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Plafond budgétaire : Horner craint une "catastrophe" avec le personnel

Christian Horner, directeur de Red Bull Racing, estime que les équipes seront dans l'obligation de licencier ou de réduire les salaires si des mesures sur le plafond budgétaire ne sont pas prises rapidement.

Les mécaniciens poussent la monoplace de Max Verstappen, Red Bull Racing RB18, dans la voie des stands

Les mécaniciens poussent la monoplace de Max Verstappen, Red Bull Racing RB18, dans la voie des stands

Carl Bingham / Motorsport Images

Instauré en 2021 afin de gommer les avantages des équipes les plus dépensières sur leurs adversaires, le plafond budgétaire est entré dans sa seconde année cette saison, avec une limite abaissée à 140 millions de dollars. Néanmoins l'inflation, conséquence de la crise sanitaire et de la guerre en Ukraine, met aujourd'hui la plupart des équipe dans une situation délicate.

Les responsables des équipes Red Bull, Ferrari ou encore McLaren ont d'ores et déjà admis qu'il leur serait impossible de respecter la limite fixée en 2022, et donc le Règlement Financier de la F1, si aucune mesure n'était prise. Christian Horner, directeur de l'équipe au taureau rouge, craint notamment le statu quo car, selon lui, les équipes n'auront alors pas d'autre choix que de toucher aux salaires.

"Nous avons dû tout restreindre", explique-t-il. "Je pense que le problème avec l'incertitude concernant le plafond et avec le taux d'inflation que l'on voit, c'est qu'il n'y a que les pièces et les employés qui font partie des dépenses les plus importantes. Je pense que ce serait une catastrophe si le personnel devait payer le prix de quelque chose d'indépendant. Je pense qu'il y a une question morale qui doit aussi être examinée. Je sais que la FIA se penche sur le sujet avec Liberty [détenteur des droits commerciaux de la F1, ndlr] parce que personne ne pouvait s'attendre à ce genre d'inflation."

Alors que la FIA et les dirigeants de la F1 s'efforcent de trouver une solution, toutes les équipes ne sont pas en faveur d'un changement, en particulier les plus petites, qui n'ont pas le portefeuille suffisamment fourni pour s'approcher de la limite de dépenses autorisée. Néanmoins, d'autres équipes modestes souffrent aussi de l'inflation, et Horner s'en sert d'exemple pour souligner l'ampleur du problème.

"Lorsque l'on entend que des équipes du milieu de grille vont enfreindre le plafond alors qu'elles faisaient pression pour que ce plafond soit plus bas à l'origine, je pense que ça montre bien [le problème]", ajoute-t-il. "Et ce n'est pas une question de développement. Ce n'est pas le développement qui contribue le plus à ces dépenses, ce sont simplement des dépenses fixes liées à la course, au transport, à l'énergie, aux équipements et à l'approvisionnement en composants. Ces dépenses sont tout simplement devenues stratosphériques."

Avec Jonathan Noble

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