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Rétro 1976 - Unique victoire d’une voiture Penske en Formule 1

L’écurie de Formule 1 de Roger Penske a remporté sa première et unique victoire à l’occasion du Grand Prix d’Autriche 1976 grâce à John Watson.

John Watson, Penske PC4

John Watson, Penske PC4

LAT Images

Il est grandement dommage, presque injuste, que Roger Penske n’ait pas connu beaucoup de succès en Formule 1, car ses nombreuses écuries ont remporté des victoires et des titres dans plusieurs autres catégories majeures. Aux États-Unis, le nom Penske est synonyme d’excellence et de suprématie. Des voitures engagées par Penske ont gagné l’Indy 500, le Daytona 500 et les 24 Heures de Daytona, et remporté plusieurs titres en IndyCar, NASCAR Cup, ALMS, Grand-Am, Trans-Am et Can-Am.

En 1975, Roger Penske s’intéresse à la Formule 1 et crée sa propre écurie. Son pilote favori, Mark Donohue, dispute deux Grands Prix en fin de saison aux commandes de la Penske PC1 ; une monoplace conçue par Geoff Ferris dans les nouveaux ateliers de Penske à Poole au Royaume-Uni.

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Une March remplace la Penske

Un an plus tard, le Team Penske dispute une saison partielle en F1. La PC1 se montre difficile à mettre au point et l'écurie décide de faire l’acquisition d’une March 751. Toutefois, un drame terrible survient au cours de l’été. Durant les essais du Grand Prix d’Autriche sur l’Österreichring, un pneu de la March explose et Donohue en perd le contrôle. La voiture sort violemment de piste. Le casque de Donohue percute un poteau et le pilote américain perd la vie à l’hôpital à cause d'une hémorragie cérébrale. L’équipe Penske est fortement ébranlée par ce tragique événement. L’Irlandais du Nord John Watson est alors recruté pour terminer la saison.

Cliquez les flèches ci-dessous pour passer d'une photo à l'autre.

John Watson prend la pose derrière la Penske PC4 Ford.

John Watson prend la pose derrière la Penske PC4 Ford.

Photo de: David Phipps

John Watson et la Penske PC4-Ford : une typique “kit car” britannique.
James Hunt, McLaren M23-Ford, Mario Andretti, Lotus 77-Ford

James Hunt, McLaren M23-Ford, Mario Andretti, Lotus 77-Ford

Photo de: LAT Images

James Hunt, aux commandes de sa McLaren M23-Ford, déroché la pole position. Derrière lui, on voit Mario Andretti (Lotus 77-Ford) qui termine la course au cinquième rang.

John Watson, Penske PC4 Ford, James Hunt, McLaren M23 Ford, Gunnar Nilsson, Lotus 77 Ford, Tom Pryce, Shadow DN5B Ford, Ronnie Peterson, March 761 Ford et  Jacques Laffite, Ligier JS5 Matra

John Watson, Penske PC4 Ford, James Hunt, McLaren M23 Ford, Gunnar Nilsson, Lotus 77 Ford, Tom Pryce, Shadow DN5B Ford, Ronnie Peterson, March 761 Ford et Jacques Laffite, Ligier JS5 Matra

Photo de: Rainer W. Schlegelmilch

Départ de la course avec John Watson qui prend la tête devant James Hunt. Derrière eux, on voit Tom Pryce (No. 16), Gunnar Nilsson (No. 6), Ronnie Peterson (No. 10) et Jacques Laffite (No. 26).

Carlos Pace, Brabham BT45 Alfa Romeo

Carlos Pace, Brabham BT45 Alfa Romeo

Photo de: David Phipps

La Brabham BT45-Alfa Romeo de Carlos Pace est la première victoire de F1 à avoir officiellement testé des freins en carbone lors de ce Grand Prix.
Jacques Laffite, Ligier JS5 Matra

Jacques Laffite, Ligier JS5 Matra

Photo de: David Phipps

Jacques Laffite se classe second au volant de sa Ligier JS5 à moteur V12 Matra.

Gunnar Nilsson, Lotus 77

Gunnar Nilsson, Lotus 77

Photo de: LAT Images

Le Suédois Gunnar Nilsson a conduit sa Lotus 77-Ford à la troisième place.
Le vainqueur, John Watson, célèbre en compagnie de Jacques Laffite et de Gunnar Nilsson.

Le vainqueur, John Watson, célèbre en compagnie de Jacques Laffite et de Gunnar Nilsson.

Photo de: LAT Images

John Watson, encore barbu, célèbre sa victoire sur le podium en compagnie de Jacques Laffite et de Gunnar Nilsson.
Harald Ertl, Hesketh 308D Ford

Harald Ertl, Hesketh 308D Ford

Photo de: Rainer W. Schlegelmilch

Journaliste, l’Autrichien Harald Ertl se classe huitième aux commandes de sa Hesketh 308D-Ford.
Arturo Merzario, Wolf-Williams FW05

Arturo Merzario, Wolf-Williams FW05

Photo de: LAT Images

Le petit Arturo Merzario aux commandes de la Wolf-Williams FW05 aux formes peu conventionnelles. Il abandonnera la course suite à un accident.
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En 1976, Watson est le pilote de la nouvelle Penske PC3 conçue par Ferris et sponsorisée par la Citibank. Les débuts de la PC3 sont encourageants, mais Watson se plaint d’un sous-virage gênant. Ferris modifie la voiture qui prend alors l’appellation de PC4.

Cette PC4 est une typique "kit car" britannique : c’est-à-dire un châssis en feuilles d’aluminium, un moteur Ford Cosworth DFV et une boîte de vitesses Hewland à cinq rapports. Du tout simple. Le bolide est presque au poids minimum requis, soit 590 kilos. La PC4 marche assez bien et Watson grimpe deux fois sur le podium en signant deux troisièmes places, en France et en Grande-Bretagne.

Arrive le Grand Prix d’Autriche. Ferrari n’engage pas de voiture, conséquence de l’accident survenu à Niki Lauda sur le Nürburgring deux semaines plus tôt. James Hunt, sur McLaren M23-Ford, signe la pole position avec une avance de 0"8 sur Watson au volant de la Penske, Ronnie Peterson (March 761-Ford), Gunnar Nilsson (Lotus 77-Ford), Jacques Laffite (Ligier JS5-Matra) et Tom Pryce (Shadow DN5B-Ford).

Affrontement Peterson-Watson

Une averse tombe avant le moment du départ. Après une longue attente, c’est sous un ciel toujours menaçant que le peloton s’élance. Certaines portions de la piste sont encore humides, ce qui provoque un festival de tête-à-queue et de dérapages. Watson mène la meute au premier tour, mais il est débordé par Peterson au tour suivant. Les deux pilotes engagent une superbe lutte pour la première place.

Durant le 13e tour, après une série d’attaques, Watson parvient enfin à doubler le Suédois. Étonnamment, la Penske prend jusqu’à trois secondes d’avance sur la March. Suivent ensuite Nilsson, Hunt, Laffite, Jochen Mass (McLaren M23) et Mario Andretti (Lotus 77).

La menace de pluie s’estompe, et Peterson, aux prises avec des ennuis de freins, ne peut empêcher Nilsson de le doubler. Au 41e tour, la Brabham de Carlos Pace sort violemment de piste. Pour une première fois en F1, une voiture était munie de disques de freins en carbone. Le liquide de frein a surchauffé et un disque a éclaté. Pace n’a pas été blessé, mais inutile de préciser que ces disques furent remisés après cet accident.

Au 44e tour, Laffite double Nilsson et grimpe au deuxième rang. Le Français pousse au maximum, mais il ne parvient pas à rejoindre Watson.

John Watson récolte sa première victoire en F1 et aussi celle de l’écurie Penske. Il s’agit du premier triomphe d'une voiture américaine depuis celle de l'Eagle de Dan Gurney à Spa-Francorchamps en 1967. Laffite se classe second, à presque 11 secondes de Watson. Nilsson les accompagne sur le podium. Après cette victoire, Watson a rasé sa barbe, conséquence d’un pari tenu avec Roger Penske. Watson avait promis qu'il se raserait s'il gagnait une course au volant d’une Penske.

Lors des courses suivantes, la Penske PC4 ne brille plus du tout de la même façon. En effet, Watson ne compte qu’un seul point en cinq épreuves. À la fin de saison, l’écurie américaine perd son sponsor principal, Citibank. Roger Penske décide alors de mettre un terme à son aventure et F1 et vend ses voitures à Günther Schmidt qui crée alors son écurie : ATS.

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