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Pourquoi Pérez a pu effectuer sa pénalité sous Safety Car

Coupable d'une infraction et pénalisé de cinq secondes en début de course, Sergio Pérez a finalement terminé sur le podium du GP d'Azerbaïdjan, bien aidé par une toute nouvelle règle.

Le troisième, Sergio Perez, Force India fête son podium dans le Parc Fermé

Le troisième, Sergio Perez, Force India fête son podium dans le Parc Fermé

Sutton Motorsport Images

Le huitième podium de la carrière du Mexicain est peut-être celui qui a été le plus en danger que ce soit pendant ou après la course (en raison de l'enquête sur l'utilisation interdite de son DRS). Sur la piste, le pilote Force India a profité dans les derniers tours de course de l'erreur de Sebastian Vettel sur sa tentative de dépassement de Valtteri Bottas pour subtiliser la quatrième position à l'Allemand, en difficulté avec un plat sur son pneu avant gauche.

Une fois Bottas victime de sa crevaison, Pérez se retrouvait alors sur le podium, mais la question se posait alors de savoir si une pénalité de cinq secondes infligée en début d'épreuve allait l'en faire descendre.

Rappel des faits

En effet, alors que le Safety Car était déployé après les multiples incidents du premier tour, le numéro 11 s'est rendu coupable d'un dépassement sur Lance Stroll : au moment de rentrer au stand pour que Force India puisse notamment inspecter la VJM11, Pérez a dépassé le Canadien avant d'avoir franchi la première ligne de Safety Car, ce qui est interdit. 

Quarante minutes après, les commissaires ont annoncé une pénalité de cinq secondes (et de deux points sur la licence), à purger pendant la course lors du prochain arrêt, ou à défaut après avec un simple ajout de ces cinq secondes au temps de course.

Septième au moment de cette annonce, quatre secondes devant Romain Grosjean et alors que Carlos Sainz revenait sur les deux hommes, il était clair que, dans des conditions normales, Pérez n'allait plus s'arrêter et donc voir la pénalité infligée au terme des 51 tours, avec le risque de perdre ces deux positions sur "tapis vert". 

Cependant, au 40e tour, les choses ont changé du tout au tout puisqu'il a pu s'arrêter pour changer de gommes. C'est aussi durant ce pitstop qu'il a purgé les cinq secondes de pénalité. Une situation qui en rappelait une autre.

En effet, lors du Grand Prix de Monaco 2014, Jules Bianchi et Marussia avaient fait de même mais avaient ensuite écopé de cinq secondes de pénalité supplémentaires pour avoir purgé la première pénalité sous Safety Car.

Le règlement

En effet, jusqu'en 2017, le Règlement Sportif de la F1 précisait clairement ce cas de figure. Ainsi, faisant référence aux pénalités de cinq ou dix secondes que les commissaires peuvent décider en course, l'article 38.3 b de la réglementation 2017 expliquait qu'elles étaient à purger dès le premier passage par la voie des stands suivant cette sanction.

Toutefois, l'article 38.4 b disposait que : "Cependant, à moins que le pilote soit déjà dans l'entrée des stands dans le but d'observer sa pénalité, il ne peut pas effectuer la pénalité si la procédure de VSC est utilisée ou après que le Safety Car ait été déployé." Ainsi, il était interdit de profiter d'une période de neutralisation pour s'arrêter cinq ou dix secondes supplémentaires, hormis le cas où cette procédure étant déclenchée quand le pilote avait déjà pris le chemin de la pitlane.

Mais les choses ont évolué pour 2018. En fait, c'est un simple ajout à l'article 38.3 b du Règlement Sportif qui change la donne. L'écriture originale est maintenue avant la nouveauté, qui apparaît ici en gras : "Dans les deux cas ci-dessus [les pénalités de 5 ou 10 secondes], le pilote concerné doit effectuer la pénalité la prochaine fois qu'il entre dans la voie des stands et, pour éviter tout doute, cela comprend tout arrêt que le pilote fait alors qu'une procédure de VSC ou de Safety Car est utilisée."

Une modification réglementaire sur laquelle Charlie Whiting, directeur de course et délégué FIA, est revenu, dimanche : "Cinq secondes, c'est cinq secondes, quoi que vous fassiez. Que ce soit fait sous Safety Car ou autre, ça n'a pas d'importance. Ce doit être fait lors du prochain passage de la voiture dans les stands. Donc qu'il attende juste cinq secondes et qu'il y ait un changement de pneus, cinq secondes c'est cinq secondes, le moment n'importe pas."

D'aucun pourrait dire que cet aspect est hautement discutable car cinq secondes d'immobilisation lors d'une phase de drapeau vert, de VSC ou de Safety Car peuvent prendre une signification totalement différente et faire varier l'intensité réelle de la sanction. Quand bien même la pénalité est bien réalisée, son impact relatif sur la course du pilote peut changer du tout au tout, en positif comme en négatif.

C'est en tout cas l'état de la réglementation.

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