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Retour sur le Grand Prix d'Espagne 1992

La saison 2012 a connu un début passionnant, avec pour preuve le fait que les quatre premières courses aient produites quatre vainqueurs différents

La saison 2012 a connu un début passionnant, avec pour preuve le fait que les quatre premières courses aient produites quatre vainqueurs différents.
C’est à l’opposé d’il y a 20 ans, lorsque Nigel Mansell et Williams-Renault ont remporté les cinq premières courses, créant les bases d’une campagne de Championnat du Monde réussie pour l’Anglais.

Le quatrième de ces succès s’est déroulé à Barcelone sous une pluie diluvienne. Mansell avait déjà donné l’impression aux autres concurrents de pouvoir gagner apparemment facilement depuis la pole position en Afrique du Sud, au Mexique et au Brésil. La Williams FW14B high-tech s’est avérée être la meilleure du lot, et Mansell en était le maître.

Les équipes rivales espéraient que le retour en Europe - et l’arrivée d’évolutions techniques sur leurs voitures - aiderait à combler l’écart avec la Williams volante. Cependant à Barcelone Mansell était de nouveau en pôle, cette fois avec une bonne seconde d’avance sur la Benetton de la nouvelle star en devenir Michael Schumacher. Ayrton Senna était troisième pour McLaren, tandis que Riccardo Patrese, le coéquipier de Mansell, n’était que quatrième. L’Italien avait encore du mal à totalement s’adapter au comportement de la suspension active de la FW14B.

Williams possédait clairement le meilleur package, et Renault jouait également son rôle en continuant à développer son V10. Au cours du week-end Mansell et Patrese ont essayé un moteur RS4 amélioré, mais malgré l’avance que possédait l’équipe il a été décidé de conserver l’éprouvé RS3C pour la course elle-même.

Les temps qualificatifs ont été réalisés lors de la première session car la pluie a empêché quiconque de les améliorer lors de la seconde. Lorsque la pluie est réapparue le dimanche matin, les concurrents ont espéré que cela rendrait la course un peu plus ouverte - la question était maintenant de savoir si la Williams conserverait son avantage sur le mouillé.

Tout le monde s’est vite rendu compte que c’était bien le cas. Le contrôle de traction de la Williams apportait clairement un coup de pouce significatif sur la ligne de départ, et Mansell est bien parti. Tout comme Patrese depuis la deuxième ligne. Nigel a donc dû adopter un pilotage agressif dans le premier virage afin de garder son coéquipier derrière lui.

Pendant ce temps, Jean Alesi et sa Ferrari avaient pris un excellent départ depuis la huitième position sur la grille, et s’était installé à la troisième place, même si Schumacher allait bientôt dépasser le Français.

Mansell et Patrese évoluaient dans une catégorie à part, et n’ont pas tardé à distancer tous leurs concurrents, réalisant à tour de rôle des meilleurs tours en course au fur et à mesure que la pluie diminuait. Au bout d’un moment, tout le monde a dû commencer à chercher les flaques d’eau afin de garder ses pneus pluie en bon état, mais les perspectives d’un passage aux slicks a pris fin lorsque la pluie est repartie de plus belle au 15ème tour.

Les pilotes Williams dégageaient une impression de facilité, mais ce n’était pas le cas. La preuve en fut donnée lorsque Patrese a perdu ses appuis derrière un retardataire, finissant dans les barrières de sécurité et laissant son coéquipier seul en tête. A ce stade, Mansell possédait 21,7 secondes d’avance sur Schumacher avec 46 tours restant à courir.

C’était un avantage certain, mais les conditions demeuraient piégeuses et le leader devait rester concentré et ne pas faire d’erreurs. A quelques mois de sa première victoire en Grand Prix, Schumacher n’avait rien à perdre. Il a continué à attaquer, et peu à peu l’écart s’est réduit.

Au tour 48, cet écart était tombé à environ cinq secondes lorsque Mansell a donné l’impression d’avoir trouvé une vitesse supplémentaire, et a commencé à flirter avec les limites une fois de plus. Pendant ce temps les autres pilotes ont continué à sortir de la piste, y compris Senna, qui se débattait à la sixième place quand il a perdu le contrôle trois tours avant la fin.

La pluie s’accentuant, Mansell est resté sagement en tête, accentuant finalement son avance sur Schumacher à plus de 23 secondes. Quatre courses, quatre pôles, quatre victoires – c’était un remarquable début de saison pour l’Anglais. Et d’autres devaient suivre...

Par Renault Sport

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