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Pourchaire : "Même si j'avais gagné la F2, je ne serais pas en F1"

Théo Pourchaire estime que les portes de la Formule 1 seraient quoi qu'il arrive restées fermées pour lui l'an prochain, et il se concentre sur l'obtention d'un baquet en 2024.

Theo Pourchaire, Alfa Romeo C42

Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images

Vice-champion de F3 dès sa première saison en 2020, Théo Pourchaire a rejoint la F2 dès l'année suivante. Depuis, la progression fulgurante du Français est légèrement contrariée, lui qui ambitionnait de décrocher le titre pour sa deuxième campagne dans la discipline cette année. Las, Felipe Drugovich s'est imposé avant même le dernier meeting. Protégé de Sauber, il a parfois semblé proche d'obtenir une place chez Alfa Romeo en Formule 1, où Zhou Guanyu a finalement été confirmé assez naturellement pour 2023 aux côtés de Valtteri Bottas. Un cas de figure qui n'aurait pas changé pour autant si le titre F2 était tombé dans l'escarcelle de Théo Pourchaire, à en croire l'intéressé.

"Franchement, même si j'avais gagné le championnat, je suis presque sûr que je ne serais pas en F1 en 2023", avance-t-il auprès de Motorsport.com sans manifester d'amertume. "À cause de plusieurs choses, et c'est le sport de nos jours, c'est comme ça, c'est construit comme ça. Donc je suis OK avec ça. Je comprends que je suis encore jeune, et je suis prêt à travailler sur moi-même et à me construire pour être prêt à saisir un baquet en 2024. Mon rêve est d'être pilote de Formule 1, d'être Champion du monde de Formule 1. Le reste ne m'intéresse pas vraiment, ça ne m'intéresse pas vraiment d'être pilote de GT, de Formule E, ou autre chose. Je veux dire par là que, si je ne peux pas aller en F1, peut-être que je piloterai ces voitures, dans ces championnats, mais mon rêve pour le moment est d'être en F1, c'est tout."

À 19 ans seulement, Théo Pourchaire n'abandonne pas son rêve et rappelle que ce jeune âge lui laisse encore le temps d'avoir sa chance. L'an prochain, il travaillera de plus près avec Alfa Romeo en multipliant les séances dans le simulateur et n'hésitera pas à changer de vie pour se rapprocher de l'usine. Une suite logique après avoir participé le mois dernier à ses premiers essais libres en Formule 1, dans le cadre du Grand Prix des États-Unis à Austin.

"Le roulage en EL1 était incroyable", raconte-t-il. "Les F1 sont vraiment rapides. Être sur le week-end de Formule 1 avec tous les autres pilotes en piste, c'est une sensation incroyable. La piste est incroyable, Austin est extraordinaire, j'aime ce circuit maintenant. Je n'ai fait que 15 tours, mais j'adorerais y piloter à nouveau. C'était très bien pour moi car je vais faire beaucoup de travail de simulateur avec Sauber l'an prochain, avec Alfa Romeo, donc c'est important de savoir comment se comporte la voiture en réalité, comment elle fonctionne, de manière à pouvoir faire beaucoup de corrélation au simulateur, ce qui aide bien l'équipe car il y a un bon gain de performance avec ça. L'équipe est déjà dans une bonne forme, on a apporté des évolutions sur la voiture, donc l'année prochaine peut être vraiment bonne pour l'équipe. On verra, on va travailler dur et je vais déménager à Zurich, à côté d'Hinwil, où Sauber est basé, et je travaillerai avec eux."

En plus de ce programme dans l'ombre, Théo Pourchaire entend garder un pied en compétition et, à ce stade, il n'exclut clairement pas la possibilité de tenter une troisième fois sa chance pour remporter le titre de Formule 2. Une autre éventualité pour lui serait de s'envoler pour le championnat Super Formula au Japon.

"On en a parlé avec la Sauber Academy il y a quelques jours", précise-t-il. "C'est une option car la Formule 2, selon moi, est le meilleur championnat après la Formule 1. On est sur les mêmes week-ends que les équipes de Formule 1, toutes les écuries de F1 nous regardent. Je suis encore très jeune. Je suis capable de gagner ce championnat, c'est certain, en tout cas je donnerai le meilleur de moi-même si je fais une année de plus, mais je ne sais pas encore. On verra comment ça se passe dans les discussions pour mon avenir. Mais si j'ai un bon contrat, une bonne option, pourquoi ne pas faire une troisième saison de F2 ?"

Propos recueillis par Megan White

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