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Rétro 1950 - Premier Grand Prix d’une voiture Ferrari

Le Grand Prix de Monaco 1950 occupera toujours une place spéciale dans les annales du sport automobile, car c’est à cette occasion qu’une voiture de marque Ferrari a disputé une course de Formule 1 pour la première fois.

Luigi Villoresi, Ferrari 125

Luigi Villoresi, Ferrari 125

LAT Images

Rétro : Dans l'Histoire des sports méca

Sur deux ou quatre roues, replongez-vous dans l'Histoire des sports mécaniques, celle qui a écrit la légende des hommes et des machines durant des décennies.

Jose Froilan Gonzalez, Maserati 4CLT/48 et Luigi Villoresi, Ferrari 125, au moment du départ
Juan Manuel Fangio, Alfa Romeo 158
Juan Manuel Fangio, Alfa Romeo 158
Alberto Ascari, Ferrari 125 évite l'accident survenu au virage du Bureau de tabac.
Alberto Ascari, Ferrari 125
Luigi Villoresi, Ferrari 125
Le vainqueur, Juan Manuel Fangio, Alfa Romeo, et son Altesse, le Prince Rainier sur le podium

Enzo Ferrari avait créé sa propre marque de voitures de compétition en 1947, Ferrari S.p.A., mais ce n’est que trois années plus tard que le monde découvre les bolides de Maranello en F1.

Le nouveau Championnat du monde de F1 a été créé en 1950 et le premier Grand Prix de l’ère moderne fut organisé sur l’ancien autodrome militaire de Silverstone au Royaume-Uni le 13 mai.

Pourtant, aucune Ferrari ne figurait sur la grille de départ. Il semble qu’Enzo Ferrari ait jugé les primes de départ nettement insuffisantes pour expédier ses bolides en Angleterre…

Il le fera deux semaines plus tard dans les rues de la Principauté de Monaco. Deux Ferrari 125 à moteurs V12 de 1,5 litre à compresseur sont engagées pour Alberto Ascari et Luigi Villoresi. Une autre 125, privée toutefois, est inscrite pour Raymond Sommer. Les Ferrari sont confrontées à des Maserati, ERA, Simca Gordini, Talbot Lago et les redoutables Alfa Romeo officielles.

La première ligne de la grille de départ est composée de trois voitures. Juan Manuel Fangio a décroché la pole aux commandes de sa Alfa Romeo avec un chrono de 1'50"2 à la vitesse moyenne de 103,844 km/h.

Il est accompagné sur cette première ligne de Giuseppe Farina (Alfa Romeo) et de l'Argentin José Froilán González (Maserati). Ce dernier, au physique corpulent, est surnommé le "Taureau de la Pampa" par ses rivaux. Les deux Ferrari officielles occupent la troisième ligne de départ. Le Belge John Octave Claes occupe la dernière place sur la grille à bord de sa Talbot-Lago avec un temps plus lent de 22 secondes que celui de Fangio !

Carambolage monstre

Fangio prend la tête du peloton tout de suite après le départ et impose un rythme extrêmement rapide. Mais au virage nommé "Bureau de tabac" près du port survient un énorme carambolage qui implique près de la moitié des compétiteurs ! Neuf voitures endommagées restent sur le carreau et bloquent presque toute la piste.

Mais Fangio, qui roule devant, n’a rien vu de ce qui s’est déroulé derrière lui. Par contre, au passage de la chicane du port et au retour vers le fameux virage, Fangio remarque que les spectateurs ne lui portent aucune attention, lui qui mène pourtant la course. Il note que les gens sont debout dans les tribunes et regardent ailleurs, vers l’accident évidemment.

En fin renard, Fangio freine fort, parvient habilement à naviguer sans encombre entre les épaves, conserve sa voiture intacte et poursuit la course en tête. Par la suite, la piste sera dégagée et le tarmac nettoyé du carburant hautement volatile qui s’est déversé des réservoirs perforés.

Fangio occupe toujours la tête, mais Ascari et Villoresi, respectivement deuxième et troisième à bord de leurs Ferrari, se lancent à sa poursuite. Mais Fangio est trop fort. Au 64e tour de la course qui en compte 100, Louis Chiron, sur Maserati, double Villoresi qui éprouve des ennuis de transmission et qui devra abandonner.

Fangio franchit l’arrivée avec une avance d’un tour complet sur Ascari et de deux tours sur Chiron. Raymond Sommer, aux commandes sa Ferrari 125 privée, se classe quatrième.

Enzo Ferrari devra encore attendre un an avant de voir une de ses créations remporter un Grand Prix. C’est José Froilán González qui procurera cette première victoire à Ferrari lors du Grand Prix de Grande-Bretagne 1951 sur le circuit de Silverstone.

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