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Red Bull aura enfin un "mode qualifs" grâce à Honda

Déplorant l'absence du fameux "mode fête" sur l'unité de puissance Renault ces dernières années, Red Bull Racing en disposera sur le bloc Honda 2019. L'écurie autrichienne met une fois de plus en avant les estimations positives quant aux futures performances.

Max Verstappen, Red Bull Racing RB14, devanr Pierre Gasly, Toro Rosso STR13

Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images

Pour la première fois depuis le début de l'ère hybride, Red Bull Racing profitera en 2019 d'un mode permettant de pousser, le temps d'un tour rapide, son unité de puissance au-delà des limites habituelles. C'est ce qu'affirme Helmut Marko en évoquant les chiffres toujours encourageants sur lesquels s'appuie ardemment l'écurie autrichienne en vue de la saison à venir.

Plus communément baptisé "mode fête", ce réglage qui permet de tirer la quintessence du moteur en qualifications a beaucoup fait parler ces deux dernières saisons, durant lesquelles il a été utilisé chez Mercedes puis chez Ferrari. En revanche, Renault n'en a jamais disposé jusqu'à présent, et on ignore si ce sera le cas avec la future unité de puissance conçue à Viry-Châtillon.

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Pour Red Bull, la question ne se pose plus, puisque Honda a visiblement assuré son nouveau partenaire exclusif (qui forme le tandem bien connu avec Toro Rosso) de disposer de cette possibilité cette année. Pour la plus grande joie des dirigeants de Milton Keynes, qui ne cessent de mettre en avant les estimations en leur possession pour convaincre du bon choix qui a été fait en quittant Renault pour le motoriste nippon. 

"Les chiffres nous rendent vraiment optimistes, y compris en ce qui concerne l'amélioration des performances", annonce Helmut Marko à Motorsport.com. "Pour la première fois, nous pouvons aussi profiter d'un 'mode fête' ! Le moteur Honda est déjà légèrement au-dessus du moteur Renault. Si l'on combine nos données GPS avec les données fournies par Honda, nous serons dans la zone de Mercedes et Ferrari."

"Bien sûr, ils ne dorment pas non plus. Mais ils sont déjà à un niveau si élevé qu'ils ne peuvent plus faire de si grands sauts de performance. Même si nous devions être 10 ou 15 kW derrière, ce n'est pas différent de ce qu'il en était durant l'ère du V8 Renault. Nous pouvons rattraper ça [avec le châssis]." 

La fiabilité sacrifiée ?

Des logos Red Bull et Honda sur le côté d'un camion Toro Rosso

L'optimisme récurrent sur la question du changement de moteur ne gomme pas pour autant d'autres inquiétudes. Mais ces dernières sont totalement assumées par le clan Red Bull. En délicatesse sur le plan de la fiabilité depuis son retour en Formule 1 en 2015, Honda ne va pas pouvoir tout résoudre d'un coup de baguette magique en dépit de ses récents progrès, et l'écurie au taureau rouge s'attend à en souffrir. Un risque à prendre en compte et à calculer du mieux possible pour le gérer sur l'ensemble d'une saison.

"Nous sommes conscients que ce sera probablement difficile avec la fiabilité", reconnaît Helmut Marko. "Il est très probable que nous ne pourrons pas faire toute la saison avec trois moteurs. Mais si l'on choisit les bons circuits, on peut être de retour aux avant-postes en quelques tours. Ce sera le concept : accepter sciemment des pénalités moteur si nécessaire."

Dans le tumulte des relations tendues avec Renault au cours des dernières saisons, Marko rappelle que les dirigeants de Red Bull ont toujours été "dépeints comme des grands pleurnicheurs", mais justifie cette posture. Dans le discours du giron autrichien, prime est faite à la performance, coûte que coûte. 

"[Avec Renault] nous étions dans la catégorie B dès le début", assène le conseiller spécial de Red Bull. "Il nous manquait 70 chevaux en qualifications. En fonction du circuit, ça pouvait être moins, mais en moyenne, nous étions toujours au moins 40 chevaux derrière. Nos données GPS montrent clairement ce que nous perdions en ligne droite et ce que nous gagnions dans les virages. Quand la puissance de Ferrari était à son maximum, la différence était encore plus extrême."

Propos recueillis par Scott Mitchell  

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