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Retour sur la carrière de Sebastian Vettel en F1

Après l'annonce de la retraite de Sebastian Vettel à l'issue de la saison 2022, Motorsport.com vous propose de jeter un bref coup d'œil dans le rétroviseur en passant en revue la carrière du plus jeune Champion du monde de l'Histoire.

Sebastian Vettel, Red Bull Racing, fête sa victoire

Andrew Ferraro / Motorsport Images

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Quand il est arrivé en Formule 1, Sebastian Vettel était surnommé "Baby Schumi". L'Allemand s'est finalement fait son propre nom avec quatre Championnats du monde remportés, 57 pole positions et 53 victoires sur la piste, et une multitude de bonnes actions et de prises de parole fortes en dehors.

Sebastian Vettel est un pur produit du Red Bull Junior Team. C'est sous l'aile de la marque au taureau que l'Allemand remporte le titre de Formule BMW ADAC en 2004 et est vice-Champion de F3 Euro Series en 2006.

En parallèle, il découvre la F1 avec BMW Sauber en tant que pilote du vendredi, puis en tant que pilote titulaire en remplaçant au pied levé Robert Kubica à la suite de son terrible accident au GP du Canada 2007. Pour ses débuts, à Indianapolis, Vettel décroche la huitième place et devient le plus jeune pilote de Formule 1 à marquer des points en 2007.

GP des Etats-Unis 2007, premier GP de Vettel en F1

GP des Etats-Unis 2007, premier GP de Vettel en F1

Cette performance lui vaut la confiance du taureau rouge, qui le place dans une Toro Rosso en fin d'année. Il s'illustre de nouveau avec une quatrième place en Chine et aussi avec un accrochage au Japon alors qu'il occupait la troisième place. Mais Vettel apprend encore, et il apprend vite. Dès la saison suivante, en 2008, il décroche lors du même week-end sa première pole position et sa première victoire sous la pluie de Monza. Pour l'époque, il est le plus jeune pilote à réaliser une telle performance.

Vettel est désormais prêt pour le grand bain et passe de Toro Rosso à Red Bull. Au sein de la maison mère, il trouve vite le chemin du succès, terminant vice-Champion du monde en 2009 puis Champion du monde en 2010 alors qu'il vient à peine de fêter ses 23 ans.

Ce titre mondial, acquis au bout du suspense alors qu'il n'était pas le favori, est suivi d'un second en 2011. Cette fois-ci, le pilote Red Bull écrase toute concurrence. Ni McLaren ni Ferrari ne peuvent tenir tête à l'Allemand, qui se permet de signer 11 victoires, 17 podiums et 15 pole positions sur 19 possibles. Une domination digne de Michael Schumacher, qui est à la fois une star et un mentor pour Vettel.

Sebastian Vettel nous a habitué au

Sebastian Vettel nous a habitué au "Finger" lors de ses belles années.

L'histoire se répète en 2012, déjà le troisième titre de Vettel en catégorie reine. Là encore, il s'impose dans un final à couper le souffle et triomphe de Fernando Alonso. Et en 2013 alors ? Encore un titre ! Vettel devient l'égal d'Alain Prost en enfilant sa quatrième couronne. La fin de saison du désormais quadruple champion est insolente de domination : du GP de Belgique au GP du Brésil, soit les neuf dernières courses de l'année, le pilote fait retentir son hymne sur la plus haute marche du podium. Jamais un pilote n'avait enchaîné autant de victoires à la suite.

La machine Red Bull, si bien huilée, finit par se gripper en 2014. L'équipe autrichienne et son motoriste, Renault, négocient mal le passage à l'ère hybride. Vettel est même dominé par son jeune coéquipier Daniel Ricciardo ; il ne tarde pas à signer chez Ferrari pour la saison 2015. Mercedes reste alors intouchable mais Vettel s'impose dès son deuxième Grand Prix en rouge, puis ajoute un nouveau succès au Hungaroring et à Singapour pour conclure l'année à la troisième place du championnat, faute de mieux.

Ce n'est qu'en 2017 que Vettel revient aux avant-postes. La retraite surprise de Nico Rosberg et le changement de réglementation ont quelque peu fragilisé Mercedes, et Ferrari a produit une superbe machine capable de rivaliser avec les Flèches d'Argent. Lors des six premiers Grands Prix, l'Allemand signe trois victoires et autant de deuxièmes places. À ce stade de la saison, il jouit déjà de 25 points d'avance sur Hamilton.

Les épreuves suivantes sont toutefois plus difficiles et le tandem Vettel-Ferrari finit par craquer sur la distance, avec un accrochage au départ du GP de Singapour et un problème technique au GP du Japon. Finalement, Vettel échoue à 46 longueurs du pilote Mercedes.

Le départ du GP de Singapour, le tournant de la saison 2017.

Le départ du GP de Singapour, le tournant de la saison 2017.

La saison 2018, elle aussi, commence sous les meilleurs auspices avec plusieurs victoires et podiums. En revanche, tout change au GP d'Allemagne : leader incontesté, Vettel sort de la piste alors que la pluie commence à tomber. Au lieu de quitter Hockenheim avec une avance d'au moins 15 points sur Hamilton, il accuse un déficit de 17 unités. C'est à ce moment-là que leur duel bascule, et Hamilton en sort une nouvelle fois gagnant.

Pire encore, Vettel se met à multiplier les erreurs, lui qui avait habitué les fans de F1 à un pilotage chirurgical, et ses nombreux tête-à-queue lui valent des railleries. L'arrivée du prometteur Charles Leclerc en 2019 aggrave encore plus le cas de Vettel. Malgré ses années d'expérience et son statut de numéro un à Maranello, il voit son nouveau coéquipier prendre l'ascendant dans le garage et sur la piste. Le scénario de 2014 se répète.

Leclerc remporte les deux premières victoires de la saison pour Ferrari, d'abord à Spa-Francorchamps, puis à Monza devant les tifosi, qui ont trouvé leur nouveau chouchou. La victoire de Vettel à Singapour, sa dernière en date, ne change rien, d'autant plus qu'elle est facilitée par la gestion discutable de la stratégie de Leclerc.

La saison 2020 aurait pu être celle d'un nouveau départ, mais avant même que celle-ci ne débute, Ferrari et Vettel ne trouvent pas d'accord pour renouveler leur association en 2021. La dernière campagne de l'Allemand en rouge est complètement anecdotique tant les performances de la SF1000 et celles du pilote ne sont pas fameuses.

Sebastian Vettel porte un t-shirt pour protester contre un loi anti-LGBT votée en Hongrie.

Sebastian Vettel porte un t-shirt pour protester contre un loi anti-LGBT votée en Hongrie.

Vettel trouve refuge chez Aston Martin, ex Racing Point, en 2021. Sa machine ne lui permet pas de s'illustrer sur la piste, malgré un podium à Bakou et un autre au Hungaroring avant d'être disqualifié, mais Vettel se fait remarquer hors des circuits. Le pilote se mue en fervent défenseur de causes qui lui sont chères : écologie, environnement, droits LGBT et justice sociale.

Sebastian Vettel, ce fut 53 victoires, quatre titres, énormément de joies pour ses fans mais aussi énormément de regrets. En effet, compte tenu de son ascension stratosphérique et de la manière dont il a dominé la F1 du début des années 2010, l'Allemand aurait très bien pu suivre les traces de son modèle Michael Schumacher et glaner d'autres titres dans une voiture rouge.

Les statistiques de Vettel en F1*

  • 289 Grands Prix (7e du classement absolu)
  • 4 titres de Champion du monde (4e ex-aequo)
  • 53 victoires (3e)
  • 57 pole positions (4e)
  • 122 podiums (3e)
  • 38 meilleurs tours en course (5e)
  • 3076 points (2e)

Les records de Vettel en F1*

  • Plus jeune Champion du monde de F1 (23 ans, 4 mois et 11 jours)
  • Plus jeune double, triple et quadruple champion (24 ans, 25 ans et 26 ans)
  • Plus jeune poleman (21 ans, 2 mois et 11 jours)
  • Plus grand nombre de victoires en une saison (13, à égalité avec Michael Schumacher)
  • Plus grand nombre de victoires consécutives (9 en 2013)
  • Plus grand nombre de pole positions en une saison (15 en 2011)
  • Plus grand nombre de tours en tête dans une année (739 en 2011)

*au GP de France 2022

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