Ricciardo aimerait faire équipe avec Hamilton

Alors que le rideau va bientôt s'abaisser sur la saison 2017 de Formule 1 et que Lewis Hamilton est à neuf points d'un quatrième titre mondial à trois épreuves du but, certains regards sont, plus que d'autres, tournés vers un avenir un peu plus lointain.

C'est le cas, forcément, de Daniel Ricciardo qui, s'il est sûr de disputer l'exercice à venir avec Red Bull aux côtés de Max Verstappen, aura son futur entre ses mains en vue de 2019, où il pourra choisir de prolonger l'aventure avec la marque qui l'a fait accéder à la discipline reine ou de voler de ses propres ailes dans une autre écurie, sans doute une écurie de pointe.

Et, parmi les possibilités, Ferrari et Mercedes figurent en bonne position, Kimi Räikkönen et Valtteri Bottas ne disposant de contrats que jusqu'à la fin de 2018. Et entre ces deux options, l'une serait totalement inédite : faire équipe avec Lewis Hamilton. 

En effet, si l'Australien a déjà eu l'occasion de cohabiter avec Sebastian Vettel en 2014 chez Red Bull, il reconnaît que, dans le contexte actuel, se frotter au Britannique, qui semble à l'apogée de sa carrière, serait la meilleure opportunité possible.

"En mettant de côté la situation dans laquelle il est chez Mercedes, en mettant de côté les équipes… juste en parlant de pilotes, absolument", a-t-il déclaré pour ESPN, quand la question d'une alliance avec le numéro 44 lui a été posée.

"Je dis depuis longtemps qu’Alonso ou Lewis seraient les gars contre lesquels j’aimerais courir. Alonso est proche de la fin de sa carrière donc Lewis, actuellement, est le plus attractif contre lequel me battre. J’aimerais ça."

"Évidemment, j’ai eu l’opportunité avec Seb, je l’ai eue avec Max et je vais l’avoir de nouveau avec Max pour au moins une année de plus. Mais, pendant que Lewis est à son meilleur niveau, j’aimerais [le] défier, pour voir…"

McLaren-Renault, un bon test pour Red Bull

Avant de penser à cette éventualité, il faudra se pencher sur 2018, qui verra potentiellement un nouvel adversaire se mêler à la lutte pour le podium, voire mieux si affinités, à savoir McLaren. L'écurie de Woking bénéficiera en effet d'un moteur Renault, le même motoriste qui aura permis à Red Bull de signer sept succès depuis 2014 et avec lequel la structure de Milton Keynes réalise une bonne seconde partie de saison 2017, malgré un léger déficit de puissance et une fiabilité parfois chancelante.

Quand il lui est demandé si l'alliance McLaren-Renault sera un test de choix pour Red Bull, confronté à armes égales avec une écurie de pointe, Ricciardo acquiesce : "Assurément, ça sera un bon test pour nous. Avec le Honda, on ne sait jamais de combien est le déficit, mais à Budapest, quand Fernando a fait le meilleur tour en course, il y a des domaines où on peut penser que la voiture est très bonne."

"À tout le moins, ça ne peut qu’être une bonne chose. S’ils commencent à être performants contre nous, ça donnera un petit peu de motivation pour repousser un peu plus les limites, donc je ne vois rien de négatif à cela. Bien sûr, si nous sommes plus rapide qu’eux au final, ce sera une bonne nouvelle pour nous !"

Des progrès dans tous les domaines

Au-delà des progrès notables de Red Bull en termes de performance châssis et de ceux de Renault niveau unité de puissance, le travail des autres fournisseurs de la marque revêt une importance capitale, et notamment dans des domaines où les gains potentiels sont importants, comme l'essence. Esso, qui travaille avec l'écurie autrichienne dans le cadre du partenariat avec ExxonMobil, a notamment beaucoup oeuvré dernièrement pour favoriser la performance des blocs turbo hybrides au Losange.

"Oui, c’est le cas. C’est super d’avoir des partenaires qui nous donnent également de la performance. Il y a un aspect performance des choses et nous avons le côté commercial, mais aussi un gain de performance. Chaque amélioration que nous avons eue nous a donné quelques chose. Quand nous sommes arrivés à Singapour, nous avions une nouvelle essence et ils nous ont dit ‘Vous allez constater des gains de notre côté’, et on l’a vu en piste."

"Ce n’est pas comme si nous testions des choses et disions : ‘Oh, mettez ça dans la voiture et ça pourrait marcher’. Tout ce que nous avons ajouté à la voiture est bon. C’est motivant… Quand vous passez du temps à travailler sur quelque chose pendant une période de temps et qu’ensuite il n'y a pas de corrélation [en piste], ça fait baisser votre motivation. Donc ce sont de bonnes choses."