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Pourquoi Hamilton ne s'est pas arrêté au stand sous Safety Car

Lorsque la voiture de sécurité est intervenue suite à l'accrochage des Toro Rosso au Grand Prix de Chine, Lewis Hamilton est resté en piste, ce qui lui a probablement coûté la victoire. Mercedes explique sa décision.

Le Safety Car

Le Safety Car

Sutton Motorsport Images

La voiture de sécurité devant Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W09, Sebastian Vettel, Ferrari SF71H, Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09, et Max Verstappen, Red Bull Racing RB14 Tag Heuer
Kimi Raikkonen, Ferrari SF71H, Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09, et Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB14 Tag Heuer
Sebastian Vettel, Ferrari SF71H, devant Kimi Raikkonen, Ferrari SF71H, Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W09, Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09, Max Verstappen, Red Bull Racing RB14 Tag Heuer, et le reste du peloton au départ
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09
Le panneau des stands de Lewis Hamilton, Mercedes-AMG F1
Lewis Hamilton, Mercedes-AMG F1 W09 EQ Power+
Du soutien pour Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1
Kimi Raikkonen, Ferrari SF71H, devant Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09, devant Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB14 Tag Heuer
Le vainqueur Daniel Ricciardo, Red Bull Racing

Tandis que les leaders Sebastian Vettel et Valtteri Bottas avaient déjà passé l'entrée des stands lorsque le panneau "SC" s'est illuminé, Mercedes a bel et bien fait le pari de ne pas faire rentrer Lewis Hamilton, au contraire des Red Bull de Max Verstappen et Daniel Ricciardo.

Pourtant, ce sont bien eux qui ont dominé la fin de la course grâce à leurs gommes neuves, l'Australien remportant la victoire avec une série de dépassements tandis que le Néerlandais partait néanmoins à la faute à deux reprises, provoquant notamment un accrochage controversé avec Vettel.

Selon James Vowles, stratège en chef chez Mercedes, le manque de dépassements en première partie d'épreuve – aucun dans le top 8 avant les premiers arrêts au stand, cinq sur l'ensemble du peloton – justifiait une attitude conservatrice vis-à-vis de la tactique à adopter.

"La situation à ce stade de la course est que les voitures ne dépassaient pas vraiment", explique Vowles. "Même quand elles avaient des pneus différents. Lors du premier relais, il y avait des voitures en tendres et en mediums, personne ne se dépassait."

"Nous avions Kimi devant [Hamilton] en pneus tendres, pas de différence entre les deux voitures, nous ne pouvions même pas nous rapprocher. Pareil pour Valtteri devant avec Vettel. Mais ils étaient évidemment sur les mêmes pneus. Verstappen était en ultratendres, un pneu qui était très sensible et très difficile ; ni Kimi, ni Lewis ne sont parvenus à réduire l'écart sur lui. Sur un tel circuit, la différence entre les composés pneumatiques ne fonctionnait pas."

Les surprises des mediums et des tendres

Mercedes estimait que la durée de vie des gommes mediums allait être suffisante jusqu'à la fin de la course, et craignait par ailleurs que Hamilton perde des places sous Safety Car.

"Sous le régime de la voiture de sécurité, nous analysons toujours combien de places nous pouvons gagner et combien nous pouvons en perdre", poursuit Vowles. "Donc tout d'abord, qu'aurions-nous gagné ? Nous savions qu'il y avait une chance que Verstappen rentre au stand avec le Safety Car, et si cela se produisait, Lewis héritait du podium à condition de faire tenir ces mediums jusqu'à la fin de la course et de se défendre face aux voitures de derrière."

"Les mediums sur notre voiture fonctionnaient très, très bien. En effet, nous savions que l'on pouvait faire 40 tours avec – c'est ce que l'on a vu à la fin de la course avec Valtteri, ces pneus marchaient alors. La première question était donc, des mediums vieux de dix tours vont-ils souffrir ? La question suivante était, combien de places allons-nous perdre derrière nous ?"

"Nous savions que Ricciardo était dans notre fenêtre, donc s'il ne s'arrêtait pas, nous allions rétrograder derrière lui. Mais en plus, nous avions Kimi, et Kimi était resté en piste très, très longtemps, et il était de retour dans ce que nous appelons la fenêtre de Safety Car pour Lewis. En d'autres termes, cela allait être très, très serré entre Lewis et Kimi."

"Les deux Red Bull ont saisi cette opportunité, et Ricciardo s'est bel et bien retrouvé derrière Kimi, Verstappen quant à lui devant. Avec Lewis, nous savions aussi que si nous nous arrêtions sous Safety Car, nous serions forcément derrière Verstappen, donc quoi qu'il arrive, nous aurions été derrière Verstappen à partir de là."

Mercedes ne s'attendait en tout cas pas à ce que les pneus tendres, chaussés par les Red Bull en fin de course, s'avèrent alors si compétitifs.

"Quand nous avons pris cette décision, nous avons analysé tous les faits et ne pensions pas, selon les indications précédentes, qu'il y aurait une différence de performance suffisante pour que les tendres dépassent les mediums, même si ceux-ci étaient vieux de dix tours."

"La réalité de la situation est que tout le monde a vu ce qui s'est passé : les deux Red Bull étaient extraordinairement rapides sur ces pneus et ont pu se frayer un chemin dans le peloton avec grande aisance pour remonter jusqu'à l'avant", conclut Vowles.

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