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Rencontre avec Hyo Won Kim, aérodynamicien CFD à Enstone

Hyo Won Kim, aérodynamicien CFD et ancien diplômé de l’Université de Cambridge, est arrivé à Enstone en mars l’année dernière

Hyo Won Kim, aérodynamicien CFD et ancien diplômé de l’Université de Cambridge, est arrivé à Enstone en mars l’année dernière.

Commencer sa carrière à Enstone la même année que le premier Grand Prix de Corée correspondait au bon timing pour les deux. Et comme l’explique ce trentenaire, il était juste trop heureux de participer à l’expérience F1 coréenne…

Pendant votre jeunesse en Corée, rêviez-vous du jour où votre pays accueillerait une course ?

"A cette époque, je ne connaissais pas grand-chose à la F1. Quelques-uns des meilleurs moments passaient dans les infos sportives, mais il n’y avait guère de moyens de bien connaître la F1. Avant de venir en Angleterre, j’ai vécu au Sri Lanka, où la F1 est aussi une entité négligeable. Alors, ce n’est qu’après mon arrivée en Angleterre que j’ai su ce qu’était la F1. En fait, de façon assez amusante, c’était au début des années 2000, lorsque j’ai vu les anciennes Renault F1 portant fièrement le logo Hanjin, une grande compagnie maritime coréenne. Depuis, j’ai longtemps espéré un plus grand investissement de la Corée dans ce sport. Je ne me doutais pas que, dix ans plus tard, une course y serait organisée !"

Etiez-vous fier de savoir que votre pays allait rejoindre le monde de la F1 ?

"J’étais extrêmement fier. Je me souviens avoir lu des articles dans la presse à ce sujet avant de rejoindre LRGP. A cette période, j’étais chercheur dans une académie et c’était en cours lorsque j’ai décidé de me lancer dans une carrière en F1. La nouvelle était particulièrement excitante pour moi à ce moment-là. C’était très bon de voir la Corée rejoindre des pays comme la Chine et le Japon dans le monde de la F1. Le Japon dispose de l’industrie du sport automobile la plus développée de toute l’Asie et la Chine continue à être un rendez-vous régulier au calendrier de la F1. Aussi, accueillir un Grand Prix (et plus dans le futur) est pour la Corée un signe fort d’une nation émergente. Je pense que le pays aura une présence sans cesse plus importante et je suis impatient d’en voir le plein potentiel."

Travailler sur la course a dû être très spécial. Quel était votre rôle ?

"C’était extrêmement spécial. Mon rôle principal était de collaborer étroitement avec Geoff Simmonds, notre coordinateur de l’équipe course, pour m’assurer que les journées avant et pendant le week-end de course se déroulent aussi bien que possible. Cela m’a ouvert les yeux de constater la quantité de travail imposée par un week-end de course, avant même que les voitures soient montées pour la première séance libre. Il y a une longue liste de choses qui réclament une préparation méticuleuse pour faire rouler les F1. Je devais m’assurer que rien n’avait été égaré dans le transport. Bien sûr, ma connaissance de l’éthique et des méthodes de travail coréennes ont été très utiles aussi ! Cela signifiait que mon rôle allait s’étendre au-delà de sa description. Et avant que je m’en rende compte, je m’occupais du lavage des combinaisons des pilotes aussi bien que leur préparer les GPS, en coréen uniquement !"

Pensez-vous que la course a été réussie ?

"Très réussie. La course a été terriblement excitante à cause de la pluie et je pense qu’elle a été très bien perçue par le public. La F1 a vraiment laissé une impression durable sur les fans coréens. Les organisateurs ont effectué un remarquable travail pour que les installations soient prêtes à temps, malgré des retards et des spéculations en cours de route. Néanmoins, il est apparu qu’il restait des domaines à améliorer, notamment dans les installations hors du circuit. Connaissant la rapidité avec laquelle les Coréens réagissent, j’ai très envie de voir comment tout cela a évolué depuis l’an dernier."

Quelle est l’importance pour la F1, avec son étiquette de sport mondial, de venir dans des pays comme la Corée ?

"Sans aucun doute, la F1 est un sport mondial. Mais alors qu’elle est déjà immensément populaire en Europe, d’autre parties du monde s’éveillent seulement à elle et d’autres pays ne peuvent pas y accéder. Je pense qu’il est très important pour la discipline d’arriver dans ces parties du monde pour nourrir leur intérêt. Non seulement cela élargira la base des fans mais cela pourrait aussi attirer des sponsors et des talents, pilotes, ingénieurs et autres, d’horizons plus lointains. Sur la durée, cela ne peut être que bon pour le sport."

Source de l’article sur le site officiel de Lotus Renault GP.

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