Prost : "Schumacher a fait le bon choix"
Au lendemain de l'annonce du forfait de Michael Schumacher, Alain Prost a expliqué qu'il trouvait sage le choix du pilote allemand de ne pas revenir à la compétition si sa forme physique n'est pas maximale
Au lendemain de l'annonce du forfait de Michael Schumacher, Alain Prost a expliqué qu'il trouvait sage le choix du pilote allemand de ne pas revenir à la compétition si sa forme physique n'est pas maximale.
Schumacher devait remplacer Felipe Massa, victime d'un violent accident en Hongrie, lors des prochains Grands Prix de la saison. Mais suite à des douleurs dans la nuque, liées à une chute de moto survenue en février, il a dû abandonner son projet.
"Le désir et la motivation de revenir prend du temps avant de disparaître, il faut plusieurs années pour abandonner la F1. Michael et moi avons raccroché nos casques pour des raisons différentes, mais lorsque vous étiez compétitifs, la tentation de revenir quand on vous le demande est énorme."
"S'il y avait le moindre risque physique, Schumacher a eu raison. Le cou est crucial en sport automobile et si vous ressentez des douleurs, vous pouvez rapidement avoir des nausées et votre vue est altérée," confie le quadruple champion du monde au journal Le Parisien.
Par ailleurs, Alain Prost estime qu'après trois ans d'inactivité, Michael Schumacher avait besoin de plus temps pour se préparer et se remettre dans le rythme de la compétition.
"Il faut voir si Schumacher a arrêté exclusivement à cause de problèmes de santé ou alors si en reprenant le volant il s'est rendu compte que la tâche était énorme."
"Il n'a pas roulé en F1 depuis trois ans et il n'a eu que trois semaines pour se préparer. Le corps change très rapidement quand vous arrêtez la compétition, un pilote ne réagit pas de la même façon et la vision n'est pas aussi nette. Lorsque je suis revenu en 1993 après huit mois, il était très difficile de retrouver le meilleur niveau, Schumacher pourrait avoir besoin de plus de temps."
"En 1994, McLaren m'a demandé de reprendre le volant. J'ai participé à trois jours de tests et j'ai immédiatement compris que quelque chose était rompu. La vitesse était là, mais pas l'envie de gérer la pression, les voyages et les médias qui font partie d'un championnat du monde."
"Un an plus tard, Jean Todt m'a suggéré de devenir l'équipier de Schumacher pour l'aider à devenir champion avec Ferrari. J'aurais clairement été le numéro 2, ce qui m'allait. J'ai quasiment accepté, mais finalement je ne l'ai pas fait, pour les mêmes raisons."
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