Pourquoi la F1 doit croire dans la loi des séries
Le violent accident de Romain Grosjean de Bahreïn a mis en avant la grande efficacité des standards de sécurité de la F1 moderne. Mais depuis plusieurs semaines, la discipline envoie d'autres signaux bien moins spectaculaires mais bien plus négatifs, et il faut qu'elle y soit particulièrement attentive.
Un choc de face sans aucune décélération possible, une voiture coupée en deux, un cockpit encastré dans des rails de sécurité déformés et déchiquetés, un violent incendie, plusieurs dizaines de secondes dans les flammes... L'accident de Romain Grosjean portait en lui les plus grandes peurs des pilotes des années 60-70-80, sorte de "worst-of" morbide de ce qui a pris la vie de tant de compétiteurs dans l'Histoire du sport, en forme de test ultime des dispositifs de sécurité et d'intervention d'urgence imposés par les réglementations actuelles.
Et le test est évidemment réussi. Même si l'on veut croire en un miracle tant les images étaient alarmantes, la survie de Grosjean est avant tout la traduction froide de l'application avec laquelle les instances se sont employées, dans la mesure de ce qui était humainement, techniquement et historiquement possible, à éradiquer les zones de faiblesse des monoplaces et de l'équipement des pilotes. Le Halo, longtemps symbole pour une partie des observateurs et des fans d'une F1 n'acceptant plus le risque au point de quasiment se trahir, a joué son rôle à plein.
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