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Ça bouge chez Porsche et Volkswagen !

Pilier des activités sportives de Porsche pendant dix ans, Fritz Enzinger passe la main... pour mieux se concentrer sur la F1 ?

Fritz Enzinger, vice-président de Porsche Motorsport

Photo de: Porsche

C'est un passage de témoin important à la tête de Porsche Motorsport. Après des années de succès, Fritz Enzinger cédera le 1er octobre sa place à Thomas Laudenbach. Ce changement est planifié depuis environ trois ans. Initialement, Enzinger envisageait de se retirer à la fin du programme LMP1 avec la 919 Hybrid en Endurance pour se concentrer sur des responsabilités à plus haut niveau au sein du Volkswagen Group. Faute de successeur à l'époque, il a conservé ses prérogatives chez Porsche Motorsport afin d'y faciliter la transition, tout en travaillant à la tête des activités sportives de Volkswagen. Une fonction qu'il continuera d'exercer à l'avenir.

Auparavant directeur de la logistique chez BMW en Formule 1, Enzinger a rejoint Porsche en 2011 et a été l'un des hommes de base de la réussite du programme LMP1 en WEC et aux 24 Heures du Mans. Entre 2014 et 2017, le constructeur allemand a ainsi décroché trois victoires dans la Sarthe et remporté six titres mondiaux. En 2019, Enzinger a pris seul la tête de Porsche Motorsport, ce qui s'est notamment traduit par deux autres couronnes mondiales en Endurance, dans la catégorie GTE Pro avec la 911 RSR. Dans le même temps, la marque a fait son entrée en Formule E et a remporté des titres en IMSA outre-Atlantique.

"Je pose un regard de fierté et de gratitude sur ce que nous avons accompli ensemble", explique-t-il. "C'était une période incroyablement intense. Le développement du programme LMP1, le hat-trick au Mans et les titres mondiaux avec la 919 Hybrid, les titres avec la 911 RSR, notre engagement en Formule E et la préparation de notre arrivée en LMDh à compter de 2023 ont exigé force et concentration de notre part à tous."

"De tels succès sont toujours le résultat d'un excellent travail collectif. Mon plus grand respect et mes remerciements vont à tous ceux qui y ont contribué : dans le cockpit, en bord de piste, à Weissach, Flach et Zuffenhausen. Je remercie également les équipes clientes de Porsche qui, entre autres, ont décroché des victoires sur des courses de 24 heures au Nürburgring et à Spa-Francorchamps."

Et pourtant, l'un des plus gros coups d'Enzinger est peut-être encore à venir. On le sait, Volkswagen envisage très sérieusement de faire son entrée en Formule 1, et la décision doit être prise dans les semaines à venir. Si Wolfsbourg donne son feu vert pour la catégorie reine, Enzinger aura réussi ce que personne d'autre au sein du groupe VW n'est parvenu à faire jusqu'à présent. Il avait déjà mené en 2017 un travail préliminaire à un possible engagement en Formule 1, mais la perspective de la future réglementation (d'abord programmée pour 2021) n'avait pas été saisie. Aujourd'hui déchargé de ses responsabilités chez Porsche, il apparaît comme un candidat logique pour la mise en place d'un programme F1 au sein du groupe.

Enzinger sait comment s'y prendre. Pour le retour de Porsche au Mans, il était parti d'une feuille blanche et il avait été la cheville ouvrière pour créer l'équipe, recruter les bons ingénieurs et les personnes clés. Par ailleurs, il connaît bien le milieu de la Formule 1 depuis qu'il y a œuvré avec BMW. Et il avait travaillé avec Markus Duesmann, aujourd'hui PDG d'Audi, et Oliver Blume, PDG de Porsche : deux hommes qui ont participé le week-end dernier à la réunion au sommet organisée par la F1 à Monza pour évoquer les futures motorisations.

En marge de cette rencontre, Toto Wolff a lui-même reconnu au nom de Mercedes que des efforts pourraient être consentis afin de faciliter l'arrivée en F1 d'un nouveau motoriste issu du Volkswagen Group à l'horizon 2026, par exemple en simplifiant les unités de puissance et en supprimant l'élément technique complexe qu'est le MGU-H. 

Dans l'immédiat, Enzinger souhaite le meilleur à son successeur à la tête de Porsche Motorsport, Thomas Laudenbach. Âgé de 53 ans et né au Chili, celui-ci a fait des études d'ingénierie mécanique à Karlsruhe. Il est passé par le DTM puis a rejoint Porsche en 1998. Directeur du développement moteur, il a occupé des postes importants dans des projets tels que la 918 Spyder, la 911 RSR, la 911 GT3 R ou encore la 911 GT3 Cup. Sa mission est désormais de permettre à Porsche de jouer la victoire au classement général en Endurance avec le futur prototype LMDh qui roulera en WEC et en IMSA à partir de 2023.

"Je suis ravi de la confiance qui m'a été accordée et je suis enthousiaste face aux tâches qui m'attendent", promet-il. "L'objectif principal est de s'appuyer sur les grands succès qui ont été obtenus sous la direction de Fritz Enzinger. C'est un merveilleux défi."

"Nous adapterons le sport automobile aux nouvelles conditions de l'industrie automobile, de la compétition client à l'engagement de l'équipe d'usine dans les championnats majeurs à travers le monde. Nous avons pour objectif de remporter notre 20e victoire au Mans, nous voulons gagner des titres mondiaux, tant en Endurance qu'en Formule E. Il est également important de continuer à développer la compétition client. Avec l'étude conceptuelle Mission R, nous montrons à quel point cela peut être attrayant."

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