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Renault a sous-estimé le budget nécessaire à son retour en F1

Le titre en 2020. Tel était l'objectif de Renault F1 Team au retour du constructeur français en Formule 1, pour la saison 2016.

Nico Hulkenberg, Renault F1 Team R.S. 19

Nico Hulkenberg, Renault F1 Team R.S. 19

Zak Mauger / Motorsport Images

Près de quatre ans plus tard, il paraît déjà évident que cet objectif ne sera pas atteint. Renault n'a toujours pas retrouvé le chemin du podium – ce qui était attendu dès 2018 – et n'a marqué que 39 points sur les 12 premiers Grands Prix de la campagne en cours. C'est largement moins que l'an passé à pareille époque (82) et à peine plus qu'en 2017 (34), quand bien même seul Nico Hülkenberg entrait alors dans le top 10 pour le Losange, en raison des difficultés de son coéquipier Jolyon Palmer.

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D'après Cyril Abiteboul, directeur de l'écurie au losange, ces difficultés sont le fruit d'un manque d'ambition d'un point de vue financier – ce malgré une restructuration qui a vu l'équipe recruter plusieurs centaines de nouveaux employés, après le sous-investissement de l'ère Genii Capital. Dans les colonnes du prochain numéro de F1 Racing, Abiteboul rappelle que Renault n'a eu aucune influence sur le design de la R.S.16 de 2016, véritable héritage de la période Lotus ; il en conclut que revoir les objectifs à la baisse est logique.

"Nous étions partis pour dépenser 15% de moins que Mercedes, mais c'était Mercedes en 2015", souligne Abiteboul. "Si vous regardez ce qu'ils dépensent désormais, nous sommes plutôt 30% à 40% en dessous. C'est ce qui a été sous-estimé." Et pour cause : l'an passé, le budget de Renault dépassait à peine la moitié de celui de Mercedes.

"Il y a aussi le temps : nous avons dit cinq ans à partir de 2015, et c'est une excuse facile, mais nous ne pensions pas que la décision [de racheter Lotus] serait prise en décembre 2015. Dans l'été, nous aurions pu construire une nouvelle voiture pour 2016, et ça ne s'est pas fait. Nous avons dû utiliser une vieille voiture. Je pense donc qu'il n'est pas stupide de dire que c'est devenu un plan sur six ans, et cela signifie que nous serions capables de nous battre pour le titre en 2021. Je reste fidèle à cet échéancier, mais je dois accepter le fait que les étapes intermédiaires ont été plus dures que ce à quoi je m'attendais." La nouvelle réglementation technique de 2021 représentera justement une belle opportunité de gagner du terrain dans la hiérarchie.

Rappelons que les meilleurs résultats de Renault depuis 2016 sont les cinquièmes places obtenues par Carlos Sainz à Bakou l'an passé et par Nico Hülkenberg à Hockenheim la même année.

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