Red Bull "loin du niveau optimal" avec son châssis
Réputée pour les qualités intrinsèques de ses monoplaces, l'équipe Red Bull Racing a pourtant encore beaucoup de chemin à parcourir avec sa monoplace 2019. Selon Helmut Marko, le châssis RB15 est très largement perfectible lors des Grands Prix à venir.
Photo de: Sam Bloxham / Motorsport Images
Forte d'un premier podium avec Honda à Melbourne, dithyrambique sur les relations avec son nouveau motoriste, l'écurie Red Bull Racing estime néanmoins que de nombreuses choses sont encore à améliorer. Et d'après Helmut Marko, les efforts doivent se concentrer sur le châssis de la RB15.
"Nous avons connu un week-end idéal à Melbourne en ce qui concerne les moteurs", estime le consultant spécial de Red Bull auprès de Motorsport.com. "Le moteur a fonctionné sans problème du premier jour jusqu'à la course. L'adaptation, le comportement, tout était bien. Concernant le châssis, nous avons encore des déficits. Dans une certaine mesure, c'est certainement parce que nous n'avions jamais utilisé le package complet à Barcelone, car Gasly avait détruit les pièces essentielles dont nous n'avions qu'un exemplaire."
"Nous avons laissé l'agacement nous emporter et nous sommes allés trop loin dans la mauvaise direction avec le set-up [en Australie]. On peut le voir lors de la troisième séance d'essais libres avec Verstappen. Dans les virages 3 et 4, les roues devenaient folles, il laissait des traces noires sur la piste à cet endroit. C'était comme une voiture de Rallycross. Nous sommes également loin du niveau optimal de ce que le châssis peut faire. Mais il n'y a rien qui ne puisse pas être corrigé dans un court laps de temps."
La manche d'ouverture en Australie a fait place à des sentiments mitigés, entre la satisfaction du podium, démontrant que Honda saurait répondre présent cette année, et l'écart constaté avec Mercedes, supérieur à 20 secondes à l'arrivée. Comme tout le monde, Helmut Marko demeure prudent quant à la hiérarchie vue sur l'Albert Park et attend le rendez-vous de Bahreïn ce week-end pour tenter d'y voir plus clair.
"Peut-être que Mercedes ne sait même pas pourquoi ils étaient si loin devant à Melbourne", s'interroge l'Autrichien. "On va appeler ça l'effet Melbourne. La température de piste était entre 40 et 44 degrés, soit 15 de plus qu'à Barcelone. Je pense que nous ne verrons le véritable équilibre que sur les circuits à venir, qui sont plus significatifs, comme Bahreïn et la Chine."
Propos recueillis par Christian Nimmervoll
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