Les pilotes F1 s'attendent à un virage 8 "facile" en Turquie
Alors que le Grand Prix de Turquie va faire son retour au calendrier de la F1 cette année, les pilotes se languissent de retrouver le tracé d'Istanbul mais s'attendent à un virage 8 "facilement à fond" avec les monoplaces actuelles.
Photo de: Sutton Motorsport Images
La F1 a confirmé le retour au calendrier de l'Istanbul Park au travers d'une nouvelle édition du Grand Prix de Turquie, après neuf ans sans épreuve sur le tracé dessiné par Hermann Tilke. Le Grand Prix va se courir en novembre, avant la triple manche finale de la saison à Bahreïn et Abu Dhabi, ce qui porte la saison à 17 courses.
De la grille actuelle, seuls Lewis Hamilton, Sebastian Vettel, Kimi Räikkönen et Sergio Pérez ont roulé en F1 sur cette piste. Romain Grosjean, quant à lui, y a couru en GP2 en 2008 et 2011, et est enthousiaste à l'idée de retrouver ce circuit.
"Ça serait méga", a déclaré le Français, interrogé par Motorsport.com. "Je pense que ce serait sacrément génial. C'est un circuit tellement cool. J'aime vraiment aller y courir. Le virage 8 est bon pour le cou, je pense que ce serait très rapide."
Le quadruple gauche qui forme le virage 8 était l'une des portions les plus spectaculaires de la Formule 1 lorsque la Turquie a rejoint le calendrier en 2005, mais il n'a jamais été utilisé par des F1 modernes générant énormément d'appui aérodynamique. Pour Alex Albon, il s'agira désormais d'un virage qui se passera "facilement à fond".
"Je ne pense même pas que nous aurons à le tester. Peut-être au début du tour de sortie, mais quoi qu'il en soit, ça sera fun. C'est vraiment cool, je suis excité ! Liberty et la Formule 1 font un travail formidable pour choisir ce type de circuits."
"Je ne sais pas s'il s'agit d'une coïncidence, ou s'ils les choisissent juste parce que ce sont ceux qui sont ouverts à l'accueil de courses [comme] le Mugello, Imola et la Turquie. Nous allons avoir certains des meilleurs circuits du monde. Il s'agira d'un vrai circuit, je suis totalement pour."
Esteban Ocon, qui n'a jamais roulé en Turquie, rejoint son homologue. "La Turquie est un circuit fantastique. S'il arrive au calendrier, génial. C'est un circuit à l'ancienne, que je regardais à la télé quand j'étais plus jeune. L'immense virage à gauche, à fond, ça va être assez impressionnant."
Le retour d'Istanbul s'inscrit dans la volonté de la F1 d'étoffer, en restant dans une zone géographique contenue (l'Europe et le Moyen-Orient), le calendrier 2020 qui a été largement impacté par la pandémie de COVID-19 et dont beaucoup d'épreuves ont été annulées ou reportées. Jusqu'ici, la discipline a pu mettre en place des Grands Prix sur des circuits inédits (le Mugello et Portimão) et sur des pistes qui n'ont plus été utilisées depuis plusieurs années (le Nürburgring et Imola).
Un travail que Pierre Gasly a salué, surtout dans le contexte des difficultés logistiques actuelles d'une saison qui n'a démarré qu'en juillet. "Je dois dire que c'est assez impressionnant. C'est assez intense, mais jusqu'ici tout fonctionne très bien."
"C'est agréable de voir de nouveaux circuits comme Imola, le Mugello, Portimão, des endroits où nous ne serions pas allés dans un calendrier plus standard, donc je crois qu'il est bien d'essayer ça. Je pense que notre championnat est assez chanceux quand on regarde d'autres sports, donc c'est très bien."
Avec Luke Smith
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