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Racing Point : "Pérez est à l'apogée de sa carrière"

Directeur technique de l'écurie Racing Point, Andrew Green ne tarit pas d'éloges sur son pilote Sergio Pérez et relate l'un de ses plus beaux exploits.

Le troisième, Sergio Perez, Force India fête son podium dans le Parc Fermé

Le troisième, Sergio Perez, Force India fête son podium dans le Parc Fermé

Sutton Motorsport Images

Voilà dix ans qu'Andrew Green a rejoint Racing Point (anciennement Force India) en tant que directeur d'équipe, et le technicien anglais a déjà collaboré avec Sergio Pérez pendant six saisons complètes. Depuis le début de l'ère turbo hybride, le Mexicain est monté sur le podium à cinq reprises, bien davantage que tout autre pilote en dehors des top teams. Et s'il parvient à obtenir de tels résultats, c'est en grande partie grâce à son excellente gestion des pneus, ce qui lui vaut les louanges de sa direction.

"Je pense qu'il est extrêmement sous-estimé", déclare Green au sujet de son pilote dans le podcast Beyond The Grid. "Il est absolument à l'apogée de sa carrière. Rien ne le perturbe. Son feedback est toujours exceptionnel – sa capacité mentale à piloter la voiture et son feedback sur ce que fait la voiture. Et le dimanche après-midi, pour moi, il est l'un des meilleurs. Niveau gestion des pneus, il fait partie des deux ou trois meilleurs sur la grille. Je pense qu'il n'y en a pas beaucoup qui sont capables de faire mieux. Et il y en a qui peuvent probablement l'égaler, mais il a juste ce feeling, quand il aborde un virage. Il sent ce que fait le pneu, ce dont il a besoin. Sa maîtrise de l'accélérateur en sortie de virage est simplement remarquable. C'est comme s'il avait le 'traction control' intégré en lui."

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"Je pense qu'il comprend que sa faiblesse, ce sont les qualifications. Mais c'est en partie parce qu'il aime régler la voiture pour son style de pilotage le dimanche après-midi. Et ce n'est pas toujours la meilleure manière de régler la voiture pour le samedi après-midi. Mais il n'en démord pas. 'C'est comme ça que je veux faire'. Et je pense qu'il prouve régulièrement avoir raison. Parfois, il en fait trop et nous nous retrouvons à faire une mauvaise performance le samedi et le dimanche, mais c'est très rare. Très rare. Il aime un certain réglage, il aime un certain équilibre. Et il est parfois vraiment difficile de tirer le meilleur de la voiture le samedi avec ce type d'équilibre."

Azerbaïdjan 2018, un exploit emblématique

Les deux derniers podiums de Pérez sont survenus sur le circuit urbain de Bakou, en 2016 et en 2018. Or, la deuxième fois, Force India était au bord d'un naufrage financier finalement survenu trois mois plus tard. Pourtant, Esteban Ocon et Pérez sont parvenus à se qualifier septième et huitième, juste derrière les top teams ; en course, le Mexicain a capitalisé sur l'accrochage des Red Bull et sur la crevaison de Valtteri Bottas pour s'offrir la troisième place, non sans avoir doublé à la régulière la Ferrari de Sebastian Vettel.

Sebastian Vettel, Ferrari SF71H and Sergio Perez, Force India VJM11

"Nous avions compris quelque temps plus tôt que nous étions très faibles dans un certain type de virage", analyse Green au sujet de la Force India VJM11. "La voiture a été faible dans ce type de virage pendant un bon moment. Et cela nous a pris un certain temps pour résoudre ce problème grâce au développement. Mais si nous étions faibles dans un type de virage, c'est parce que nous étions incroyablement compétitifs dans un autre type de virage. Et il se trouve que Bakou était plein de virages que la voiture adorait. Complètement plein. Et nous avions Checo [Pérez], qui adore ce circuit. Il pourrait piloter une tondeuse à gazon et obtenir un bon résultat quand même. Associez ces deux facteurs, et nous nous disions forcément que s'il y avait un endroit où nous allions signer un résultat cette saison-là, c'était probablement Bakou."

Il adore ce circuit. Il pourrait piloter une tondeuse à gazon et obtenir un bon résultat quand même.

Andrew Green au sujet de Sergio Pérez et Bakou

"Certes, il faut un peu de chance. Il faut survivre à ces premiers tours. Mais une fois que Checo prend le rythme le dimanche après-midi, il fait absolument partie des meilleurs. Je pense qu'il fait partie des rares pilotes qui excellent vraiment quant à la gestion des pneus et savent lire la voiture, comprendre ce qu'il faut faire avec les pneus, pendant combien de temps il faut les économiser, quand est-ce qu'on peut commencer à attaquer. Parfois, il faut attaquer pour maintenir les pneus en vie. C'était en partie le cas à Bakou : il y avait une phase de graining qu'il fallait traverser en maintenant de la température dans l'un des essieux."

"Alors que l'on se rapprochait de l'arrivée, c'était de plus en plus enthousiasmant : 'Ok, on pourrait bien signer un résultat ici, il nous faut commencer à penser à la gestion d'autres domaines de la voiture pour être sûrs de ne pas dépasser la limite'. Mais c'était une sensation géniale. Nous n'avions quasiment pas d'argent, une grande partie de la voiture venait de celle de l'année précédente, qui venait elle-même de l'année d'avant… Il y avait énormément de choses que nous ne pouvions pas vraiment faire en ce qui concerne le développement. Mais nous savions avoir une opportunité de signer un bon résultat sur ce circuit. Et Checo et l'équipe l'ont fait à la perfection."

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