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Grâce au plafond budgétaire, les écuries vont devenir "rentables"

Pour devenir millionnaire avec une écurie de Formule 1, c'est simple : il suffit d'être milliardaire au départ. Tel est l'un des proverbes les plus connus du paddock, mais la situation pourrait bien changer l'an prochain.

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W10, au stand

Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images

La saison 2021 sera effectivement la première d'une nouvelle ère, celle du plafond budgétaire : les écuries pourront dépenser un maximum de 175 millions de dollars (158 M€), total qui exclut notamment le budget marketing, tous les frais liés aux pilotes et les trois salaires les plus élevés (pilotes exceptés), entre autres.

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Cette mesure a pour but d'assurer la survie des petites équipes tout en réduisant l'écart de performance avec les top teams, et son impact financier ne peut être minimisé. "Le business model des écuries de F1 va changer, avec la mise en œuvre du plafond budgétaire en 2021", confirme Toto Wolff, directeur de Mercedes AMG F1 – l'une des deux seules écuries à s'approcher actuellement des 400 M€ de budget, avec Ferrari.

"Les top teams vont réduire la voilure de manière non négligeable, et je pense que l'écart en performance va diminuer. Et je pense que posséder une équipe de F1 ne sera plus seulement un exercice marketing pour les grands constructeurs ou les multinationales produisant des biens de consommation, ni un investissement personnel pour la gloire."

"Cela va devenir un vrai business. Il y aura l'opportunité de réduire les pertes, voire de devenir rentable, comme ce devrait être le cas pour n'importe quelle équipe sportive. On en voit les exemples aux États-Unis. Je pense que tous ceux qui sont en F1 voient cette opportunité, voient ce qui est sur le point de se produire en 2021 et en 2022, et c'est un grand cap que la F1 s'apprête à passer."

Plusieurs idées de nouvelle équipe sont récemment apparues, l'une baptisée Panthera, l'autre liée à Campos. Cependant, pour Wolff, le plafond budgétaire (déjà motif de l'arrivée peu fructueuse de quatre écuries en 2010, à une époque où cette règle ne s'était pas concrétisée) n'est pas une raison suffisante pour accepter n'importe quel projet, d'autant que les primes de fin d'année seraient alors diluées pour chaque structure sur la grille.

"Je pense que nous sommes tous conscients qu'engager une écurie de F1 en championnat du monde est quelque chose qui devrait se faire au mérite. Il faut qu'elle soit crédible. Il faut qu'elle ait les bonnes bases, et il faut que toutes les parties prenantes soient d'accord. Mais je pense qu'entre Liberty, la FIA et les équipes, nous le comprenons tous. Nous avons un objectif commun, et je vois ça comme un point positif", conclut Wolff.

Propos recueillis par Adam Cooper  

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