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Ricciardo a ouvert les yeux de Renault face à ses faiblesses

Renault l'admet, l'arrivée d'un pilote de la trempe de Daniel Ricciardo a placé l'écurie française face à des faiblesses encore insoupçonnées il y a un an.

Daniel Ricciardo, Renault F1 Team

Daniel Ricciardo, Renault F1 Team

Mark Sutton / Motorsport Images

En attirant un pilote vedette et vainqueur de Grands Prix comme Daniel Ricciardo, Renault F1 entendait franchir un cap en 2019. Sur le plan des résultats, le Losange a échoué dans sa mission, ne parvenant pas à maintenir sa quatrième place au championnat constructeurs. Néanmoins, l'écurie française se félicite d'avoir pu compter sur sa recrue pour identifier ce qui n'allait pas dans ses rangs. Dans un aveu à peine dissimulé, le directeur général Cyril Abiteboul reconnaît que ses troupes n'avaient sans doute pas pris conscience de certains problèmes, se reposant sur la progression constante entre 2016 et 2018 au championnat.

"Passer de la neuvième à la quatrième place était fantastique, mais peut-être que dans une certaine mesure, c'était flatteur", admet le Français dans une interview accordée à MotorSport. "La bonne performance de l'année dernière [2018] a masqué certaines faiblesses intrinsèques dont nous n'avons été témoins que cette année avec un grand pilote, Daniel, et avec toute la pression qui arrive lorsque l'on a un tel pilote. C'est quelque chose que nous avons corrigé tardivement cette année. Daniel a été formidable pour désigner les faiblesses que nous avions encore, et cela nous a mis dans une situation où nous n'avions nulle part pour nous cacher et dans laquelle il fallait faire les changements nécessaires. Cette année a certainement exposé ce qui doit encore être corrigé dans notre package."

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Marquée par une grosse irrégularité, après des débuts gâchés notamment par des soucis de fiabilité puis par un développement insuffisant, la saison 2019 a été faite de "moments difficiles" mais aussi de "bons moments" selon Cyril Abiteboul. "Je pense qu'il est important de prendre un peu de distance. Il s'agit vraiment de gérer, d'apprendre la résilience dont on a besoin dans ce sport. Parfois, les gens croient que c'est très difficile sportivement, mais ça l'est aussi pour les affaires compte tenu de la difficulté et de la manière dont le monde change. Nous sommes sur une pente ascendante."

Les difficultés de Renault ont tranché avec le retour aux affaires de McLaren, nouvelle quatrième force du plateau, qui utilisait le moteur client du constructeur français. Mais pour Cyril Abiteboul, le plus gros défi est ailleurs, avec une marche très difficile à franchir entre la quatrième et la troisième place dans la hiérarchie.

"C'est exactement la dynamique que nous avons connue : neuvième, sixième, quatrième", fait-il remarquer. "Je pense que tout cela est possible, mais la difficulté est d'abord de maintenir cette quatrième position que McLaren a été capable de retrouver. La principale difficulté ne sera pas de rester cinquième ou quatrième – car nous ne devrions pas nous en satisfaire, et je suis certain que Zak [Brown, PDG de McLaren] non plus – mais aussi de combler l'écart avec les écuries de pointe."

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