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Pirelli veut 18 jours d'essais pour 2017 et menace de partir

Pirelli est insatisfait des retombées de son engagement en Formule 1 depuis 2011, notamment en termes d'image, et le cache de moins en moins.

Des pneus Pirelli

Photo de: XPB Images

Kimi Raikkonen, Ferrari SF15-T
Paul Hembery, Directeur de la Compétition Pirelli avec son assistante Ilaria Parolari
Pneus Pirelli
Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 W06
Paul Hembery, Directeur de la Compétition Pirelli
Un mécanicien Lotus F1 Team avec des pneus Pirelli
Sebastian Vettel, Ferrari SF15-T

Les nombreuses délaminations survenues lors de la saison 2013, qui avaient atteint leur point culminant au Grand Prix de Grande-Bretagne, avait mené à des critiques généralisées à l'encontre du manufacturier italien.

La situation s'est répétée à Spa-Francorchamps cette saison, avec des défaillances pneumatiques pour Nico Rosberg en essais libres et Sebastian Vettel en course, même si Pirelli ne s'estimait pas responsable de la situation.

Or, les F1 devraient avoir des pneus plus larges et disposer de davantage d'appui aéro en 2017. Pour Pirelli, c'est un véritable défi technique qui ne peut être affronté sans un programme d'essais conséquent dans le but d'assurer des pneumatiques à la fois performants et sûrs.

"La chose qui doit impérativement se concrétiser, c'est un vrai programme d'essais, et les pilotes de premier plan doivent participer à la détermination du produit que nous allons utiliser pour la saison," déclare Paul Hembery, chef de la compétition chez Pirelli. "Nous avons besoin de leur apport, car ce sont eux qui poussent à la limite, qui trouvent ces derniers dixièmes, plus que les autres pilotes."

"Mais à l'heure actuelle, nous n'avons pas d'essais, ils ne sont pas impliqués, donc comme vous pouvez l'imaginer, il y a une contradiction là-dedans, et ce n'est pas normal à mon avis. Tout de suite, nous sommes très loin d'une décision."

Un ultimatum sans équivoque

Pirelli préconiserait donc un programme de dix-huit jours d'essais, sans compter les essais de pré-saison habituels, qui seront réduits à huit jours en 2016.

"Je suggérerais que nous aurions besoin de six séances de trois jours chacune l'an prochain, puis les essais de pré-saison en 2017," estime Hembery. Sans quoi Pirelli pourrait bien quitter la F1 après six ans de bons et loyaux services.

"Pour nous, c'est une condition," affirme le Britannique. "On ne peut pas continuer avec le scénario où nous ne pouvons pas vraiment faire notre travail."

"Nous n'avons pas reçu un soutien adéquat pour nous permettre de faire tous les développements que nous aimerions avoir fait, et nous avons demandé constamment. Sans un bon programme d'essais, nous ne pourrons pas rester en F1 pour 2017."

Pirelli semble commencer à être à bout de patience et souhaite une réponse rapide quant à 2017. Nous serons donc bientôt fixés.

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