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Ramírez - "McLaren est en train de se détruire"

Un excès de politique et un manque de passion : voici le cocktail qui tire McLaren vers le bas, selon Jo Ramírez, coordinateur de la légendaire écurie britannique de 1984 à 2001.

Fernando Alonso, McLaren MP4-31

Fernando Alonso, McLaren MP4-31

McLaren

Fernando Alonso, McLaren MP4-31 au départ
Giorgio Piola avec la McLaren MP4/2 d'Alain Prost, lors du GP du Brésil 1984
Jost Capito, CEO de McLaren
Jenson Button, McLaren MP4-31, abandonne après un bris de sa suspension
Jo Ramirez
Fernando Alonso, McLaren
Ron Dennis, président exécutif de McLaren sur la grille
Fernando Alonso, McLaren

McLaren n'a plus remporté la moindre course depuis la victoire de Jenson Button au Grand Prix du Brésil 2012, et vient de connaître statistiquement ses deux pires saisons depuis plus de 35 ans, principalement en raison des difficultés rencontrées par le motoriste Honda pour son retour. Aucun pilote McLaren n'est monté sur le podium depuis le Grand Prix d'Australie 2014.

Le management de l'écurie a récemment été remanié, avec le départ du président Ron Dennis, poussé vers la sortie, et d'un Jost Capito qui venait tout juste de rejoindre l'équipe en tant que PDG. Directeur du marketing, Ekrem Sami a démissionné du conseil d'administration, même s'il fait toujours partie du management. Quant aux arrivées, Zak Brown a été nommé directeur exécutif.

Membre emblématique de l'écurie pendant près de deux décennies, Jo Ramírez s'attriste de la situation actuelle, évoquant ce manque de passion et cet excès de politique.

"Malheureusement, McLaren est dans une situation très délicate, parce qu'il y a beaucoup de politique", déclare Ramírez sur les ondes de la radio espagnole COPE. "Jost Capito est parti. Chez McLaren, les gens plaçaient beaucoup d'espoirs en lui. Il y a passé quelques mois, et il y avait tellement de politique qu'il ne l'a pas supporté, et il est parti."

"Ekrem Sami fait toujours partie du management, mais plus du conseil d'administration. Il y a beaucoup de choses qui attristent les gens chez McLaren. À Londres, j'ai déjeuné avec un ami qui travaille encore chez McLaren, et il m'a dit qu'il était triste, parce que tout le monde continue à travailler, mais il n'y a pas de passion. Ils ont un emploi, et il doivent gagner leur vie, mais ce n'est pas la même passion qu'avant pour ce travail. Il y a beaucoup de gens chez McLaren qui étaient des adeptes de Ron."

Ramírez a toutefois bon espoir que la situation s'améliore dans les mois qui viennent, d'autant que la nouvelle réglementation technique représente une opportunité non négligeable pour la structure de Woking de faire son retour à l'avant de la grille.

"Quand McLaren va lancer la nouvelle voiture et que les choses se tasseront, ça ira mieux", prédit le Mexicain. "C'est quelque chose dont Fernando est conscient."

"Personne n'est parfait. Ron a commis beaucoup d'erreurs, et c'est pour ça qu'il est parti. Nous verrons si le nouveau management peut redonner vie à ce grand nom, car nous, qui y étions, sommes très attristés par ce qui se passe. Ils sont en train de se détruire."

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