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Renault craint un Alonso "frustré" en cas de retour en 2018

Le responsable de Renault Sport F1, Cyril Abiteboul, a déclaré qu'il serait trop tôt pour voir Fernando Alonso revenir dans le giron de Renault, car l'écurie pourrait ne pas pouvoir répondre aux attentes de l'Espagnol.

Fernando Alonso, McLaren, Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17

Photo de: Steven Tee / Motorsport Images

Kimi Raikkonen, Ferrari SF70H
Fernando Alonso, McLaren MCL32
Fernando Alonso, Renault
Cyril Abiteboul, directeur général Renault Sport F1
Fernando Alonso, Renault F1 Team, R28
Robert Kubica, Renault Sport F1 Team
Fernando Alonso, McLaren MCL32
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17, Fernando Alonso, McLaren MCL32
Romain Grosjean, Renault F1 Team, Fernando Alonso, Renault F1 Team
Fernando Alonso, McLaren
Christian Horner, Team Principal, Red Bull Racing, Cyril Abiteboul, directeur général Renault Sport F1 Team, en conférence de presse
Podium : le vainqueur Fernando Alonso
Fernando Alonso, McLaren

Alors que les portes des écuries de pointe sont fermées et que la situation avec McLaren-Honda semble de plus en plus difficilement supportable, le double Champion du monde assure disposer d'offres en vue de 2018.

Du côté de Renault, si la situation de Nico Hülkenberg est solidement ancrée, celle du second baquet, occupé actuellement par Jolyon Palmer, est bien plus ouverte, le Britannique ayant réalisé un début de saison très loin des attentes, ce qui a fragilisé sa position déjà précaire en début d'année.

Souvent, l'hypothèse d'un retour de Fernando Alonso au sein de la structure pour qui il a couru entre 2003 et 2006 puis entre 2008 et 2009 et qui lui a offert ses deux titres mondiaux est évoquée, plus encore depuis que le Losange a refait d'Enstone sa structure officielle, avec des moyens et des recrutements conséquents pour parvenir, à terme, à retrouver le podium puis la victoire.

Cependant, et même si la R.S.17 semble depuis plusieurs courses se positionner comme la quatrième force du plateau, derrière d'intouchables Mercedes, Ferrari et Red Bull, Cyril Abiteboul doute que son équipe soit en position d'offrir à Alonso ce qu'il recherche. Il craint, en sus, que la frustration de l'Ibère, très extériorisée depuis deux saisons chez McLaren, ne vienne à faire une mauvaise publicité à Renault si les performances ne sont pas au rendez-vous.

"Ma réponse sur Fernando sera toujours la même", a déclaré le directeur général de Renault Sport pour Motorsport.com. "Premièrement, il est dans une grande équipe où je pense qu'il est au milieu d'un certain nombre de considérations stratégiques."

"Deuxièmement, je pense qu'il doit évidemment regarder son timing, et regarder le timing des autres écuries. Les choses doivent être compatibles, afin qu'il s'agisse d'une association fructueuse et pas seulement parce que ça a été une association réussie par le passé."

"C'est le futur qui nous intéresse. Il a sa dynamique, je pense qu'il y a pour lui l'urgence d'être dans une position dans laquelle se battre pour des championnats à nouveau. Nous savons qu'il va falloir un peu de temps pour avoir une voiture qui peut offrir cela, donc clairement, ce que je ne voudrais pas avoir, c'est un Fernando frustré dans une voiture Renault, c'est sûr."

Des options et l'incertitude Kubica

Plusieurs pilotes ont été liés au baquet d'Enstone, à savoir Sergio Pérez, Carlos Sainz, Esteban Ocon ou encore, évidemment, Robert Kubica, ce dernier ayant même eu l'opportunité de tester, début août, la monoplace de la saison en cours. Le Polonais doit cependant apporter d'autres garanties à la structure française pour espérer retrouver la compétition. Une situation compliquée car les opportunités de rouler d'ici la fin de saison 2017 et les essais d'Abu Dhabi pour prouver qu'il peut revenir en F1 sont minces.

"Si nous d'avions pas de restrictions réglementaires, nous pourrions faire beaucoup de choses, en organisant plus de tests, mais c'est exactement la même chose pour nombre de jeunes pilotes qui essaient d'arriver en F1, il y a des restrictions en place, et ça ne va pas changer pour Robert."

"Donc il faut voir si le timing de ce que nous devons faire avec lui peut fonctionner avec le timing du reste du paddock, qui est mouvant. Il y a eu des annonces, et je suis sûr qu'il y aura plus d'annonces à venir dans les deux ou trois prochaines semaines, et nous devons monter dans ce train."

Abiteboul a tenu à démentir le fait que Kubica puisse n'être qu'un plan de secours pour Renault. "Je ne qualifierais jamais Robert de plan B ou C. La question principale est peut-il de nouveau courir en F1 ? Si la réponse était clairement 'oui', vous ne me poseriez probablement pas cette question. Mais malheureusement, ce n'est pas encore clair."

"Beaucoup de gens peuvent être intéressants. Le fait que notre voiture soit devenue plus ou moins la quatrième voiture sur la grille crée encore plus d'opportunités pour nous que ce à quoi nous nous attendions initialement."

"Nous sommes plus attractifs, donc le temps joue pour nous. Nous avons un peu plus de temps, donc nous voulons être raisonnables et examiner toutes les opportunités."

Propos recueillis par Adam Cooper

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