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Pourquoi Mercedes a arrêté Russell tôt dans son second relais

La perspective d'un "double podium" a incité Mercedes a faire rentrer George Russell au stand relativement tôt dans son second relais lors de la course du GP du Canada 2022 de F1.

Parti huitième sur la grille de départ du Grand Prix du Canada, après son pari manqué des slicks lors des qualifications disputées sur piste humide la veille, George Russell a rapidement progressé dans la hiérarchie en prenant l'avantage sur les trois pilotes qui le précédaient au cours des cinq premiers tours, à chaque fois grâce à une manœuvre à l'intérieur de l'épingle.

Revenu en cinquième place mais à distance raisonnable de son équipier Lewis Hamilton, il n'a contrairement à ce dernier pas profité de la première Virtual Safety Car, au bout d'une dizaine de tours (déclenchée suite à l'abandon de Sergio Pérez), pour passer par les stands. Il s'est alors retrouvé un moment directement devant le septuple Champion du monde sur la piste, mais a à son tour saisi l'opportunité d'une VSC (pour l'abandon de Mick Schumacher) autour de la 20e boucle pour passer un train de gommes dures.

Fernando Alonso finissant par s'arrêter, en plus d'être touché par des problèmes moteurs, la voie était libre pour assurer la troisième et la quatrième positions. C'est alors que l'écurie s'est mise à regarder plutôt devant elle, et à envisager la possibilité de profiter d'un potentiel pari stratégique de Carlos Sainz, qui venait alors de prendre les commandes à la suite du second arrêt de Max Verstappen.

Mike Eliott, directeur technique de Mercedes, explique que l'idée était donc de donner à ses deux pilotes le maximum de potentiel pneumatique le plus rapidement possible, même si cela signifiait qu'il fallait aussi arrêter un Russell certes à six ou sept secondes de Hamilton mais dont les pneus durs étaient une dizaine de tours moins usés.

"Je pense que si vous regardez la situation de la course à ce moment-là, nous étions bien partis pour être troisième et quatrième et il n'y avait probablement pas grand-chose que nous pouvions faire à partir de là pour changer cela", a d'abord indiqué le technicien britannique dans l'habituelle vidéo de débriefing publiée par l'écurie après chaque GP.

George Russell aux stands lors du Grand Prix du Canada

George Russell aux stands lors du Grand Prix du Canada

"Ce que nous avons vu à l'avant, c'est que Sainz essayait potentiellement de faire un seul arrêt. En regardant ce potentiel arrêt unique, nous pouvions voir que s'il sortait de la courbe [de performance] des pneus à la fin, Lewis aurait eu l'opportunité de le battre [...] et potentiellement George aussi. Mais dans le cas de George, ça aurait été beaucoup plus difficile et donc plus tôt nous le faisions rentrer aux stands, plus il avait de chances de réaliser cette stratégie."

"Notre pari à ce moment-là, étant donné que nous n'avions rien à perdre, était que Sainz essaierait de remporter la victoire, qu'il essaierait de tenir bon sur un seul arrêt et qu'il tenterait de battre Max Verstappen qui était sur deux, et que si la courbe [de performance] des pneus chutait à la fin, il se ferait dépasser par Max et ensuite nos pilotes pourraient aussi interagir et potentiellement dépasser. Et cela aurait pu nous donner un double podium. C'est la raison, il n'y avait juste rien à perdre et c'était un pari que nous avons pris."

Dans les faits, moins de cinq tours après les arrêts des pilotes Mercedes, le Safety Car a été déployé pour la sortie de piste de Yuki Tsunoda, ce qui a permis à Sainz de s'arrêter pour monter des pneus neufs en ne perdant de position que sur Verstappen.

Quant à la question de savoir s'il pouvait être envisageable pour Mercedes d'arrêter une nouvelle fois ses pilotes lors de cette période de Safety Car pour monter des gommes plus tendres que les durs dont ils disposaient et qu'ils ont maintenu jusqu'à la fin de la course, Eliott de répondre : "S'il n'y avait eu que deux ou trois tours avant la fin, nous aurions monté les tendres, cela aurait pu être la bonne stratégie."

"Mais dans ce cas précis, nous savions que la dégradation serait telle que nous serions vulnérables en fin de course et sans pneus durs ou mediums neufs à monter, la bonne stratégie était de rester en piste sous voiture de sécurité. Et en fait, c'est ce que la plupart des équipes ont choisi de faire."

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