Qualifs sur un tour : l'échec d'une idée qui avait du bon
Apparues en 2003 en Formule 1, les qualifications sur un tour suscitèrent controverse et bricolage absurde. Pourtant, elles auraient pu faire la part belle à quelques principes malheureusement vite oubliés.
Si le format des courses a résisté à l'épreuve du temps pendant sept décennies de Formule 1, celui des qualifications a subi beaucoup de changements, à chaque fois au nom du spectacle. Autrefois simple ustensile pour déterminer l'ordre de départ (et éliminer les plus lents), les qualifications se sont retrouvées à l'épreuve d'impératifs commerciaux afin de devenir incontournables.
Lorsque les Grands Prix ont vu le jour, les positions sur la grille étaient déterminées par tirage au sort. Il s'agissait d'un système faussement équitable, et parfois même exposé à des risques de tricherie. Le Grand Prix de Monaco 1933 est considéré comme la première épreuve majeure lors de laquelle la grille de départ a été déterminée par des chronos, alors réalisés pendant les essais libres. Les années suivantes, le système évolua pour avoir une ou deux séances spécifiquement dédiées à la constitution de la grille de départ : d'abord pour le bonheur des personnes présentes sur place, puis avec l'objectif d'accroître les audiences télévisuelles.
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