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Prost - Gilles Villeneuve m'a dit : "En F1, on ne peut pas se faire mal"

La carrière d'Alain Prost en Formule 1 fut non seulement fructueuse mais également longue, s'étendant sur treize saisons de 1980 à 1993.

Gilles Villeneuve

Photo de: LBGPA

Alain Prost, dans la McLaren MP4/2B lors de la parade des Légendes
Gilles Villeneuve
Alain Prost
Alain Prost
Alain Prost
Podium : le vainqueur Alain Prost avec Ayrton Senna et Michele Alboreto
Alain Prost
Alain Prost

Prost a ainsi connu une ère lors de laquelle la sécurité, bien que meilleure que dans les années 1950 ou 1960, était loin d'être optimale.  Dès le début de sa carrière, le futur quadruple Champion du Monde a dû faire face à la disparition de son ami Gilles Villeneuve dans un accident au Grand Prix de Belgique 1982. Une disparition qui, malheureusement, ne l'a peut-être pas surpris pour autant, vu l'état d'esprit du Québécois.

"J'étais très proche de Gilles," confie Prost sur le site de la FIA, "et je me souviens qu'il m'a dit, même si c'est dur à croire : 'En Formule 1, on ne peut pas se faire mal'. Il croyait ça parce qu'il avait eu beaucoup de gros accidents mais n'avait jamais ressenti de douleur physique."

"Mais moi, à mon troisième Grand Prix seulement, à Kyalami, j'ai la direction qui a heurté un vibreur et je me suis cassé un os du poignet, et j'ai senti la douleur. Et quand on sent la douleur, on se dit 'Oh, merde, on peut se faire mal en F1'. Et je me suis rendu compte qu'il fallait que je fasse attention."

Malgré sa réputation de pilote particulièrement propre, Prost n'a pas été étranger aux erreurs de débutant que commettent la plupart des pilotes lorsqu'ils découvrent la catégorie reine du sport automobile. Quelques accidents violents en essais lui ont rapidement fait comprendre à quel point la Formule 1 était dangereuse, bien qu'il n'ait jamais subi de blessure grave.

"Je me suis quand même cogné la tête quelques fois," sourit-il. "En essais libres à Watkins Glen, j'ai eu un gros crash. Après ça, j'ai passé deux semaines à la maison, au lit. Pas de lumière... Je ne pouvais pas bouger. Ensuite, je me suis rendu compte que dès qu'on perd un aileron avant ou la suspension ou quoi que ce soit, on sait qu'on a vraiment besoin de chance."

Prost prenait les décisions

Aussi, à l'image d'un Niki Lauda jetant l'éponge au Grand Prix du Japon 1976, Prost a-t-il décidé que sous la pluie, c'était lui qui déciderait si les conditions de sécurité étaient suffisamment bonnes pour courir, comme il l'a dit à son directeur d'équipe.

"Après ce jour-là, j'ai décidé que sous la pluie, sans visibilité, je ferais comme je veux," poursuit le Français. "J'ai dit à Gérard Larrousse : 'Ok, tu veux que je continue, tu veux que je remonte dans la voiture très vite. Donne-moi quinze minutes'."

"J'ai passé quinze minutes seul dans le motorhome à Hockenheim et j'ai dit : 'Ok, pas de problème, je pense que tu as raison, mais je peux te dire qu'à partir d'aujourd'hui, je vais faire ce que je veux quand il pleut'. Les gens ne le savaient pas à l'époque, mais j'ai toujours fait ce que je pensais être raisonnable."

Or, être raisonnable semble lui avoir bien réussi. Quadruple champion du monde et quadruple vice-champion du monde, quel palmarès!

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