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Qui mènera d'éventuelles négociations entre Red Bull et Renault ?

Si Red Bull se tourne – de son plein gré ou non – vers Renault pour une fourniture moteur à partir de la saison 2022 de Formule 1, les discussions pourraient avoir lieu au plus haut niveau de la hiérarchie des deux groupes.

Cyril Abiteboul, Directeur du Management, Renault F1 Team, est interviewé par Simon Lazenby, Sky TV, et Anthony Davidson, Sky TV, sur Sky Sports F1

Cyril Abiteboul, Directeur du Management, Renault F1 Team, est interviewé par Simon Lazenby, Sky TV, et Anthony Davidson, Sky TV, sur Sky Sports F1

Steven Tee / Motorsport Images

Honda ayant annoncé son retrait au terme de la saison 2021, les options de Red Bull Racing et de la Scuderia AlphaTauri se font rares. Mercedes, qui fournit déjà ses moteurs à quatre équipes, a déjà indiqué qu'adopter des clients supplémentaires n'était pas envisageable. Reste d'une part Ferrari, et d'autre part Renault, que la réglementation contraindra à équiper ces deux écuries si elles ne trouvent pas de partenaire.

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Pour l'instant, la piste privilégiée de la marque au taureau est de conserver les groupes propulseurs nippons malgré le départ de Honda, demandant au passage un gel moteur à partir de 2022. Ce scénario serait forcément idéal pour Red Bull mais requiert de nombreux accords, et des discussions devraient quand même avoir lieu avec Renault, malgré le divorce peu cordial entre les deux parties il y a deux ans.

Le nouveau PDG du Losange, Luca de Meo, a justement été aperçu dans le motorhome Red Bull dimanche dernier, en compagnie de Cyril Abiteboul (directeur de Renault F1 Team), Christian Horner (directeur de Red Bull Racing) et Helmut Marko (conseiller sportif de Red Bull).

"Si vous me demandez le niveau de la discussion, je pense que Helmut a toujours été mon point de contact", fait savoir Abiteboul, interrogé par Motorsport.com. "Je m'attends à ce qu'il le reste. Cela dit, vous avez raison, Dietrich Mateschitz [copropriétaire de Red Bull, ndlr] connaît Luca de Meo. Peut-être qu'il y aura des discussions de leur côté."

Daniel Ricciardo, Renault F1 Team R.S.20, Alex Albon, Red Bull Racing RB16, et Esteban Ocon, Renault F1 Team R.S.20, au départ

"À ce stade, il n'y a pas de discussions. Je pense tout d'abord que Red Bull subit encore le contrecoup de l'annonce de Honda, que certaines personnes chez Red Bull pourraient avoir découverte sur le coup – ce n'est pas clair à mes yeux. Bref, je pense qu'ils s'efforcent encore de faire le point et de comprendre leurs options. Le moment venu, j'imagine qu'ils étudieront ce que la réglementation leur permet de faire."

"Comme je l'ai dit à de nombreuses reprises, nous connaissons cette règle [obligeant potentiellement Renault à équiper Red Bull], mais nous savons aussi que ce n'est pas avant mi-mai que l'on pourra nous demander de fournir un moteur à quelque équipe qui n'aura pas de contrat en vigueur pour 2022. Dieu sait ce qui peut arriver d'ici mi-mai."

Actuel pilote Renault après avoir couru pour Red Bull de 2014 à 2018, Daniel Ricciardo a été un témoin privilégié des tensions entre le Losange et la marque au taureau. Il doute pour autant que cela représente un obstacle à une nouvelle union entre les deux parties.

"Ce n'est évidemment pas à moi de décider ce qu'il va en être, mais je pense que c'est faisable", estime pour sa part l'Australien, qui partira chez McLaren en 2021. "Il y a les émotions, il y a le business et il y a le temps. Avec le temps, beaucoup de blessures cicatrisent. S'ils avaient des différends il y a quelques années, je ne pense pas que ce sera le cas éternellement. Si cela se concrétise à l'avenir, je pense qu'ils peuvent retrouver une bonne relation de travail. Je n'ai jamais fait l'expérience de quelque chose d'irréparable, je ne suis donc pas inquiet pour eux s'ils font ça. Je pense qu'ils feront avec."

Daniel Ricciardo, Renault F1 et Max Verstappen, Red Bull Racing dans le parc fermé

L'adoption des unités de puissance Honda par Red Bull avait été l'un des facteurs du départ de Ricciardo, car le motoriste japonais restait sur quatre saisons assez difficiles de 2015 à 2018, et l'intéressé avait alors fait part de son inquiétude quant aux "inconnues" que représentait ce nouveau partenariat. Il ne se réjouit pas pour autant de voir ces craintes devenir en partie réalité.

"Cela n'a honnêtement rien de personnel pour moi. Je ne saute pas de joie en disant 'regardez, j'avais raison'. Pas du tout. J'ai maintenu une très bonne relation avec Red Bull et beaucoup de personnes au sein de l'équipe, malgré ma décision. Je n'ai jamais voulu les voir en difficulté ou en souffrance. Ils ont désormais une décision à prendre pour la suite. Je ne vois pas vraiment ça comme une victoire ou une défaite personnelle. C'est simplement la nature de ce sport. J'espère qu'ils vont trouver une solution, une bonne, et qu'ils vont se maintenir à flot et continuer de devenir un rival pour nous autres", conclut-il.

Avec Adam Cooper, Luke Smith et Ronald Vording

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