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Quitter Ferrari ne serait "pas très éthique" pour Haas

Malgré les difficultés de son motoriste, l'écurie Haas fait preuve de fidélité.

Charles Leclerc, Ferrari SF1000, Romain Grosjean, Haas VF-20

Charles Leclerc, Ferrari SF1000, Romain Grosjean, Haas VF-20

Mark Sutton / Motorsport Images

Les temps sont durs pour Ferrari. Handicapée par l'accord confidentiel trouvé avec la FIA à l'intersaison, la marque au cheval cabré peine désormais à s'extirper de la Q1. Les monoplaces qu'elle propulse sont de plus en plus en difficulté : les six voitures à moteur Ferrari n'ont marqué que 15 points sur les quatre derniers Grands Prix, contre 145 pour les six Mercedes, 107 pour les quatre Renault et 100 pour les quatre Honda.

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Haas F1 Team et Alfa Romeo souffrent clairement de ce manque de puissance, cantonnés au fond de grille, mais l'écurie américaine est bien consciente de ce qu'elle doit à Ferrari, à qui elle achète autant de pièces que ne le permet la réglementation depuis ses débuts en Formule 1 en 2016. Ainsi, son directeur d'équipe Günther Steiner n'a pas l'intention de tourner le dos à Maranello.

"Je suis partisan de la loyauté, tout comme Gene [Haas]", déclare Steiner. "Ils ont joué un rôle crucial pour nous mener là où nous sommes, et ils ont fait du bon travail en ce sens. Ils sont un peu en difficulté actuellement, comme nous le savons évidemment, mais j'espère que ce sera une difficulté à court terme, et qu'ils s'en sortiront. Ferrari a toujours rebondi. Partir au premier obstacle, je trouve que ce n'est pas très éthique, car sans eux, nous ne serions pas là. Je ne l'oublie pas."

Guenther Steiner, Team Principal, Haas F1 et Mattia Binotto, Team Principal Ferrari dans la conférence de presse

Le contrat liant Haas à Ferrari va néanmoins expirer fin 2021, et Renault pourrait représenter une option pour la petite équipe de Banbury : le Losange n'aura plus de client moteur à partir de l'an prochain, McLaren rejoignant le giron Mercedes. Il y a néanmoins un obstacle de taille à l'adoption d'un autre motoriste par Haas : la conception et la production du châssis est menée par Dallara, de l'autre côté des Alpes.

"Il nous faut voir d'autres opportunités aussi, mais les autres opportunités sont très compliquées pour nous car nous avons une partie de nos infrastructures en Italie", souligne Steiner. "Il nous faudrait tout déménager en Angleterre, et ça n'est pas gratuit. Pour l'instant, pour nous, travailler dur avec Ferrari sur l'avenir et ne pas se laisser distraire est la meilleure solution. Cela dit, si un motoriste veut venir nous parler d'une unité de puissance gratuite, nous l'écouterons volontiers !"

Quant à Cyril Abiteboul, directeur de Renault F1 Team, il tempère également l'éventualité d'un nouveau partenariat moteur : "Nous ne cherchons pas activement. Nous pensons que ce serait bienvenu maintenant que nous avons un plan et un engagement sur le long terme en F1, et nous sommes ouverts aux opportunités. Mais ce n'est pas comme si nous cherchions activement des opportunités simplement parce que nous avons été impliqués dans de nombreux accords clients. Et il n'est toujours pas si évident que cela apporte quelque chose de vraiment nécessaire afin d'atteindre les objectifs sportifs."

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