Plaidoyer pour le DRS, l'aide au dépassement mal-aimée
La saison 2021 marquera le dixième anniversaire du DRS, souvent très critiqué, mais le problème ne viendrait-il pas plus de sa mise en œuvre par les circuits que du dispositif en tant que tel ?
"Artificiel", "gimmick" ou encore "pansement", voici certains des qualificatifs qui reviennent quand il s'agit d'évoquer le Drag Reduction System (Système de réduction de la traînée, ou DRS) depuis son arrivée, au début de la saison 2011 de Formule 1. Le système – qui permet de redresser provisoirement le volet supérieur de l'aileron arrière et de réduire ainsi la traînée – était alors vu comme une solution rapidement intégrable, peu coûteuse et efficace pour faciliter les manœuvres qui faisaient défaut à la sortie de l'ère des ravitaillements, au cours de laquelle un "dépassement" était plus effectué par le biais d'un passage au stand qu'à travers un combat roue contre roue.
Le meilleur exemple de ce besoin a probablement été la dernière course sans DRS, le Grand Prix d'Abu Dhabi 2010, pendant lequel Fernando Alonso est longtemps resté coincé derrière Vitaly Petrov, sans parvenir à combler l'écart le séparant du pilote Renault pour pouvoir réellement envisager une manœuvre de dépassement. Cette mésaventure a privé Alonso d'un troisième titre mondial, au profit de Sebastian Vettel.
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