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Renault n'a "aucune raison" de copier le turbo séparé de Mercedes

Renault a exclu de suivre le concept de turbo séparé de Mercedes pour ses moteurs de F1, estimant que son design actuel avait suffisamment de potentiel pour réduire l'écart sur le constructeur allemand.

Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17

Photo de: Sutton Motorsport Images

Cyril Abiteboul, directeur général Renault Sport F1 avec Remi Taffin, directeur technique Renault Sport F1
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17

Mercedes est la référence en matière d'unités de puissance depuis le début de l'ère turbo hybride en 2014, et une partie de son avantage a été lié au concept unique de turbocompresseur séparé qu'elle utilise depuis le début du cycle réglementaire actuel.

L'idée de séparer le turbo et le compresseur pour les placer de chaque côté du bloc moteur principal a été copiée par Honda cette année, la firme ayant abandonné son concept originel de placement des deux éléments dans le V du moteur thermique, qui allait de pair avec l'ambition de la "taille zéro" de McLaren.

Renault a revu son unité de puissance cette année, mais en décidant de ne pas suivre le design de Mercedes, conservant ainsi les éléments du turbo à l'arrière du moteur. Et, après avoir analysé avec attention ses progrès, et le potentiel de sa nouvelle unité de puissance, Renault est convaincu que son design est suffisamment bon pour offrir la performance nécessaire à l'avenir.

"Allons-nous séparer le turbo et le compresseur l'année prochaine ? Non", explique ainsi le directeur technique moteur de Renault, Rémi Taffin, à Motorsport.com. "Notre moteur est comme il est. Nous avons décidé de le garder [le turbo] à l'arrière pour de bonnes raisons."

"Il n'y a également aucune bonne raison de le changer, car nous ne voyons pas de bénéfice sur le temps au tour du point de vue de la voiture. Donc, en ce qui concerne l'endroit où nous mettons les éléments et la façon dont nous les assemblons, ils sont où nous voulons qu'ils soient."

"Maintenant, c'est juste une question de développement continu, donc nous développons normalement. Mais il est aussi juste de dire que le véritable accent est mis sur l'ICE [moteur à combustion interne], en plus du turbo."

"C'est ce sur quoi on travaille et c'est ce que fait Mercedes, j'imagine. Ils ne passent pas trop de temps sur le système ERS, ils continuent de développer l'ICE."

Rattraper Mercedes

Ayant été contraint de se focaliser sur la résolution des problèmes de fiabilité au détriment de la recherche de performance pendant la première partie de la campagne, Renault pense se situer actuellement à près d'une demi-seconde de Mercedes.

Cependant, en sachant les progrès faits sur le banc d'essai pour les futurs développements, le constructeur français a confiance dans le fait de pouvoir revenir sur son rival allemand durant la suite de la saison et surtout en vue de 2018.

Taffin d'ajouter : "L'objectif que nous avons fixé chez Renault est clair, que 2018 était l'année où nous devions être au niveau de la référence, qui est toujours Mercedes. Nous avons fait une partie du travail cette année et il faudra accomplir le reste pendant l'hiver. Peut-être que nous démarrerons l'année prochaine avec un petit écart, mais c'est ce que nous devrons faire l'année prochaine."

"Nous avons des moteurs sur le banc d'essai et nous pouvons clairement voir qu'il y a des progrès, et nous savons qu'il peut y avoir une différence de 0,3-0,5 seconde selon le circuit. Donc si Mercedes a toujours un ou deux dixièmes pendant l'hiver, nous aurons ce qu'il faut pour réduire l'écart. Est-ce que nous serons devant à la fin de l'année prochaine ? Nous verrons... mais c'est faisable."

Taffin n'est pas surpris que Mercedes ait conservé son avantage moteur en F1, parce qu'il pense que la firme a trouvé le bon concept dès le départ et n'a pas perdu de temps pour reconfigurer son design. 

"Je pense toujours que nous faisons plus de progrès qu'eux, mais il a fallu repenser ce que nous avons produit pour 2014. Ça pourrait être que Mercedes avait le bon concept dès le début et a pu bâtir dessus. Vous savez comme ces moteurs sont complexes, et évidemment, nous avons en quelque sorte commis une erreur la première année et avons dû reconstruire."

"Nous avons maintenant ce nouveau concept et travaillons dessus, c'est pourquoi ça a pris du temps. Pour être juste, Mercedes a toujours les bénéfices de ce qu'ils ont fait avec succès la première année. L'un dans l'autre, nous voyons clairement que l'écart se réduit beaucoup. Nous avons pu penser que lors de la première année [en 2014], l'écart était d'une seconde, ou même plus. Actuellement, nous parlons en dixièmes et nous savons que ça sera moins d'une demi-seconde, c'est sûr."

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