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Protection policière renforcée mais nouvel incident à São Paulo

Les organisateurs du Grand Prix du Brésil ont arrangé une "protection policière fortement renforcée" autour du circuit d'Interlagos, suite au vol à main armée qu'ont subi des membres de l'écurie Mercedes vendredi soir.

Kimi Raikkonen, Ferrari SF70H

Kimi Raikkonen, Ferrari SF70H

Sutton Motorsport Images

Un minibus dans lequel se trouvait du personnel de Mercedes a été braqué alors qu'il quittait le circuit, et des objets ont été dérobés dans un effrayant moment. Heureusement, personne n'a été blessé.

Des membres de l'écurie Williams et des officiels de la FIA ont failli connaître des désagréments eux aussi, puisque les bandits visaient le personnel de la Formule 1. La sécurité est donc devenue un point de discussion majeur ce samedi, et le Champion du monde Lewis Hamilton a demandé via Twitter que la F1 en fasse davantage pour protéger le staff.

En réponse à cette situation, une sécurité supplémentaire a été arrangée pour aider à protéger le public autour du circuit d'Interlagos.

La FIA a envoyé le communiqué suivant : "Le circuit a informé toutes les parties prenantes de l'événement que la police de São Paulo avait pris des mesures supplémentaires après ce regrettable incident. Une protection policière fortement renforcée sera active pour le reste de l'événement."

Il a également été conseillé au personnel de ne porter ni pass, ni uniforme d'équipe en dehors du paddock, afin de ne pas être remarqué par les criminels.

Directeur de l'écurie Mercedes, Toto Wolff déclarait hier que les écuries ne devraient pas se retrouver dans des situation si délicates, ni avoir besoin du genre de précautions qui sont devenues la norme pour le Grand Prix du Brésil.

"Nous ne devrions pas avoir besoin de véhicules armés, de voitures pare-balles, d'agents pour nous rendre du circuit à l'hôtel en toute sécurité. Mais ce sont les circonstances, et peut-être que notre approche par le passé a été un peu laxiste, parce que le Brésil est un pays cool. Mais ça a dû être un moment vraiment effrayant pour les gars."

"Nous sommes tous partis à peu près au même moment à 22h ; se faire arrêter et être mis en joue, ça doit être horrible. Et jusqu'à présent, ils ont accru la sécurité depuis ce matin. Quand nous sommes arrivés au circuit, on aurait dit que la guerre civile avait éclaté ; il y avait tant de policiers ! Voyons voir ce qui se passera ce soir, mais ça ne devrait pas arriver."

Nouvel incident

Malheureusement, il semble que cela n'ait pas été suffisant. Hier soir, au moins un nouvel incident a eu lieu, comme l'a révélé Ruth Buscombe, stratège de Sauber, sur Twitter, à 1h10 du matin heure locale.

"Faites attention quand vous quittez le circuit, même avec une sécurité supplémentaire", a-t-elle écrit. "On vient d'être percutés par une voiture qui essayait de nous stopper, avec une autre devant. Partis à une heure inhabituelle (tard), soit ils nous ont suivis, soit ils ont été alertés d'un van qui allait dans cette direction au-delà de la présence policière proche du circuit."

 

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