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Quand l'Histoire vient au secours de Hamilton

Avec 33 points de retard sur Nico Rosberg à quatre courses de la fin de saison, Lewis Hamilton n'est pas dans la meilleure position qui soit. Mais renverser la tendance d'un Championnat mal embarqué n'est pas un scénario impossible...

James Hunt, McLaren Ford

James Hunt, McLaren Ford

Ford Motor Company

1964

1964

Photo de: LAT Images

GP d'Italie 1964 : trois courses avant le terme d'une saison qui en comptait 10, John Surtees (Ferrari) est 3e du classement, relégué à 12 points de Graham Hill (BRM) à une époque où la victoire en vaut neuf (et où les six meilleurs résultats de la saison comptent). Surtees, septuple Champion du monde moto, va profiter, à Monza, de l'abandon de Hill dès le départ, sur problème d'embrayage, pour l'emporter après une lutte féroce contre Dan Gurney (Brabham).

Classement après le GP d'Italie

1. Hill 32 pts

2. Clark 30

3. Surtees 28

1964

1964

Photo de: LAT Images

GP des États-Unis 1964 : en raison de bisbilles avec la Fédération italienne de l'automobile, Enzo Ferrari décide de ne pas aligner de monoplaces officielles rouges pour la tournée américaine mais des F1 blanches et bleues sous la bannière de la North American Racing Team. Malgré tout, c'est bien une Ferrari 158 que pilote Surtees qui ne peut toutefois pas empêcher la victoire du leader du Championnat, Hill, qui retrouve un peu d'air avant la dernière épreuve au Mexique.

Classement après le GP des États-Unis

1. Hill 39 pts

2. Surtees 34

3. Clark 30

1964

1964

Photo de: LAT Images

GP du Mexique 1964 : la donne est simple pour Surtees : il doit terminer à une des deux premières places pour espérer être titré, tout en espérant des contre-performances pour ses adversaires. La course ne débute pas idéalement : en effet, Clark prend immédiatement les commandes de la course et, peu avant la mi-course, Hill est 3e. Mais un premier événement fait le jeu de Surtees, alors 5e : Lorenzo Bandini, son équipier chez Ferrari, percute l'arrière de la BRM de Hill qui doit alors passer par les stands et voit ses espoirs d'inscrire des points réduits à néant.

Cependant, ne se trouvant qu'en 4e position - et même si Bandini, 3e, le laissait passer - le titre est encore loin car Jim Clark est un solide leader. Solide, jusqu'à l'avant-dernier tour où son moteur connaît une défaillance. Le titre revient alors mathématiquement entre les mains de Hill mais Bandini, décidément acteur majeur de l'épreuve, s'écarte logiquement pour que Surtees s'empare de la 2e position dans le dernier tour, lui offrant la couronne pour un petit point.

Classement final 1964

1. Surtees 40 pts

2. Hill 39

3. Clark 32

1974

1974

Photo de: Grand Prix Photo / xpb.cc

GP d'Italie 1974 : à trois courses du terme de la saison, Clay Regazzoni (ici menant le peloton à Monaco sur sa Ferrari) est en tête du Championnat, devançant Jody Scheckter (Tyrrell) de 5 points, Niki Lauda (Ferrari) de 8 et Emerson Fittipaldi (McLaren) de 9, à une époque où la victoire en vaut 9. Lors du GP d'Italie, à Monza, les Ferrari sont en tête une grande partie de la course avant l'abandon de l'Autrichien au 32e tour. Regazzoni, seul aux commandes de la course, semble se diriger vers un succès qui va conforter sa place de leader mais il déchante quand, à 12 tours du but, une fuite d'huile le contraint à l'abandon lui aussi. Ronnie Peterson (Lotus) remporte l'épreuve devant Fittipaldi et Scheckter.

Classement après le GP d'Italie

1. Regazzoni 46 pts

2. Scheckter 45

3. Fittipaldi 43

4. Lauda 38

1974

1974

Photo de: Ford Motor Company

GP du Canada 1974 : à Mosport, Fittipaldi remporte la course, devant Regazzoni. Les deux hommes se retrouvent donc à égalité parfaite avant la finale qui se disputera à Watkins Glen, même si le Brésilien a l'avantage du plus grand nombre de victoires. En revanche, Scheckter et Lauda abandonnent tous les deux ; si le premier conserve un mince espoir d'être titré, le second est définitivement éliminé.

Classement après le GP du Canada

1. Fittipaldi 52 pts

2. Regazzoni 52

3. Scheckter 45

1974

1974

Photo de: Ford Motor Company

GP des États-Unis 1974 : cependant, aux États-Unis, le duel tourne court. Dès le début de course, Regazzoni est victime d'un grave sous-virage. Il use ses gommes bien trop vite. En plus de dégringoler dans la hiérarchie, il doit passer très tôt par les stands pour changer de pneus ; comme si cela ne suffisait pas, un de ses amortisseurs est défaillant. Dans ces conditions, Fittipaldi n'a même pas besoin de terminer la course mais il assure une 4e place pendant que son adversaire suisse rallie péniblement l'arrivée à la 11e place. Le Brésilien empoche donc son second titre mondial.

Classement final 1974

1. Fittipaldi 55 pts

2. Regazzoni 52

3. Scheckter 45

1976

1976

Photo de: Uncredited

GP d'Allemagne 1976 : épisode fameux s'il en est, celui de l'accident de Niki Lauda (Ferrari) sur le circuit du Nürburgring. L'Autrichien sort de piste à pleine vitesse à Bergwerk, percute le talus à extérieur du virage, voit sa voiture s'enflammer et revenir au milieu de la piste, percutée ensuite par deux autres monoplaces. Ayant perdu son casque, Lauda est brûlé gravement au visage et aux mains et il respire des fumées toxiques, avant d'être finalement sorti du cockpit par d'autres pilotes. Malgré un état très préoccupant, il s'en sort mais peu de gens envisagent ne serait-ce même qu'un retour à la compétition un jour pour celui qui dominait alors la saison de la tête et des épaules...

Classement après le GP d'Allemagne

1. Lauda 61 pts

2. Scheckter 36

3. Hunt 35

1976

1976

Photo de: Ford Motor Company

GP d'Italie 1976 : James Hunt (McLaren), qui était à 35 points du pilote Ferrari avant la manche allemande, gagne donc en Allemagne puis aux Pays-Bas, terminant également 4e en Autriche. L'absence de Lauda lui permet de revenir à 14 points avant Monza. Mais, en Italie, surprise : l'Autrichien est de retour ! Il n'est pas au mieux mais parvient tout de même à rallier l'arrivée en 4e position alors que Hunt doit abandonner. L'hémorragie est stoppée.

Classement après le GP d'Italie

1. Lauda 64 pts

2. Hunt 47

3. Scheckter 40

1976

1976

Photo de: Ford Motor Company

GP du Canada et des États-Unis Est 1976 : au Canada, Hunt s'empare rapidement de la tête de la course pendant que Lauda est installé à une tranquille 5e place. Mais, aux 3/4 de l'épreuve, la Ferrari commence à zigue-zaguer dangereusement. Lauda parvient à la maintenir en piste mais doit ralentir et céder des places. Il sort des points alors que son rival britannique l'emporte. Après l'épreuve, Ferrari découvre un bris de la suspension arrière.

A Watkins Glen, Hunt l'emporte à nouveau, après un duel avec Scheckter. Lauda, 3e, n'a pas pu revenir sur le duo en raison d'un trop grand sous-virage qui l'a obligé à prendre soin de ses gommes ; toutefois, il est parvenu à résister à la McLaren de Jochen Mass en fin de course. C'est le premier podium de Lauda depuis son accident mais il perd encore des points sur Hunt.

Classement après le GP des USA Est

1. Lauda 68 pts

2. Hunt 65

1976

1976

Photo de: LAT Images

GP du Japon 1976 : lancée dans des conditions dantesques, la course sur le circuit du Mont Fuji voit se produire un coup de théâtre dès la fin du deuxième tour. Lauda, en lutte pour une deuxième couronne mondiale, abandonne volontairement (photo), estimant que les conditions climatiques sont trop dangereuses. Il refuse que Ferrari ne donne une autre version des faits. Mais cela ne garantit pas le titre à Hunt pour autant : le Britannique doit terminer au moins 4e. Il s'y emploie parfaitement sur une piste détrempée puisqu'il mène sans discontinuer jusqu'à 12 tours de la fin.

Cependant, la piste séchant, il commence à beaucoup souffrir : Depailler puis Andretti le doublent. Pire encore, alors qu'il venait de reprendre la 2e place suite à une crevaison du Français, Hunt crève à son tour et doit passer par les stands à sept tours du but. Il repart seulement 5e et doit donc dépasser au moins un des concurrents qui le précèdent pour que le titre lui revienne. Il réussi cela dans l'antépénultième tour lorsqu'il prend coup sur coup l'avantage sur Jones et Regazzoni. Il termine Champion du monde grâce à sa 3e place finale.

Classement final 1976

1. Hunt 69 pts

2. Lauda 68

1982

1982

Photo de: LAT Images

GP d'Allemagne 1982 : scénario terrible que celui de la saison 1982. En effet, après la mort de Gilles Villeneuve à Zolder, Didier Pironi, son équipier chez Ferrari, devient le favori du championnat. Il mène d'ailleurs assez largement au soir du GP de France, comptant 9 pts d'avance sur Watson, ainsi que 14, 15 et 16 unités d'avance sur Prost-Lauda-Rosberg.

En Allemagne cependant, la saison prend un nouveau tournant dramatique : Pironi s'accidente lors des essais en percutant la Renault de Prost au ralenti sous la pluie. La Ferrari s'envole avant de retomber sur l'avant. Les deux jambes brisées, le Français évite de peu l'amputation mais doit évidemment faire une croix sur le reste de la saison. Lors de la course, à laquelle Lauda ne participera pas non plus, seul Keke Rosberg (Williams) prend des points dans les pilotes du top 5 du général, en terminant 3e. Il revient à 12 longueurs de Pironi.

Classement après le GP d'Allemagne

1. Pironi 39 pts

2. Watson 30

3. Rosberg 27

4. Prost 25

5. Lauda 24

1982

1982

Photo de: Williams F1

GP d'Autriche, de Suisse et d'Italie 1982 : en Autriche, Rosberg frappe un grand coup. Certes, la victoire lui échappe pour 0"05 face à la Lotus d'Elio de Angelis, mais il inscrit 6 pts quand seul Lauda en inscrit 2 parmi ses rivaux. Il revient à six unités de Pironi et va même le dépasser au terme d'une course maîtrisée lors du GP de Suisse (disputé à... Dijon) qui va le voir remporter sa première (et seule !) victoire de la saison. En Italie, en revanche, il manque de rythme et subit en sus un problème d'aileron arrière, ce qui l'empêche d'inscrire des points mais, parmi les pilotes qui peuvent le menacer, seul John Watson (McLaren) en marque, trois ; le Nord-Irlandais reste dans la course au titre. Il ne reste plus qu'une épreuve.

Classement après le GP d'Italie

1. Rosberg 42 pts

2. Pironi 39

3. Watson 33

1982

1982

Photo de: LAT Images

GP de Las Vegas 1982 : même si mathématiquement, Rosberg n'est pas assuré du titre, Pironi ne peut pas défendre ses chances et Watson est contraint à la victoire tout en espérant que le Finlandais ne marque aucun point. Le GP, couru sur le parking du Caesars Palace, voit longtemps Prost mener avant que ses problèmes avec ses pneus Michelin ne le contraignent à ralentir. Michele Alboreto (Tyrrell) saisit l'opportunité pour passer la Renault puis s'envoler. Watson, qui prendra peu de temps après l'avantage sur Prost, ne reviendra jamais sur l'Italien alors que, dans le même temps, Rosberg assure tranquillement les points en fin de top 6. Watson ne pouvant l'emporter et le Finlandais terminant 5e, le titre est scellé. Rosberg est invité sur le podium où il retrouve la chanteuse Diana Ross et Alboreto (photo). De manière incroyable, il est le seul pilote à avoir pu dépasser Pironi sur les cinq courses où le Français a été absent, empochant son unique titre.

Classement final 1982

1. Rosberg 44 pts

2. Pironi 39

3. Watson 39

1983

1983

Photo de: LAT Images

GP d'Italie 1983 : à trois courses du terme de la saison, Nelson Piquet (Brabham) accuse un retard de 14 points sur Alain Prost (Renault) et six sur René Arnoux (Ferrari - ici à gauche). Mais, en Italie (photo), il l'emporte pendant que Prost subit un nouveau problème de fiabilité, avec la défaillance de son turbo. Les écarts se resserrent donc soudainement.

Classement après le GP d'Italie

1. Prost 51 pts

2. Arnoux 49

3. Piquet 46

1983

1983

Photo de: BMW AG

GP d'Europe 1983 : le pilote Brabham enchaîne un second succès consécutif à Brands Hatch en menant la course à partir du 11e des 76 tours mais cette fois, Prost termine la course. Arnoux, en revanche, victime d'une dégradation excessive de ses pneus, termine hors des points et voit ses espoirs de titre quasiment réduits à néant.

Classement après le GP d'Europe

1. Prost 57 pts

2. Piquet 55

3. Arnoux 49

1983

1983

Photo de: BMW AG

GP d'Afrique du Sud 1983 : la course démarre très bien pour Piquet qui profite de sa première ligne pour prendre rapidement la tête. Le Brésilien s'échappe, maintient un écart de quelques secondes, tandis que Prost souffre un peu plus loin entre la 3e et la 4e positions. Le résultat donne le titre au Brésilien mais, au 36e tour, le Championnat bascule définitivement quand le Français s'arrête aux stands comme prévu... pour abandonner, encore victime d'un problème de turbo. Piquet n'a plus qu'à assurer : il offre la tête de la course à son équipier, ménage sa voiture, et peut se permettre de terminer 4e. Il se fait encore passer par Andrea de Cesaris et termine finalement 3e, remportant son seconde titre de Champion.

Classement final 1983

1. Piquet 59 pts

2. Prost 57

3. Arnoux

1986

1986

Photo de: Sutton Motorsport Images

GP du Portugal 1986 : sans doute une des photos les plus connues de la Formule 1, celle des quatre pilotes pouvant encore être titrés avant le Grand Prix du Portugal, à Estoril. A trois courses du terme de la saison, Nigel Mansell (Williams) dispose de 61 pts, devant Nelson Piquet (Williams) 56, Alain Prost (McLaren) 53 et Ayrton Senna (Lotus) 48, à une époque où la victoire coûte 9 unités. Au terme de la course, les quatre hommes termineront aux quatre premières positions mais Mansell devançant Prost, Piquet et Senna, il accroit son avance et le Brésilien est, quant à lui, éliminé.

Classement après le GP de Portugal

1. Mansell 70 pts

2. Piquet 60

3. Prost 59

4. Senna 51

1986

1986

Photo de: LAT Images

GP du Mexique 1986 : à Mexico, contre toute attente, alors qu'aucune victoire n'avait jusque là échappé au quatuor, un jeune Autrichien au volant d'une Benetton l'emporte. Gerhard Berger signe sa toute première victoire et la première pour le constructeur italien. Son succès est basé sur un pari stratégique : celui de ne pas s'arrêter aux stands et de faire toute la course avec les mêmes gommes, de marque Pirelli. Il réussit cela brillamment.

Au contraire, Mansell (qui a totalement raté son envol depuis la 3e place sur la grille), Piquet et Prost, chaussés de pneus Goodyear, sont victimes d'une usure incroyablement élevée. Le Brésilien devra s'arrêter à trois reprises, Mansell à deux reprises - en étant contraint à une remontée depuis la dernière place - et Prost fera lui le choix de ne s'arrêter qu'une seule fois. Pas vraiment un choix stratégique pour le Français : son moteur semble avoir des ratés, cela le convainc d'adopter un rythme plus tranquille mais aussi de ne pas s'arrêter à nouveau, de peur de ne pouvoir repartir. Le pilote McLaren termine malgré tout 2e devant Piquet (4e) et Mansell (5e).

Classement après le GP du Mexique

1. Mansell 70 pts

2. Prost 64

3. Piquet 63

1986

1986

Photo de: LAT Images

GP d'Australie 1986 : au jeu des résultats comptés ou ou non, même en cas de victoire de Prost, Mansell n'a besoin que d'une quatrième place pour s'assurer du titre et peut même terminer à n'importe quelle place si ni Prost ni Piquet ne gagne. Du 7e au 62e tour, les trois hommes se tiennent aux 2e, 3e et 4e places. Keke Rosberg est seul en tête ; le Finlandais semble jouer le rôle de lièvre pour son équipier Prost, afin d'obliger Piquet, au moins, à user sa mécanique. Dans le 63e des 82 tours, le Finlandais voit un de ses pneus exploser, il doit abandonner le commandement au Brésilien. Prévenu à la radio, Mansell assure le coup et laisse passer Prost en 2e position.

Mais, au tour suivant, l'impensable se produit : le pneu arrière gauche de la Williams n°5 explose dans une ligne droite du tracé d'Adelaïde alors qu'il était lancé à fond. Par miracle et talent, Mansell parvient à garder le contrôle de sa Williams qu'il gare dans une échappatoire. Williams intime immédiatement l'ordre à Piquet de passer par les stands pour éviter la même mésaventure. Le Brésilien, bien qu'en position d'être titré, préfère suivre la consigne. Il ressort à plus de 20 secondes de Prost : il fera tout son possible pour rattraper le pilote McLaren qui doit à la fois surveiller ses pneus et sa consommation d'essence qui est critique. Mais, il franchira la ligne d'arrivée en leader et en Champion du monde, 4,2 secondes devant le Brésilien.

Classement final 1986

1. Prost 72 pts

2. Mansell 70

3. Piquet 69

2007

2007

Photo de: XPB Images

GP du Japon 2007 : l'antépénultième manche de la saison semble sceller le sort d'une saison faite de polémiques et de passes d'armes au couteau. Lewis Hamilton (McLaren) signe une belle victoire sous le déluge de Fuji, tout en profitant de l'accident de son équipier et principal rival au championnat, Fernando Alonso. Kimi Räikkönen (Ferrari), 3e, accuse un conséquent retard de 17 points sur Hamilton, et doit réaliser deux excellents résultats et espérer deux contre-performances du jeune Britannique pour avoir une chance de titre.

Classement après le GP du Japon

1. Hamilton 107 pts

2. Alonso 95

3. Räikkönen 90

2007

2007

Photo de: XPB Images

GP de Chine 2007 : mais, à Shanghai, coup de théâtre ; Hamilton, qui était à la lutte pour la 1ère place avec le Finlandais dans des conditions séchantes, doit rentrer aux stands avec des gommes usées jusqu'à la corde. Au moment de prendre le petit virage qui mène vers la pitlane, il se tanke dans un minuscule bac à gravier et ne peut repartir. C'est le premier abandon de sa carrière. Räikkönen l'emporte et revient à sept points. Alonso, second de la course, revient lui à quatre unités.

Classement après le GP de Chine

1. Hamilton 107 pts

2. Alonso 103

3. Räikkönen 100

2007

2007

Photo de: XPB Images

GP du Brésil 2007 : le départ de Hamilton est catastrophique. Rapidement passé par Raïkkönen et Alonso, il tente une attaque sur son équipier au virage 4 mais se manque et sort de piste. Relégué en 8e place, il gagne deux positions mais, dans le 8e tour, sa McLaren ralentit soudainement et tout le peloton le passe. Il passera sa course à essayer de remonter, ne parvenant à revenir qu'à la 7e position, pendant qu'à l'avant, Räikkönen s'empare du commandement, aux dépens de Massa. Alonso, 3e, ne peut pas empêcher l'incroyable sacre du pilote Ferrari.

Classement final 2007

1. Räikkönen 110 pts

2. Hamilton 109

3. Alonso 109

2010

2010

Photo de: XPB Images

GP de Corée du Sud 2010 : alors qu’il menait la course et était en passe de reprendre la tête du championnat à son équipier Mark Webber (Red Bull), victime d’une sortie de piste en début de course, Sebastian Vettel connait une terrible défaillance moteur à dix tours de la fin de la course. C’est finalement Fernando Alonso (Ferrari) qui l’emporte et qui se place en tête du classement, comptant 25 unités d'avance sur l'Allemand, à deux courses du but.

Classement après le GP de Corée du Sud

1. Alonso 231 pts

2. Webber 220

3. Hamilton 210

4. Vettel 206

2010

2010

Photo de: XPB Images

GP du Brésil 2010 : Vettel doit donc refaire une partie de ce retard rapidement pour espérer s’imposer face à un Alonso qui, lors de la deuxième partie de saison, a toujours terminé sur le podium (sauf abandon en Belgique). Mais ce dessein est compliqué par la présence de Webber qui se montre performant et qui est un adversaire de plus à surveiller. À Interlagos toutefois, Vettel s’impose devant Webber et… Alonso. L’Allemand compte encore 15 points de retard sur le pilote Ferrari et sept sur l'Australien. Hamilton, 4e de la course, conserve un très, très mince espoir d'être titré à Abu Dhabi.

Classement après le GP de Brésil

1. Alonso 246 pts

2. Webber 238

3. Vettel 231

4. Hamilton 222

2010

2010

Photo de: XPB Images

GP d’Abu Dhabi 2010 : pour remporter son premier titre, Vettel est donc dans l’obligation de finir à une des trois premières places - ce qui, hormis défaillance, n’était pas vraiment un gros problème - mais surtout espérer une contre-performance d’Alonso et de Webber. L’Allemand fait tout à la perfection avec la pole et la victoire, mais c’est derrière que le titre se perd : Webber, contraint à s’arrêter plus tôt que prévu en raison d'une touchette sur un rail, est couvert sur le plan stratégique par Alonso, Ferrari l’identifiant comme la plus grosse menace. Très grave erreur : les deux hommes se retrouvent bloqués aux 7e et 8e rangs pendant 39 tours derrière "l'indépassable" Renault de Vitaly Petrov. Vettel remporte son premier titre de Champion.

Classement final 2010

1. Vettel 256

2. Alonso 252

3. Webber 242

4. Hamilton 240

25

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