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Pirelli promet de tirer des leçons du GP de Singapour

Pirelli a promis de tirer des leçons du Grand Prix de Singapour pour trouver des solutions qui éviteraient d'assister à une trop grosse économie pneumatique de la part des pilotes en course.

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09 EQ Power+, devant Sebastian Vettel, Ferrari SF71H, Max Verstappen, Red Bull Racing RB14, et Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W09 EQ Power+

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09 EQ Power+, devant Sebastian Vettel, Ferrari SF71H, Max Verstappen, Red Bull Racing RB14, et Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W09 EQ Power+

Steve Etherington / Motorsport Images

Kimi Raikkonen, Ferrari SF71H, devant Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB14, Sergio Perez, Racing Point Force India VJM11, Esteban Ocon, Racing Point Force India VJM11, Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-18, Fernando Alonso, McLaren MCL33, Carlos Sainz Jr., Renault Sport F1 Team R.S. 18, et Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18, au départ
Mario Isola, directeur de la compétition de Pirelli
Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W09 EQ Power+
Des pneus Pirelli usés
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB14, sur la grille
Une vue du circuit de Singapour
Kimi Raikkonen, Ferrari SF71H
Des ingénieurs de Pirelli travaillent sur les pneus
Sergey Sirotkin, Williams FW41
Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W09 EQ Power+, devant Kimi Raikkonen, Ferrari SF71H

Le week-end de Singapour a été paradoxal sur le plan chronométrique. En proposant les gommes hypertendres dans sa sélection, Pirelli a fortement contribué à la hausse de performance sur un tour, avec un record de la piste largement battu par Lewis Hamilton, auteur de la pole position.

Cependant, le Grand Prix a donné une toute autre image des F1 2018, puisque le rythme du début de course se situait à plus de dix secondes du temps de la pole position. Les équipes ont en effet tenté de préserver les gommes au maximum pour s'assurer de faire un seul arrêt au stand, tandis que la bagarre en piste a été altérée par des risques de surchauffe trop rapide des enveloppes.  

La situation pneumatique sur le tracé de Marina Bay était également atypique puisqu'il s'agissait d'un cas où Pirelli avait "sauté" un échelon dans sa gamme, proposant une combinaison tendres-ultratendres-hypertendres, sans passer par les supertendres.

Lire aussi :

Directeur du programme F1 de Pirelli, Mario Isola a conscience des problèmes qui ont été générés à cette occasion, et reconnaît que des changements doivent être apportés pour éviter de revivre une telle situation.

"C'est quelque chose dont nous devrions discuter, car avec l'expérience et toutes les données collectées cette année, nous avons désormais une meilleure vision de l'approche des équipes", explique Mario Isola. "C'est bien de comprendre quelle est la bonne direction à prendre pour l'avenir. Ce sont des considérations qui doivent nous aider à comprendre et améliorer la situation pour l'année prochaine. Je n'ai pas de solution immédiate, mais c'est important que nous apprenions de ce qui s'est passé, et de ne pas aller de l'avant sans regarder derrière."

Une équation bien difficile à résoudre...

Mario Isola précise que Pirelli doit constamment trouver un équilibre entre le fait de proposer des pneus les plus tendres possibles pour gagner en performance tout en ouvrant les possibilités stratégiques, et le risque de voir les pilotes préserver excessivement les gommes pour réduire la dégradation.

"Nous devons analyser les données attentivement, car le risque si l'on va vers des pneus de plus en plus tendres, c'est d'avoir davantage de dégradation, et le seul résultat à ça c'est qu'il y a plus de gestion", prévient le patron de Pirelli. "C'est quelque chose que nous devons évaluer. Cette année, nous avons été plutôt agressifs avec les hypertendres, et nous l'avons été sur d'autres circuits, mais nous avons constaté que, parfois, il y a un rythme de course qui n'est pas au niveau adéquat car ils [les pilotes] doivent gérer la dégradation."

La FIA devrait également être impliquée dans les discussions autour de cette problématique. Directeur de course de la Formule 1, Charlie Whiting ne cache pas que le sujet est épineux.

"C'est un énorme sujet, vraiment", avoue-t-il. "On veut des pneus qui soient rapides, on veut la performance ultime, mais ça dépend aussi beaucoup de la surface de piste. C'est un sujet très complexe. Nous devons essayer d'en discuter avec Pirelli, nous devons essayer de déterminer quelles sont les meilleures surfaces de piste pour la course et pour les pneus, et essayer d'adapter les pneus aux circuits. Mais c'est très, très dur."

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