Räikkönen, un homme dans le vent à Silverstone
Les difficultés rencontrées dès vendredi par Ferrari se sont confirmées en qualifications à Silverstone, où les deux SF16-H n’ont pas été en mesure de devancer les deux Red Bull.
Photo de: XPB Images
Kimi Räikkönen, cinquième à l’issue d’une séance dans laquelle il a frôlé la correctionnelle avec un tête-à-queue et une seconde erreur en Q2, a été le meilleur représentant de l’équipe de Maranello.
Devancer son coéquipier Sebastian Vettel est une maigre consolation pour le Finlandais, dont le baquet pour 2017 a été confirmé hier par la Scuderia. Néanmoins, le Champion du monde 2007 ne cache pas qu’il s’attendait à de telles difficultés sur le circuit britannique.
"Cinquième et sixième, ce n’est pas ce que nous voulons. Nous ne sommes pas satisfaits de là où nous avons terminé aujourd’hui, mais c’est le mieux que nous pouvions faire", commente-t-il. "Nous connaissons nos limites sur ce circuit, où nous avons du mal. Le tracé et les conditions ne rendent pas les choses faciles pour nous, et nous sommes un peu bloqués dans ce que nous pouvons faire."
"Avec le set-up que nous avons, nous ne pouvons pas changer grand-chose, et ça ne nous aidera pas car il y a certaines choses avec lesquelles nous avons du mal en termes de maniabilité. Ça n’a pas été facile et ça n’est pas idéal, mais comme je l’ai dit, c’est ainsi. Est-ce le circuit ou les conditions ? C’est davantage à cause des conditions que nous avons du mal."
Difficile à corriger
Ces conditions dont parle Räikkönen, elles proviennent avant tout du vent très présent et visiblement très gênant pour l’équilibre de la monoplace italienne à Silverstone. Sans forcément entrer dans les détails, il insiste sur l’impact visiblement énorme que ces conditions ont sur le fonctionnement de la SF16-H, tout comme les températures peu élevées peuvent avoir une incidence sur le comportement pneumatique.
"Je crois que c’est le vent", confirme-t-il. "Nous avons besoin de plus d’appui pour mettre la voiture au sol, et ça change le comportement des pneus et d’autres choses bien plus faciles à dire qu’à faire. Quand on vient dans ce type d’endroit, qu’il faut de bons appuis aéro, ça fait une assez grande différence… C’est comme ça. Nous connaissons nos faiblesses et nous travaillons dessus, mais ce n’est pas un domaine facile à corriger. "
Ferrari est-elle cependant la seule équipe à souffrir à ce point des rafales qui soufflent ce week-end ?
"Je n’ai pas piloté les autres voitures, alors c’est impossible de dire si quelqu’un d’autre souffre du vent", répond Räikkönen. "Il faut aller dans une certaine direction, et malheureusement on souffrira à certains endroits, et certaines voitures souffriront plus que d’autres. Il y a beaucoup de vent ici, c’est mieux que l’an dernier, mais nous manquons d’appui dans l’ensemble et quand on est à la limite de l’adhérence ça n’aide pas. Ce n’est pas un circuit facile pour la voiture, avec des conditions plutôt fraîches."
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