Renault : Hülkenberg et Sainz font une "immense différence"

Cumulant 195 départs en Grand Prix à eux deux, Nico Hülkenberg et Carlos Sainz formeront cette saison le quatrième duo le plus expérimenté du plateau, derrière ceux de Ferrari (469), McLaren (311) et Mercedes (305). L'apport technique des deux hommes est très apprécié par l'état-major de l'écurie au losange, Sainz y ayant remplacé Jolyon Palmer à l'automne 2017, bien que Hülkenberg et lui soient encore à la recherche de leur premier podium dans l'élite.

"C'est extrêmement important", déclare Nick Chester pour Motorsport.com. "Ce qui est vraiment génial avec Nico, c'est qu'il est vraiment régulier, il est vraiment rapide, et il dit exactement où sont les problèmes qui le ralentissent. Il dit 'c'est ça le plus important pour moi, si vous travaillez là-dessus, j'irai plus vite', et on n'a pas besoin de s'inquiéter de tout un tas d'autres choses. Donc pour choisir les priorités, c'est super important."

"Et avec Carlos, c'est à peu près pareil. Il a un très bon retour technique et il est rapide, donc avec eux deux, nous avons d'excellentes informations avec lesquelles travailler. Cela fait une immense différence."

Principal artisan de la septième place de Toro Rosso chez les constructeurs, ayant marqué 48 des 53 points de l'écurie en 2017, Sainz a néanmoins pu rejoindre Renault pour les quatre dernières manches de la saison, se distinguant avec une septième place dès ses débuts à Austin. Dans l'ensemble, son niveau de performance était bien plus proche de Hülkenberg que celui de son prédécesseur Palmer, qui avait notamment encaissé un 16-0 en qualifications.

"Il a aimé la voiture d'emblée", analyse Chester. "Il sentait qu'elle avait plus d'adhérence et d'appui, un équilibre légèrement différent de ce dont il avait l'habitude, mais il est très bon et s'y est très vite adapté. Maintenant, il réfléchit et travaille très bien avec nous sur la façon dont nous adaptons davantage l'équilibre à sa préférence, et cela aidera les deux voitures."

Propos recueillis par Jonathan Noble