car le sol sera encore sale et il faudra mettre le doigt sur les bons set-ups en fonction des caractéristiques des pneus. Sans infos préalables, on peut facilement aller dans la mauvaise direction, mais c’est en cela que réside le véritable challenge d’une telle nouveauté".
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