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Les plus grosses bourdes de l'année 2021

Pilote de course est un métier très intense, la pression est permanente et la moindre petite erreur peut avoir des conséquences désastreuses. Voici quelques exemples des moments de solitude vécus par ces pilotes en 2021.

Les bourdes de l'année 2021

Photo de: Camille De Bastiani

Valtteri Bottas, Grand Prix de Hongrie de Formule 1

Tout avait si bien commencé pour Mercedes au Grand Prix de Hongrie puisque la marque à l'étoile avait verrouillé la première ligne le samedi. Toutefois, l'arrivée de la pluie avant le départ a ajouté un peu de piment. Deuxième, Valtteri Bottas a tout d'abord manqué son envol, laissant plusieurs monoplaces le dépasser, puis son freinage. Cette erreur d'appréciation au moment d'appuyer sur la pédale l'a envoyé contre l'arrière de Lando Norris, causant ainsi un carambolage ayant également impliqué Sergio Pérez et Max Verstappen, leader du championnat... 

Sergio Pérez, Grand Prix de Belgique de Formule 1

En F1, les pilotes effectuent systématiquement un ou plusieurs tours de reconnaissance à petite vitesse avant chaque Grand Prix, afin de rejoindre la grille de départ. Mais lorsque les conditions sont difficiles, ce tour devient déjà beaucoup plus périlleux. Sergio Pérez l'a appris à ses dépens au Grand Prix de Belgique. Alors qu'il allait rejoindre la septième place sur la grille, le Mexicain s'est écrasé contre le mur de pneus à la sortie des Combes et a dû jeter l'éponge très prématurément...

Lewis Hamilton, Grand Prix d'Azerbaïdjan de Formule 1

Alors que Max Verstappen fonçait vers une victoire certaine au Grand Prix d'Azerbaïdjan, son pneu arrière gauche a rendu l'âme de manière spectaculaire, l'envoyant contre le mur et le poussant à l'abandon. Les débris de gomme et de carbone envoyés sur la piste ont provoqué la sortie du drapeau rouge et un nouveau départ a été donné pour les deux derniers tours de course. Lewis Hamilton était idéalement placé pour d'une part récupérer les points de la victoire et de l'autre prendre la tête du championnat. Toutefois, à l'extinction des feux, le pilote Mercedes a activé par erreur le "brake magic", un réglage utilisé dans les tours de formation pour mettre rapidement les pneus en température. Fonçant vers le premier virage avec une mauvaise répartition des freins, Hamilton a bloqué son train avant et a tiré tout droit, faisant une croix sur la victoire et même sur une arrivée dans le top 10 !

Antonio Giovinazzi, Grand Prix d'Espagne de Formule 1

En voyant la voiture de sécurité prendre la piste pour permettre aux commissaires de dégager la voiture de Yuki Tsunoda, Alfa Romeo a sauté sur l'occasion pour rappeler Antonio Giovinazzi au stand. L'Italien espérait bénéficier d'un pitstop "gratuit" puisque le peloton avait adopté le rythme du Safety Car, mais son arrêt a viré au cauchemar. Au dernier moment, les mécaniciens se sont rendus compte que l'un de ses pneus neufs était tout simplement dégonflé ! Du jamais vu en Formule 1.

Enea Bastianini, Grand Prix d'Italie MotoGP

Il n'est pas rare de voir les pilotes de moto chuter tant leurs efforts sur la piste sont grands. Mais ce qui n'est pas commun en revanche, c'est d'assister à une chute dans le tour de formation ! C'est pourtant ce qui s'est produit lors du Grand Prix d'Italie avec un Enea Bastianini assez inattentif. Trop préoccupé à mettre ses gommes et ses freins en température alors qu'il regagnait la grille de départ, l'Italien n'a pas fait attention au trafic devant lui et a vu au dernier moment Johann Zarco, qui roulait à une vitesse plus modeste. Le pilote Avintia a alors sauté sur les freins mais trop tard, l'accident était désormais inévitable.

Plus de peur que de mal pour Bastianini, mais un grand moment de solitude avec cette chute

Plus de peur que de mal pour Bastianini, mais un grand moment de solitude avec cette chute

Álex Rins, Grand Prix de Catalogne MotoGP

La saison 2021 d'Álex Rins a été ponctuée par des chutes. La plus étrange s'est produite au Grand Prix de Catalogne, à la veille de la première séance d'essais libres. Le pilote Suzuki n'était alors pas sur sa moto mais sur un vélo, effectuant un tour de reconnaissance somme toute classique. Toutefois, Rins a perdu le contrôle de son deux roues et a atterri sur le tarmac de Barcelone. Manque de chance, cette chute a causé une fracture de l'avant-bras et l'a contraint à rester sur la touche pour la suite du week-end.

Fabio Quartararo, Grands Prix de France MotoGP

Fabio Quartararo a réalisé une excellente saison l'ayant emmené jusqu'au titre mondial MotoGP (le premier pour un Français dans la catégorie reine), toutefois son année n'a pas été tout à fait parfaite. Alors qu'il était en lutte pour la victoire au Grand Prix de France, la pluie est venue pimenter les choses, poussant les pilotes à passer par les stands pour changer de machine. Mais catastrophe, le pilote tricolore a manqué de s'arrêter devant le garage de Bastianini avant de jeter sa Yamaha sur l'emplacement réservé à Maverick Viñales, son coéquipier !

 

En plus de lui faire perdre de précieuses secondes dans la pitlane, cette bourde lui a valu une pénalité de long-lap, l'empêchant de triompher dans la Sarthe. Et il est amusant de noter que le Français a récidivé près de trois mois plus tard, lors du warm-up du Grand Prix de Styrie. En s'entraînant à un changement de machine, le Français s'est arrêté devant l'emplacement de Viñales, comme au Mans ! 

Francesco Bagnaia, Grand Prix d'Émilie-Romagne MotoGP

Avec deux victoires en Aragon et à Misano, Pecco Bagnaia était parvenu à réduire l'écart sur Fabio Quartararo au championnat et donc à entretenir ses chances de titre. L'Italien avait une superbe carte à jouer pour le second rendez-vous à Misano puisqu'il occupait la tête de la course tandis que son rival français bataillait pour remonter après des qualifications désastreuses. Et alors que la victoire lui tendait les bras, l'Italien est tombé à cinq tours du but, conséquence d'un mauvais choix de pneus selon son mentor Valentino Rossi : "Pour moi, c'était trop dangereux [de prendre] le pneu avant dur. J'ai essayé de le dire à Pecco, mais au final [il l'a] pris", avait-il pesté à la fin de la course. Au terme de la saison, Bagnaia a terminé avec 26 points de retard sur Quartararo. Il est donc fort probable que le nom du Champion du monde 2021 aurait changé si l'Italien s'était emparé des 25 points de la victoire à Misano...

E-Prix de Valence de Formule E

En raison de la pandémie de COVID, plusieurs épreuves de Formule E ont été annulées cette année. Les organisateurs ont donc du trouver très rapidement des remplaçants, et le circuit de Valence en faisait partie. Le tracé espagnol n'était cependant pas adapté aux monoplaces de Formule E, qui ont besoin de grosses zones de freinage pour recharger leur batterie. Une première erreur a été commise lorsque la direction de course a trop réduit la consommation après une énième neutralisation en course, mettant les stratèges dans une situation particulièrement difficile.

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Ensuite, António Félix da Costa, meneur du peloton à la relance, n'a pas aidé à arranger la situation en coupant la ligne quelques secondes trop tôt. S'il avait ralenti davantage sous Safety Car, il n'aurait eu qu'à effectuer un seul tour. Cependant, il a forcé les pilotes à en faire deux. Par conséquent, ils n'avaient plus assez d'énergie en stock pour compléter leur ultime boucle. Le chaos le plus total s'est ensuivi, certains ont ignoré la limite de consommation d'énergie et ont été dûment disqualifiés et pénalisés plus tard. Au final, seuls neuf pilotes ont été classés !

Elfyn Evans, Rallye de Croatie

Avant la Power Stage du Rallye de Croatie, Elfyn Evans comptait près de quatre secondes d'avance sur Sébastien Ogier, son plus proche adversaire. Le pilote Toyota n'avait plus qu'à boucler les 14 derniers kilomètres pour remporter l'épreuve et se replacer dans la course au titre. Evans contrôlait la situation en entrant dans le dernier intermédiaire de la spéciale car, même s'il avait lâché 2,9 secondes à Ogier entre-temps, il restait virtuellement premier. Cependant, le Gallois a fini par craquer au pire moment, le tout dernier virage, en mordant légèrement le bas-côté. Une erreur très légère mais qui a fait une énorme différence sur la feuille des temps puisqu'Evans a bouclé son rallye en 2:51:23.5, soit six dixièmes de plus que Sébastien Ogier, déclaré vainqueur... 

Carlos Sainz, Dakar

Même lorsque l'on est un as du rallye comme Carlos Sainz, il est possible de commettre des erreurs, parfois ridicules. L'Espagnol remettait son titre en jeu pour l'édition 2021 du Dakar, mais les chances de victoire du Matador se sont envolées dès la troisième étape à cause d'une simple erreur de navigation : en raison du vent ayant effacé les traces des motards partis plus tôt, Sainz et son co-pilote Lucas Cruz se sont perdus et ont validé par erreur le point de passage suivant celui qu'ils recherchaient ! Complètement déstabilisé, l'équipage a laissé filer pas moins d'une demi-heure, un temps précieux qui n'a jamais pu être récupéré.

 

David Vidales et Dino Beganovic, Monza

La saison 2021 de Formule Régionale Europe a été écrasée par Grégoire Saucy, le Suisse n'ayant laissé que des miettes à ses adversaires. Les pilotes Prema n'ont remporté que trois courses, et ils auraient pu ajouter un quatrième succès à leur palmarès sans un accrochage stupide entre David Vidales et Dino Beganovic, coéquipiers au sein de la structure italienne, lors de la dernière course de l'année, à Monza. Les deux hommes se disputaient la première place en abordant la deuxième chicane, qu'ils ont allègrement coupée pour perdre le moins de temps possible. Mais en ignorant les limites de la piste, Vidales a également oublié la présence des vibreurs, décollant sur ceux-ci et, sans possibilité de contrôler sa monoplace, envoyant Beganovic en tête-à-queue.

Gabriel Rodrigo, Grand Prix d'Autriche Moto3

Gabriel Rodrigo ne gardera pas un grand souvenir du Grand Prix d'Autriche... Le pilote Gresini en Moto3 s'est d'abord illustré en faisant chuter Ryusei Yamanaka au début de la troisième séance d'essais libres, ce qui lui a attiré les foudres de la direction de course. Condamné à partir depuis la voie des stands, l'Argentin a tout de même pu participer aux qualifications... ce qui s'est avéré être une très mauvaise décision. En Q2, Rodrigo a de nouveau été impliqué dans un accident, faisant chuter Tatsuki Suzuki, alors détenteur du meilleur temps !

Darryn Binder, Grand Prix d'Algarve Moto3

Avec une avance de 21 points sur Dennis Foggia, son plus proche poursuivant, Pedro Acosta avait un bon matelas d'avance en abordant les deux dernières manches de la saison en Moto3. Toutefois, le titre n'était pas encore assuré. L'Espagnol avait une balle de match à Portimão mais c'est Foggia qui menait les débats dans le dernier tour. Acosta reçut alors un heureux coup de pouce puisque Darryn Binder, qui ne faisait pas partie de la course au titre, a complètement raté son freinage et a percuté un Foggia qui n'avait rien demandé... scellant ainsi le titre de son rival.

Kelvin van der Linde, Norisring

Liam Lawson était le mieux placé pour remporter le titre en DTM puisqu'il avait 14 points d'avance sur Kelvin van der Linde avant la finale disputée au Norisring. Deux courses étaient au programme lors de ce week-end et van der Linde a commis deux lourdes fautes. Tout d'abord, au départ de la première manche, il a lancé une attaque désespérée sur Lawson en plongeant à l'intérieur au deuxième virage, semant ainsi la pagaille dans le peloton et causant un accident pour son adversaire néo-zélandais.

Cela aurait pu en rester là mais le lendemain, dans une répétition de la première manche, van der Linde a de nouveau essayé de dépasser Lawson au freinage du virage 2. Les deux pilotes se sont heurtés à nouveau, van der Linde allant au large et laissant Lawson contre le rail. L'accrochage a causé des dégâts irréparables sur la Ferrari du kiwi, qui s'est retrouvé spectateur du sacre de Maximilan Götz (avec l'aide des consignes, certes). Après la course, le membre du Red Bull Junior Team était très en colère contre van der Linde, qualifiant le Sud-Africain d'"idiot" et de "pilote le plus sale" qu'il ait eu à affronter. 

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