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Rencontre avec Felipe Nasr, le nouveau Brésilien de la grille

Avant que ne débute la saison 2015, ToileF1 s'est installé avec l'un des rookies de la grille de départ

Avant que ne débute la saison 2015, ToileF1 s'est installé avec l'un des rookies de la grille de départ. Le Brésilien Felipe Nasr laisse derrière lui un exercice GP2 2014 animé, et a profité des essais espagnols pour emmagasiner un maximum d'expérience au volant de sa nouvelle monture et avec son team. Celui qui roulait régulièrement en EL1 avec Williams l'an dernier se donne pour mission de refaire apparaitre Sauber dans les points en 2015...

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Felipe, de quelle partie du Brésil viens-tu?
Je viens de Brasilia, la capitale.

Combien de temps y as-tu vécu, avant de devoir commencer à déménager pour faire évoluer ta carrière?
De ma naissance jusqu'à mes seize ans. Ensuite, à seize ans, je suis parti en Italie, tout seul. Je ne savais rien de l'Italie, j'ai dû apprendre une nouvelle langue, et j'ai effectué ma première saison en Europe en Formule BMW en 2008, quand j'ai remporté ce championnat.

Comment était-ce de devoir s'adapter à une nouvelle culture en plus d'atteindre tes objectifs sportifs?
Pour un mec de seize ans, il y a tant de choses que j'ai dû abandonner! Les études, ma famille, mes amis, ma maison et mon environnement pour vivre dans quelque chose de nouveau. Mais j'ai choisi de vivre cette vie de professionnel. En même temps, j'étais heureux de faire quelque chose que j'adore, de faire quelque chose dans quoi je veux réussir. J'ai vraiment été aidé par ma famille, qui m'a soutenu là-dessus. Mais il a fallu que j'obtienne les résultats nécessaires, que je trouve des investisseurs pour ma carrière. Je suis heureux de m'en être bien tiré et d'avoir connu de bonnes années en sport automobile.

Tu dis que as eu le soutien de votre famille. Avait-elle une sensibilité particulière à l'égard du sport automobile à la base, ou cela t'es-t-il venu comme ça?
Oui! Parce qu'ils avaient une équipe de course au Brésil, mais je n'ai jamais pensé que je serais un jour pilote automobile. Ensuite, je regardais certaines courses comme mon père et mes trois frères ont une équipe de course au Brésil, donc j'allais voir des courses à Brasilia comme la Formule 3 et le

Stock Car brésilien

. Tout était très différent pour moi, mais je n'ai jamais su que j'allais en faire l'expérience un jour. Ensuite, quand j'avais huit ans, j'ai essayé un kart pour la première fois et je n'ai plus jamais voulu arrêter.

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Il n'y avait donc pas de grande inspiration venant de pilotes très célèbres, car il y en a tant au Brésil?
Bien sûr, je suis né en 1992, donc Ayrton Senna a toujours été mon idole, mais je ne l'ai pas réellement vu courir. Mais j'ai vu toutes les statistiques, toutes les vidéos, tous les documentaires. Je suis vraiment devenu fan de lui, j'ai essayé de l'admirer. Il y avait aussi Michael Schumacher ; quand j'ai commencé le karting, j'ai vu Michael rencontrer le succès en Formule 1. Ce sont mes souvenirs.

Désormais, tu habites à Londres ; comment organiseras-tu tes journées en saison? Te rendras-tu souvent à Hinwil?
Cela dépend ; normalement, j'y vais entre les courses : nous avons le temps de préparer un weekend et de parler du déroulement du weekend de course. C'est normalement à ce moment-là que l'on prévoit de rendre visite à l'équipe. J'essaie d'aller les voir le plus possible pour discuter de ces détails, ces informations. C'est toujours bon pour nous de nous améliorer là-dessus.

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Beaucoup des pilotes qui arrivent en Formule 1 ont pour premier commentaire : "Wow, il y a tant de gens à qui parler tout le temps"; à tous les niveaux, que ce soit dans l'équipe, à l'extérieur... As-tu trouvé ça difficile à gérer jusqu'à présent?
Oui, cela prend du temps d'avoir une certaine relation avec chacun, mais jusqu'à présent, je me sens déjà chez moi. C'est bien, car cela ne mène qu'à une bonne relation, à un meilleur environnement pour tout le monde et à une meilleure communication. Je suis très heureux d'avoir rejoint Sauber parce qu'ils ont travaillé avec d'autres jeunes pilotes par le passé, et je suis sûr qu'ils ont beaucoup d'expérience à cet égard.

Que conduis-tu dans la vie quotidienne?
Pour l'instant, rien, parce que j'habite à Londres et je n'ai pas envie d'avoir une voiture à Londres. Taxi!

Quelle est la perception au Brésil, la presse parle-t-elle beaucoup de toi?
Je pense qu'au pays, les attentes sont bonnes quand un nouveau pilote brésilien arrive en Formule 1. Je suis vraiment enthousiaste et j'attends Melbourne avec impatience.

Un objectif personnel pour cette première saison?
Pour l'instant, l'objectif principal est de revenir dans les points, d'amener la voiture dans les points, et bien sûr, ce seront mes premiers points en Formule 1. Je suis vraiment prêt à travailler pour cela.

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