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Pourquoi les écuries ont refusé le retour aux pneus 2018

Le projet de modification des pneus en cours de saison pour tenter de mettre un terme à la domination de Mercedes, lequel a échoué, a été décrit comme un "risque significatif" et une "réaction hâtive".

Pneus Pirelli dans le paddock

Pneus Pirelli dans le paddock

Andy Hone / Motorsport Images

Une réunion vendredi matin au Red Bull Ring s'est achevée sur un vote partagé à 50/50 entre les écuries quant au possible retour aux pneus Pirelli 2018, suite à la domination de Mercedes en cette première moitié de saison et aux difficultés rencontrées par de nombreuses écuries avec les enveloppes actuelles, dont la bande de roulement est plus fine. McLaren, Renault ainsi que Mercedes et ses écuries clientes (Williams et Racing Point) ont voté contre ce changement. 

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Lorsque Motorsport.com demande à Andrew Green d'expliquer la position de son équipe, le directeur technique de Racing Point répond : "Nous avons écouté les arguments et nous avons surtout écouté Mario [Isola], Pirelli sont les experts dans ce domaine. De ce que nous comprenions, il n'était pas assuré du tout que revenir à la bande de roulement plus épaisse des composés de l'an passé s'avère positif. Cela nous paraissait être un risque significatif."

"De notre point de vue, c'est trop tard pour cette saison. Se concentrer sur le fait d'essayer d'améliorer les pneus et le spectacle pour la saison prochaine est la bonne décision. Ne pas détourner l'attention des essais qui auront lieu après ce Grand Prix et après Silverstone est la bonne décision. Et essayer de faire quelque chose pour l'an prochain, plutôt qu'une réaction hâtive en cours de saison."

Sergio Perez, Racing Point RP19

Claire Williams, directrice adjointe de l'écurie éponyme, n'est "pas pleinement convaincue" non plus que les pneus 2018 résoudront le problème de courses qui ne sont pas aussi serrées qu'espéré. Interrogée par Motorsport.com au sujet de la réunion, elle indique : "Williams n'est pas favorable à ça. Clairement, nous voulons faire tout notre possible pour améliorer le spectacle, mais je ne pense pas qu'une solution de fortune que nous ne connaissons pas véritablement résolve le problème."

Pirelli va travailler sur une solution alternative à proposer plus tard dans la saison. Une option est que les pneus de développement 2020 soient testés le vendredi en essais libres, puisque la réglementation permet l'utilisation de deux trains de pneus prototypes au début d'un week-end de Grand Prix.

Toto Wolff, directeur de Mercedes AMG F1, estime pour sa part que la proposition du retour aux gommes 2018 a été faite par des écuries "motivées par l'intérêt d'accroître leur propre niveau de performance par rapport aux autres". Andreas Seidl, directeur de l'écurie McLaren, est d'accord : pour lui, la F1 n'a pas de "problème de pneus" et Pirelli a respecté "tous les prérequis fixés l'an dernier par la F1". La raison de changer les pneus serait donc simplement le fait qu'"il y a trois top teams avec les mêmes ressources et l'une fait largement mieux que les deux autres"

Seidl ajoute : "Il n'y a rien que nous puissions vraiment influencer, chez McLaren. C'est aux trois top teams, à la FIA et à la F1 de voir s'il y a quelque chose qui peut être fait à court terme pour résoudre ce problème."  

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Cependant, Red Bull – rejoint par Ferrari, Haas, Alfa Romeo et Toro Rosso dans le soutien à un changement imminent – n'est pas d'accord avec les arguments visant à conserver les pneus 2019, comme l'explique Paul Monaghan, ingénieur en chef de l'écurie au taureau : "Nous accepterions volontiers le retour des pneus 2018. Je ne pense pas que le risque soit aussi grand que certains ne le perçoivent."

"Il s'agit de faire le spectacle. Il nous faut presque prendre du recul, adopter une position moins egocentrée et demander, si c'était mieux pour le spectacle, les écuries pourraient-elles faire avec ? À notre avis, oui, nous le pourrions. Nous acceptons qu'il y a eu un vote majoritaire pour ne pas le faire [il fallait sept voix favorables sur dix pour que le changement soit accepté, mais il n'y en a eu que cinq, ndlr], mais notre avis diffère légèrement de celui de la majorité."

 

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