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Retour sur Silverstone 1995

Renault a remporté de nombreux succès sur le GP de Grande Bretagne depuis la victoire d’Alain Prost, en 1983

Renault a remporté de nombreux succès sur le GP de Grande Bretagne depuis la victoire d’Alain Prost, en 1983. A l’époque de Nigel Mansell et de Damon Hill, l’équipe Williams était en permanence au centre de l’attention.

Mais peu de victoires à Silverstone ont été plus populaires que celle obtenue par Johnny Herbert pour Benetton en 1995. La première victoire de l’Anglais en F1 arrivait non seulement chez lui, mais elle a également procuré un certain soulagement salutaire pour Renault après que les deux pilotes prétendants au titre - Hill et Michael Schumacher — se soient respectivement mis hors-course en s’accrochant.

Schumacher avait battu Hill lors du Championnat du Monde 1994 dans une finale controversée à Adélaïde. Benetton est passé au V10 Renault la saison suivante, et la bataille entre ces deux pilotes a continué.

Avec tant d’attention apportée à Schumacher, il était inévitable que son coéquipier soit dans son ombre. Herbert avait rejoint Benetton fin 1994, se qualifiant respectivement cinquième et septième au Japon et en Australie, sans avoir terminé aucune de ces deux courses.

Même sans tenir la même forme que Schumacher, il a commencé la saison 1995 par de solides résultats, prenant la deuxième place en Espagne puis la quatrième en Argentine et à Monaco. Cela a commencé à se dégrader pour lui lorsqu’il a du abandonner au Canada et en France suite à des accrochages. Pour sa course à domicile de Silverstone, une bonne performance devenait nécessaire.

Tous les yeux étaient cependant tournés vers le duel Schumacher / Hill car le héros local cherchait à rééditer sa victoire de 1994. Après sa victoire dans le GP de France, Schumacher menait par 46 points à 35 au Championnat du Monde, il était donc important pour Hill de combler l’écart.
Hill avait fait le plus dur en qualifications, s’attribuant la pôle devant son rival pour 0,277s. Ce fut même un triplé Renault puisque David Coulthard était troisième dans l’autre Williams. Derrière la Ferrari de Gerhard Berger, Herbert avait réussi une respectable cinquième position, avec évidemment le podium comme objectif.

Hill avait pris un bon départ depuis la pôle, mais Jean Alesi avec sa Ferrari était remonté de la sixième position jusqu’à la seconde. Le Français avait conservé Schumacher à distance pendant 18 tours avant d’effectuer son premier arrêt au stand. Hill est rentré dans le tour 22, laissant la tête à Michael.

Toutefois, le pilote Benetton ne semblait pas vouloir l’imiter, et il fut bientôt évident qu’il avait l’intention de n’effectuer qu’un seul arrêt aux stands. Celui-ci eût lieu dans le tour 31, juste après la mi-course. Damon avait repris une avance de quelques 20s avant d’effectuer son deuxième arrêt 10 tours plus tard, après avoir progressivement augmenté son avantage jusqu’à 27s.

Ce n’était malgré tout pas suffisant, car il est ressorti juste derrière Schumacher. Chacun possédait maintenant une charge de carburant pouvant les amener jusqu’au drapeau à damiers, mais les pneus de Damon avaient 10 tours de moins. Une belle bataille se profilait à l’horizon...

Hill a talonné la Benetton inlassablement jusqu’à cette collision catastrophique dans le tour 46. Il a tenté un dépassement par l’intérieur au Prieuré, le gauche du ’stadium’, mais Schumacher n’a pas bougé. Les deux voitures se sont touchées - malheureusement juste en face d’un logo Renault — pour finir leur course dans le bac à graviers. Les deux hommes étaient clairement hors course, et inévitablement, ils se sont mutuellement rejetés la faute.

L’abandon de Hill était une énorme déception pour les fans locaux, jusqu’à ce qu’ils réalisent qui en avait bénéficié. A 16 tours de l’arrivée, le troisième, Herbert, a pris la tête. Avec Coulthard immédiatement derrière lui, nous avions maintenant une lutte pour la victoire entre deux Britanniques qui n’avaient pas encore remporté un Grand Prix. DC avait pu le dépasser au tour 51, mais peu de temps après avait dû repasser par les stands pour une pénalité de « stop and go » - il avait été pris en excès de vitesse lors de son deuxième arrêt après un problème avec son limiteur.

Cela a permis à Herbert de l’emporter avec 16s d’avance sur la Ferrari de Jean Alesi, alors que Coulthard avait réussi à sauver une troisième place, ainsi qu’une certaine satisfaction pour Williams. La victoire de Johnny n’était pas seulement appréciée par les supporters locaux, mais également par la plupart du paddock, car chacun savait à quel point il avait dû batailler pour revenir au plus haut niveau après son accident de F3000 en 1988.

Deux mois plus tard, il y a eu comme une impression de déjà-vu lorsque Hill et Schumacher sont entrés en collision une fois de plus, laissant le champ libre à Herbert pour remporter une deuxième victoire...

[Renault Sport]

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