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Red Bull propose un Grand Prix hors championnat à grille inversée

Avec une pandémie de COVID-19 qui a chamboulé la saison 2020 de Formule 1, les idées sont nombreuses pour le calendrier à l'avenir, mais elles ne font pas toujours l'unanimité.

George Russell, Williams FW43, Romain Grosjean, Haas VF-20, et Alex Albon, Red Bull Racing RB16

Andy Hone / Motorsport Images

Pour disposer d'un programme assez fourni en 2020, la Formule 1 a été contrainte d'organiser deux Grands Prix sur certains circuits, à savoir le Red Bull Ring, Silverstone et Bahreïn. Il avait été proposé que sur chacune de ces pistes, la séance qualificative du second week-end soit remplacée par une course à grille inversée selon le classement du championnat. La tardiveté du projet signifiait toutefois que l'unanimité était nécessaire, et Mercedes y avait mis son veto.

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La course de Monza s'est néanmoins avérée passionnante lorsque l'AlphaTauri de Pierre Gasly, la Racing Point de Lance Stroll et les Alfa Romeo se sont artificiellement retrouvées à l'avant du peloton. Dans un contexte où la Formule 1 rend visite à de nouvelles pistes telles que le Mugello et le Nürburgring en raison des difficultés à voyager hors d'Europe et où les circuits candidats à une place au calendrier 2021 sont toujours aussi nombreux, Christian Horner juge qu'il pourrait être opportun d'innover avec la grille inversée.

"S'il y avait l'occasion d'organiser une course hors championnat, si l'on pouvait essayer quelque chose de ce genre, ce serait très intéressant d'en voir le résultat", estime le directeur de Red Bull Racing. "Le problème, c'est que si on n'essaie pas quelque chose, on ne peut pas savoir. On peut très facilement s'enliser dans une routine où l'on dit que c'est ridicule, que ça ne marcherait pas, et le puriste en moi dit pareil. Mais parfois, dans la vie, il faut essayer des choses et voir ce que ça donne."

"Si cela pouvait être fait d'une manière qui n'affecte pas le championnat, car je ne vois pas comment les règles pourraient changer pour une course, nous avons tous ces super nouveaux circuits qui veulent des courses cette année et pour lesquels nous n'aurons pas de place à l'avenir. Si l'un d'entre eux était sélectionné pour tester quelque chose de complètement différent, qu'aurions-nous à perdre ?"

L'idée de Horner, qui n'a rien de concret pour l'instant, ne fait pas l'unanimité. Andreas Seidl, par exemple, ne soutient "absolument pas" la grille inversée. "Nous devons simplement accepter et respecter ce qu'a fait Mercedes ces dernières années pour bâtir cette domination", affirme le directeur de l'écurie McLaren au sujet de l'écurie sextuple Championne du monde en titre.

Lando Norris, McLaren MCL35, Valtteri Bottas, Mercedes F1 W11

"Je suis conscient que l'année prochaine va être une année d'intérim, probablement sans grand changement, du moins dans la hiérarchie à l'avant de la grille. Mais comme je l'ai dit, tout ce qui entre en jeu à partir de 2022 avec le plafond budgétaire et la nouvelle réglementation technique aidera à resserrer la grille pour avoir plus de compétition. C'est positif, et c'est pourquoi nous pensons qu'il serait mauvais d'introduire maintenant une imprévisibilité artificielle."

Seidl s'oppose également au fait d'essayer ce format lors d'une course hors championnat, jugeant que ce n'est "simplement pas nécessaire". Avec la nouvelle structure décisionnaire de la Formule 1, il suffirait toutefois que huit écuries soutiennent ce projet pour l'entériner.

La question du calendrier se pose d'autant plus qu'avec un retour à Imola et au Nürburgring ainsi que la "découverte" du Mugello et de Portimão (où la F1 avait fait des tests par le passé), les écuries relèvent des défis qui pimentent la saison 2020. À l'avant comme à l'arrière de la grille, certains directeurs d'équipe prônent davantage de variété dans la composition du calendrier afin de créer plus d'incertitude en piste.

"Je pense que c'est un nouveau concept intéressant", dit Toto Wolff, directeur de Mercedes AMG F1, d'une éventuelle rotation. "On voit certainement davantage de vulnérabilité. Les écuries arrivent avec peu de connaissances sur ces circuits, et on voit que les performances sont très différentes par rapport aux pistes où nous allons souvent."

Daniel Ricciardo, Renault F1 Team R.S.20, à la lutte avec  Valtteri Bottas, Mercedes F1 W11, devant Alex Albon, Red Bull Racing RB16, et Sergio Perez, Racing Point RP20

Günther Steiner, qui est à la tête de Haas F1 Team, a été enthousiasmé par le Grand Prix de Toscane au Mugello. Par conséquent, il approuve : "Je ne sais pas si c'était si passionnant parce que c'était nouveau ou si ça pourrait l'être chaque année. Si l'on faisait une rotation, il pourrait y avoir un peu de cette nouveauté chaque fois que nous allons quelque part. J'y suis complètement favorable. J'aime le changement. Si on fait toujours la même chose, on connaît toujours le résultat."

Une chose est sûre : l'enchaînement de 17 Grands Prix en cinq mois à peine s'avère difficile pour tous ceux qui travaillent en Formule 1, en particulier les mécaniciens. Les triple-headers, séries de trois courses en autant de week-ends, se sont multipliés au début de ce calendrier remanié.

"J'espère que nous n'allons pas conserver les triple-headers l'an prochain", commente Max Verstappen. "Je pense que c'est un peu trop. Bien sûr, il faut l'accepter en ce moment, nous avons besoin de caser les courses, donc nous faisons de notre mieux. Mais trois triple-headers d'affilée, je pense que c'est la limite."

Bien que ce programme chargé rappelle à George Russell les bons souvenirs de son enfance en karting, l'Anglais est d'accord avec Verstappen, inquiet pour la santé de ses collègues : "Je suis désolé pour l'équipe, elle le sent. C'est vraiment dur pour ceux qui font un triple-header loin de chez eux, qui voyagent en avion entre toutes les courses. J'adore ça, mais c'est un sport d'équipe et je pense à tous ceux qui travaillent quotidiennement en ce moment." Au moins y a-t-il désormais un peu de répit avec seulement deux Grands Prix entre la Toscane, le 13 septembre, et le Portugal, le 25 octobre. Des courses toutes les deux semaines, "à l'ancienne" !

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