Prost surpris par les progrès du moteur Renault
Après deux premières campagnes compliquées lorsque la nouvelle réglementation technique a été introduite en 2014, Renault Sport semble prendre le dessus sur ses difficultés, bien que ce soit plus visible chez Red Bull qu'avec l'écurie d'usine.
Photo de: XPB Images
À l'exception d'un Grand Prix de Russie où il a été la victime innocente du carambolage du premier tour, Daniel Ricciardo s'est classé dans le top 4 de toutes les courses de ce début de saison, tandis que Max Verstappen s'est imposé en Espagne.
L'évolution apportée à Monaco, uniquement présente sur la RB12 de Ricciardo, semble porter ses fruits, même s'il faudra confirmer ces présages sur le tracé de Montréal, plus représentatif que celui de la Principauté.
"Je pense que tout le monde peut être un peu surpris", déclare Alain Prost, ambassadeur du Losange. "Parfois, notamment sur le châssis, la soufflerie donne des chiffres agréables, on prend la piste et on se rend compte que ça ne fonctionne pas exactement pareil. Très souvent, c'est négatif, ce n'est jamais positif, et [à Monaco], le moteur, entre ce que nous avons vu et promis, c'est peut-être un petit peu mieux."
"C'est assez surprenant, compte tenu du fait que les deux dernières années ont été assez dures. Mais c'est la F1 typique, les choses changent et parfois, on obtient ce pour quoi on dépense de l'argent, parfois une décision prise ou non deux ou trois ans avant."
"Ils ont toujours prouvé qu'ils savaient faire des moteurs de F1, donc il n'y avait pas de raison pour qu'ils ne le fassent pas. Mais c'est une très bonne surprise, c'est très positif."
Tout est différent
Comment expliquer ces progrès remarquables de Renault dans le développement de son unité de puissance, d'autant que le motoriste français a utilisé moins de jetons que ses rivaux ? Selon Prost, c'est un tout.
"C'est très difficile pour moi de parler de ce qu'est le principal changement", poursuit le quadruple Champion du monde. "Comme je l'ai dit, on a un engagement, l'organisation, la restructuration, et aussi un peu la philosophie, et parfois, il faut accepter qu'on s'est trompé en termes de stratégie et de direction, et il faut revenir en arrière et changer."
"Perdre peut-être un ou deux ans en F1, surtout quand on ne sait pas quoi faire à l'avenir, ce n'est pas si long. Donc c'est un peu tout, pas seulement les gens. Tout est très différent, même le management."
Christian Horner, directeur d'équipe de Red Bull, s'est en tout cas montré très positif quant à l'évolution de l'unité de puissance Renault.
"Je pense que Renault a fait du bon travail, et les gains fournis par l'unité de puissance [à Monaco] semblent représenter environ deux dixièmes de seconde. Espérons que cela soit un peu plus lorsque nous arriverons sur des circuits comme Montréal et l'Azerbaïdjan. C'est un pas en avant positif sans lequel nous n'aurions pas signé la pole position", conclut Horner.
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