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Qui es-tu, Nathanaël Berthon ?

ToileF1 vous apporte une dose indispensable de culture du sport automobile pour cette trêve estivale

ToileF1 vous apporte une dose indispensable de culture du sport automobile pour cette trêve estivale. Il s’agit de l’occasion idéale pour mieux vous faire connaître la relève française. Laissez-vous guider !

Né à Romagnat en 1989, Nathanaël Berthon fait partie des pilotes français qui pourraient arriver en Formule 1 dans les années à venir. Tout a commencé, pour lui, lors d'une victoire en karting qui lui permet de remporter une récompense de 10 000F. Son père décide alors de lui acheter son premier kart, et les résultats sont fructueux : en 2006 et en 2007, il finit cinquième de la catégorie Élite du Championnat de France.

Berthon décide alors de passer à la monoplace, un grand saut puisque pour sa première saison, il court en Formule Renault 2.0, à la fois en Eurocup et en Western European Cup. Face à des adversaires qui ont presque tous une ou plusieurs saisons d'expérience en monoplace, le jeune Français souffre logiquement, mais parvient tout de même à inscrire quelques points en WEC.

Conservant le même programme pour l'année suivante, Berthon connaît une saison 2009 plus fructueuse. En FR2.0 WEC, le pilote Epsilon Euskadi monte sur le podium du championnat, grâce à une ribambelle de places d'honneur et à une victoire à Spa-Francorchamps. Seuls Albert Costa et Jean-Éric Vergne le devancent. Il obtient également une belle sixième place en Eurocup FR2.0, fort d'une victoire lors de la manche d'ouverture à Barcelone. Dans un championnat également remporté par Costa devant Vergne, Berthon se classe juste devant un certain Kevin Magnussen.

Dans la cour des grands

L'Auvergnat fait ensuite ses classes dans la catégorie reine des World Series by Renault, la Formule Renault 3.5. Portant son choix sur l'équipe Draco Racing, Berthon connaît une première saison très satisfaisante avec la septième place du classement grâce à quatre podiums ; il est quatrième rookie. Le point d'orgue de sa saison est sa victoire à Magny-Cours, son circuit de coeur, où il profite du drive through infligé à Daniel Ricciardo puis résiste aux assauts de l'Australien en fin de course.

Berthon dispute la saison 2011 dans la même discipline, cette fois chez ISR aux côtés de ce même Ricciardo. L'année est difficile : tandis que l'Australien finit dans le top 2 une fois sur deux, le Français n'obtient de bons résultats qu'au meeting de Silverstone, où il finit deux fois quatrième et est promu à la troisième place de la deuxième course lorsqu'Alexander Rossi est disqualifié.

Cette saison en demi-teinte, qu'il considère comme un "accident de parcours", ne l'a pas empêché d'obtenir ses premiers essais en Formule 1, chez HRT. Sur le circuit d'Abu Dhabi, Berthon se montre plus rapide que les pilotes Virgin, Robert Wickens et Charles Pic, bien qu'il soit trop grand pour être à l'aise dans le cockpit de la monoplace espagnole : les premiers tours de roue sont donc encourageants.

Pour 2012, Berthon se dirige vers la compétition concurrente de la FR3.5 : le GP2. Il intègre Racing Engineering, une équipe compétitive, et obtient plusieurs places d'honneur, dont deux podiums lors des courses sprint de Barcelone et du Hungaroring. Logiquement dominé par son expérimenté coéquipier Fabio Leimer, qui dispute alors sa troisième saison dans la discipline, Le Français se classe tout de même douzième du classement général avec 60 points ; il est également troisième rookie derrière James Calado et Felipe Nasr.

Éléments perturbateurs

Malheureusement pour Berthon, les deux saisons de GP2 suivantes, se passent beaucoup moins bien au sein d'équipes peu compétitives. En 2013, chez Trident, il ne marque de points qu'au Hungaroring, où la grille inversée lui permet de partir en pole position de la course sprint ; il convertit cette pole position en succès avec brio dans un cavalier seul qui le voit finir la course avec une quinzaine de secondes d'avance sur la troisième place. Seul Mitch Evans rivalise avec lui ce jour-là.

Pour 2014, le Français rejoint Venezuela GP Lazarus. Là encore, les temps sont difficiles : en début de saison, c'est notamment un manque de confiance en ses freins qui lui coûte un peu de performance. Depuis, les progrès sont néanmoins visibles : Berthon a marqué des points lors des deux derniers meetings, en Allemagne et en Hongrie, et espérera monter sur le podium d'ici la fin de l'année pour ne pas connaître sa première saison 'blanche'.

Berthon a également fait un pas de plus vers la Formule 1, rejoignant le fraîchement créé Development Driver Program de Caterham F1 Team, notamment grâce à la présence de son manager Manfredi Ravetto au sein du nouveau management de l'écurie. Le jeune Puydômois devrait ainsi avoir l'occasion de tester la CT05 d'ici la fin de la saison et pourrait, pourquoi pas, briguer un baquet de titulaire pour 2015. L'Auvergne attend un pilote de Formule 1 depuis 1980, Nathanaël Berthon sera-t-il celui-ci ?

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