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Pirelli ne s'attendait pas à un tel cloquage des pneus

Pirelli a fait part de sa surprise à l'issue du Grand Prix d'Autriche, durant lequel un phénomène important de cloquage des pneus a mis en difficulté de nombreux pilotes.

Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB14, avec du cloquage sur les pneus arrière

Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09, et Charles Leclerc, Sauber C37, qui bloque ses roues
Des mécaniciens Sauber avec des pneus Pirelli
Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-18, en lutte avec Esteban Ocon, Force India VJM11
Carlos Sainz Jr., Renault Sport F1 Team R.S. 18
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-18
Pierre Gasly, Toro Rosso STR13
Sebastian Vettel, Ferrari SF71H, Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-18, Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18, Esteban Ocon, Force India VJM11, Carlos Sainz Jr., Renault Sport F1 Team R.S. 18
Esteban Ocon, Force India VJM11 et Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-18 en lutte
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09, Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W09, Kimi Raikkonen, Ferrari SF71H, Max Verstappen, Red Bull Racing RB14, Sebastian Vettel, Ferrari SF71H, Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-18, et le reste du peloton au départ de la course
Charles Leclerc, Sauber C37 et Marcus Ericsson, Sauber C37 franchissent la ligne
Marcus Ericsson, Sauber C37
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing, quitte sa voiture après avoir abandonné
Brendon Hartley, Toro Rosso STR13, devant Fernando Alonso, McLaren MCL33

Cette dégradation plus importante que prévu sur le Red Bull Ring n'a pas touché toutes les équipes dans les mêmes proportions, mais le manufacturier unique de la Formule 1 n'avait tout de même jamais vu ça par le passé sur le tracé autrichien.

Le cloquage des pneus n'a jamais été au cœur des préoccupations durant le week-end, mais la hausse des températures dimanche, jour du Grand Prix, a changé la donne avec une ampleur inattendue. Lewis Hamilton et Daniel Ricciardo – avant leurs abandons respectifs sur défaillance mécanique – ont tous les deux effectué un deuxième arrêt, tandis que le vainqueur Max Verstappen a pu rester sur une stratégie à un seul arrêt en ménageant ses gommes tendres. Ferrari et Haas ont été moins durement affectés par le "blistering", tel qu'on le nomme en anglais.

"L'an dernier, nous avions eu quelques cloques sur cette piste, donc nous estimons que ce circuit peut provoquer du cloquage", explique à Motorsport.com Mario Isola, directeur de Pirelli F1. "Le cloquage et le graining sont deux phénomènes bien connus des équipes, et elles savent les gérer. Bien entendu, nous ne voulons pas d'une situation dans laquelle il y a des cloques partout, car ce n'est pas vraiment la course. Les gens doivent gérer le cloquage ou changer de pneus à cause de ce phénomène, mais pas rencontrer un cloquage massif qui affecte le résultat de la course."

"Nous pouvons avoir des cloques à Monza s'il fait très chaud, particulièrement à l'avant en raison du carrossage, des énormes freinages et de la motricité. Il y a des circuits où nous pouvons en faire l'expérience. Mais d'un autre côté, nous ne voulons pas opter pour des pneus trop durs en raison du cloquage."

La chaleur en cause

Si ce cloquage trop important est arrivé par surprise, Pirelli n'a cependant aucun doute quant à ses origines. Les températures élevées pendant la course expliquent l'apparition accrue de ce phénomène, qui a essentiellement touché les enveloppes arrière.

"Les conditions étaient complètement différentes dimanche par rapport à vendredi", rappelle Mario Isola. "Il faisait beaucoup plus chaud, c'était tellement différent que c'était vraiment difficile de prédire cette situation. Et pendant les essais, il n'y a jamais eu de relais aussi long qu'en course. Nous avons vu des exemples le vendredi et le samedi, d'après lesquels le principal problème était du graining sur les ultratendres, pas des cloques. Nous avons vu que le graining était très lié au set-up, certaines voitures en avaient à l'avant, d'autres à l'arrière."

"Pour les cloques, c'était une situation similaire, car je crois que Verstappen en avait à l'avant, d'autres en avaient à l'arrière, donc c'était probablement lié au set-up également. Pour les cloques que nous avons vues sur les pneus tendres, je pense que c'était essentiellement dû au fait que, sans dégradation, on garde beaucoup de température. Je dis ça parce que le tendre a eu beaucoup plus de cloques que le supertendre. C'est important d'évaluer à quel point, et de savoir s'il y avait des cloques en surface ou non." 

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