Renault - À Montréal pour oublier le "mauvais moment" de Monaco
Après un week-end monégasque à oublier, le staff de l'écurie Renault Sport F1 veut se concentrer sur la course à venir sur le circuit Gilles-Villeneuve de Montréal.
Photo de: XPB Images
La course du Grand Prix de Monaco a vu les deux Renault R.S.16 finir dans les murs du tracé de la Principauté, Jolyon Palmer étant piégé par les bandes blanches d'un passage piéton au moment du départ lancé, y abîmant son châssis, et Kevin Magnussen se faisant surprend à Mirabeau, y laissant son aileron avant.
Le directeur général de Renault Sport Racing, Cyril Abiteboul ne tient pas vraiment à s'étendre sur ce double abandon. "Il est parfois préférable d’aller de l’avant plutôt que de trop revenir sur la dernière course. Avec de nombreux problèmes cette année, Monaco ne nous a pas souri et il vaut donc mieux se concentrer sur le Canada."
"Un certain nombre de raisons nous rendent optimistes pour Montréal, la principale étant que, pour la première fois, nos deux pilotes bénéficieront de la nouvelle évolution du groupe propulseur. Celui-ci s’est bien comporté à Monaco, mais nous devrions en voir le plein bénéfice sur ce circuit beaucoup plus typé ‘moteur’. Tout le monde est également très motivé pour mettre le mauvais moment monégasque derrière nous et nous battre pour des places beaucoup plus représentatives."
Frédéric Vasseur, directeur de la compétition de Renault Sport Racing, a voulu quant à lui chercher les points positifs du dernier week-end de course. "Le principal est la spécification B du groupe propulseur qui fonctionne bien tout en nous offrant du potentiel à l’avenir. C’est un gros pas en avant pour la performance, tant sur les chiffres de puissance que sur la maniabilité. La fiabilité était aussi au rendez-vous et nous nous réjouissons de ces progrès."
Reparti de zéro
Mais les points négatifs sont tout de même nombreux. "Il est vrai que Monaco n’a pas été une réussite. Nous avons quitté la Principauté avec de nombreuses pièces endommagées, nous n’avons fini la course avec aucune voiture et nous repartons bredouilles. L’épreuve a eu lieu dans des conditions difficiles comme nous l’avons vu avec Jolyon. Heureusement, il s’en est tiré indemne, même si l’on ne peut pas en dire autant de son châssis."
"Kevin avait fait un bon choix en changeant ses pneus, mais il s’est retrouvé coincé derrière Pascal Wehrlein plus longtemps que nous l’aurions voulu après son arrêt. Son rythme n’était pas mal une fois la route libre, mais Daniil Kvyat a décidé d’y mettre fin. Il était à un tour et c’était une manœuvre complètement stupide. Il est toujours compliqué d’avoir une bonne stratégie à Monaco tant on est dépendant de ce que font nos adversaires et de la difficulté d’y dépasser."
À quoi donc s'attendre au Canada ? "Espérons mieux qu’à Monte-Carlo ! Nous abordons chaque épreuve en fonction de ses caractéristiques et tout le monde est reparti de zéro après Monaco. Nous viserons donc les meilleurs résultats possibles. Nos deux pilotes disposeront de la spécification B du groupe propulseur et nous aurons également de nouvelles pièces à essayer."
"Notre essayeur Nicholas Latifi nous rejoindra pour étudier la façon dont une équipe de F1 fonctionne au cours d’un week-end de course. Nicholas a très bien entamé sa saison en GP2 Series avec un podium à Barcelone, même si son meeting monégasque était plus difficile. Il pilotera en EL1 plus tard dans l’année, sa présence au Canada est donc une préparation indispensable."
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