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Renault libéré des exigences parfois "farfelues" de Red Bull

L'association Red Bull-Renault va s'achever à la fin de la saison, après 12 ans de vie commune qui ont abouti sur quatre titres mondiaux chez les pilotes comme chez les constructeurs ainsi que 57 victoires en Grand Prix.

Carlos Sainz Jr., Renault Sport F1 Team R.S. 18, Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB14

Zak Mauger / Motorsport Images

Max Verstappen, Red Bull Racing RB14, Carlos Sainz Jr., Renault Sport F1 Team R.S. 18, Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB14
Paul Monaghan, ingénieur en chef Red Bull Racing, Rémi Taffin, directeur des opérations piste Renault Sport F1 et Adrian Newey, Red Bull Racing
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB14, à la lutte avec Carlos Sainz Jr., Renault Sport F1 Team R.S. 18
Christian Horner, team principal Red Bull Racing, Alain Prost, conseiller spécial Renault Sport F1 Team et Cyril Abiteboul, directeur général Renault Sport F1
Max Verstappen, Red Bull Racing RB14 Tag Heuer, devant Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18, Stoffel Vandoorne, McLaren MCL33 Renault, et Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W09
Cyril Abiteboul, directeur général Renault Sport F1 Team, Helmut Marko, Consultant, Red Bull Racing, Christian Horner, Team Principal, Red Bull Racing
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18
Cyril Abiteboul, directeur général Renault Sport F1
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18
Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport F1 Team
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18
Carlos Sainz Jr., Renault Sport F1 Team R.S. 18

En 2019, Renault ne fournira donc ses unités de puissance qu'à deux équipes, en l'occurrence son écurie d'usine et McLaren. C'est une première depuis la saison 2016. En tant que motoriste, l'impact de cette situation "n'est pas immense", comme l'indique Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing, à Motorsport.com. Le Losange va toutefois pouvoir se recentrer sur ses propres besoins.

"D’un côté, on a une relation qui tournait depuis 12 ans, donc on savait extrêmement bien travailler ensemble", nous explique Abiteboul au sujet de Red Bull. "Les process étaient bien établis, les lignes de communication étaient bien établies."

"D’un autre côté, Red Bull est quand même une très grosse équipe qui était très exigeante, qui avait des attentes importantes. Ça pouvait quand même demander un peu d’effort additionnel pour les équipes, également de conciliation entre leurs demandes et la priorité qui est naturellement donnée aux souhaits d’Enstone, notre équipe [d’usine], en particulier sur l’intégration moteur/châssis. Souvent, on passait un peu de temps et d’énergie dans la gestion de leurs demandes qui, parfois, pouvaient être un peu farfelues. Ça va nous permettre de nous concentrer."

Abiteboul souligne à quel point Red Bull se focalisait sur "l'optimisation aérodynamique", avec des requêtes donc farfelues "du point de vue d'un motoriste".

"De temps en temps, ça pouvait vraiment poser des problèmes", poursuit le Français. "Ce sont des choses qui se sont améliorées avec le temps. Je crois que le pire a été 2014. On n’était pas du tout au bon niveau de refroidissement. Souvent, on discute de la position des échappements. Regardez une Red Bull et regardez une Renault, vous voyez bien que l’aéro de la voiture est différente. La Red Bull est bien meilleure, c’est une évidence. Ça pose d’énormes challenges pour le côté moteur."

"On n’a plus maintenant à se préoccuper de ça, on développe le moteur pour la voiture Renault – avec également, quand même, une concertation avec McLaren. Mais quand il s’agissait de faire la concertation entre McLaren, l’équipe d’usine et Red Bull, franchement, de temps en temps, on y perdait beaucoup de temps et un peu notre latin."

La saison prochaine, Renault pourrait donc être l'écurie la plus compétitive propulsée par ses groupes propulseurs. Sur les deux derniers Grands Prix, la meilleure McLaren était reléguée à plus d'une demi-seconde de la R.S.18 la plus véloce en qualifications, le compteur de points de la structure de Woking étant resté vierge lors des trois dernières manches quand Enstone a engrangé 21 unités.

C'est toutefois loin de faire le bonheur d'Abiteboul : "Notre voiture est actuellement un peu meilleure que la McLaren, mais ni eux, ni nous ne pouvons nous targuer d’être une référence. Les références sont les équipes qui sont là-haut, et notamment Red Bull. Nous sommes tous deux à une seconde, 1,2 seconde du top team."

Être un top team en 2020

Enfin, le patron de l'écurie du Losange a réaffirmé les objectifs de Renault, qui sont justement de redevenir une équipe de pointe.

"Il faut qu’on soit capables de se battre contre les top teams en 2020, je pense que c’est l’attente de toute le monde. D’ici là, il faut qu’on soit prêts à saisir des opportunités. Il y en a déjà une qui nous est passée sous le nez. Quand on dit que l’objectif de cette année est de faire des podiums, je pense qu’à Bakou, on était capables d'en faire un, typiquement. Et cette opportunité nous est passée sous le nez. On ne peut donc pas exclure qu’un podium soit possible ; un podium à la régulière, en 2018, c’est vrai que je n’y crois pas. Ce qu’il faut, c’est qu’on reste déterminés sur notre objectif à moyen terme, qui est de se battre avec les top teams en 2020 ou 2021", conclut Abiteboul.

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