Ricciardo : Le geste de Vettel était plus "stupide" que "dangereux"

Vettel a reçu un stop-and-go de dix secondes pour être rentré volontairement dans Lewis Hamilton sous Safety Car, mais a fait face au risque d'une sanction plus importante quand la FIA a décidé de réexaminer l'affaire plus tôt cette semaine. Au final, la fédération a choisi de ne pas aller plus loin, même si cette décision a soulevé des critiques de la part de ceux qui estimaient que le geste de Vettel méritait une disqualification ou même une suspension.

Mais Ricciardo, qui l'a emporté en Azerbaïdjan, pense que la situation globale a été amplifiée par le fait que Hamilton n'avait pas gagné en raison de son problème d'appui-tête.

Dans sa chronique officielle pour Red Bull, l'Australien déclare : "Il y a une opinion sur le fait que Seb s'en est bien tiré avec la pénalité reçue, mais pour moi, c'est seulement parce qu'il a battu Lewis. Et c'est seulement arrivé parce que Lewis a eu son problème d'appui-tête. Si ça n'était pas arrivé et que Lewis avait gagné, ce qu'il semblait parti pour faire, et que Seb avait été, disons, cinquième ou par là, alors cela aurait fait moins de bruit."

"Pour moi, un stop-and-go de dix secondes, celui que Seb a eu, est la plus grosse pénalité que l'on peut avoir sans être disqualifié. Il n'y a pas de pénalité en temps plus importante, parce que vous perdez 20 secondes dans les stands, et ensuite il faut être à l'arrêt pendant dix secondes."

"Une pénalité légère, à mon avis, aurait été si les commissaires avaient ajouté dix secondes à son temps de course à la fin, et j'aurais été d'accord sur le fait que la pénalité n'aurait pas été suffisante. Mais je pense que ce qu'ils ont donné était correct, et je ne pense pas que ce qu'il a fait était suffisant pour être disqualifié. Donc, pour moi, c'était la bonne pénalité."

Ricciardo d'ajouter : "Ce qu'il a fait n'était pas bien, mais ce n'était pas dangereux – nous allions à 40 km/h – donc c'était plus stupide qu'autre chose. C'est fait, et je pense qu'il ne faut pas le faire traîner. D'une façon ou d'une autre, ça pourrait être discuté en Autriche."

Sebastian Vettel n'a pas encore parlé publiquement de la question mais sera présent en conférence de presse ce jeudi aux côtés de Lewis Hamilton, au Red Bull Ring.