Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse
Interview

Quel est le rôle de la Renault Sport Academy ?

Lancée cette saison en marge du retour du Losange en Formule 1, la Renault Sport Academy est le programme de jeunes pilotes de l'équipe d'Enstone.

Louis Delétraz, pilote Renault Sport Academy

Photo de: Renault F1

Kevin Joerg, DAMS
Louis Deletraz, pilote Renault Sport Academy, Kevin Jörg, pilote Renault Sport Academy, Jack Aitken, pilote Renault Sport Academy, et Oliver Rowland, pilote Renault Sport Academy
Matevos Isaakyan, Koiranen GP, Ralph Boschung, Koiranen GP, Akash Nandy, Jenzer Motorsport et Kevin Joerg, DAMS lors de la photo de groupe du GP3
Oliver Rowland, MP Motorsport
Jack Aitken, Arden International
Les pilotes DAMS : Santino Ferrucci, Jake Hughes, Kevin Joerg, Alex Lynn et Nicholas Latifi
Louis Delétraz, pilote Renault Sport Academy
Jack Aitken, Arden International
Oliver Rowland, MP Motorsport celèbre sa 3e place

Ses membres sont actuellement au nombre de quatre : Oliver Rowland, Jack Aitken, Kevin Jörg et Louis Delétraz. Ce dernier, Champion de FR2.0 NEC et vice-Champion d'Eurocup FR2.0 en 2015, brille actuellement en Formule V8 3.5 avec l'équipe Fortec. Motorsport.com l'a rencontré pour évoquer avec lui ce programme dans le moindre détail.

Motorsport.com - Pouvez-vous expliquer ce que vous apporte la Renault Sport Academy ? Vous portez la combinaison aux couleurs de Renault, évidemment, mais qu'apporte l'académie à ses pilotes ?

Louis Delétraz - L'académie Renault, c'est comme un Red Bull Junior Team. Ils ont leurs pilotes, qu'ils forment, comme ils l'ont fait dans les années précédentes avec Prost, par exemple.

Cela veut dire que maintenant, je suis aux couleurs Renault F1, j'ai le soutien de l'équipe. Le département marketing, par exemple, les gens qui s'occupent de mes combinaisons, des designs, tout ce qu'on n'a pas en étant jeune, ils me le procurent.

En plus, à leur usine d'Enstone, ils ont un centre d'entraînement pour leurs pilotes et aussi pour leur personnel. On a deux coachs à temps plein pour nous. On a des suivis en direct avec eux. Si on a un souci, on les appelle ; des fois, ils se déplacent même sur les courses. Par exemple, ici [à Spa], il y a le directeur de l'académie qui est là. C'est vraiment quelque chose qui est très suivi.

Ils sont très motivés, c'est leur philosophie de monter les jeunes en Formule 1. Après, ils ne vont pas monter les quatre, mais ils monteront quelques-uns, les meilleurs. C'est pour ça qu'il faut se démarquer aujourd'hui.

Ils prennent donc en charge votre préparation physique et mentale.

À 100%. J'ai reçu un programme de sport fait pour moi en début d'année. Je suis allé m'entraîner une fois ; on m'a dit ce qui allait, ce qui n'allait pas, on m'a fait une correction. Un programme nutritif, aussi, et des entraînements mentaux. Par exemple, cet été, on va aller en France chez 321 Performance pour s'entraîner ensemble. Ce sont beaucoup de choses.

C'est ce qui change un peu la vie pour moi, car tout ça, avant, c'est moi qui devais m'en occuper seul, et je n'avais pas de personnes au-dessus qui me disaient quoi faire, alors que ces gens-là ont amené des centaines de pilotes en Formule 1.

Sentez-vous la différence dans votre niveau physique ?

Oui, énormément. Surtout dans cette voiture. Une FR2.0 n'est pas très dure à conduire, mais une F3.5, ça envoie du lourd, ça se voit en piste. Ça a des gros pneus, aucune assistance. C'est même plus dur qu'une F1 à conduire, car il n'y a pas de direction assistée. On sort des courses, on a chaud, tandis qu'en F1, maintenant, c'est un peu facile ! C'est ça qui manque un petit peu, je dirais.

Une F3.5, c'est même plus dur qu'une F1 à conduire !

Louis Delétraz

On progresse beaucoup, on fait des tests tous les mois, on voit la courbe qui monte et c'est important. Car un pilote qui est moins fatigué dans la voiture va faire moins de fautes, être plus rapide. S'il y a un dépassement à faire, il ne va pas être fatigué, il va être prêt à réfléchir, à voir, à réagir. C'est très important.

Renault participe-t-il au financement de votre saison, et à quelle échelle ?

Ils participent au montant de ma saison. Je n'ai pas le droit de dire exactement combien, bien sûr, mais ils m'aident. L'année prochaine, si je fais toujours partie de l'académie, ce sera peut-être plus. Ce n'est pas 100% du budget, mais c'est une aide qui n'est pas refusable.

Be part of Motorsport community

Join the conversation
Article précédent Williams peut être "fier" de sa position en F1
Article suivant Prost surpris par les progrès du moteur Renault

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse