Ricciardo a "perdu 25% de la puissance du moteur"
Vainqueur malgré une monoplace blessée et l'obligation de ne se servir que de six vitesses, Daniel Ricciardo a réalisé une performance que Christian Horner a classé aux côtés de celle de Michael Schumacher lors du GP d'Espagne 1994.
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing, fête sa victoire
Andrew Hone / Motorsport Images
Lors de cette course, l'Allemand avait rallié l'arrivée en seconde position malgré des problèmes de boîte de vitesses, qui l'avaient bloqué sur le cinquième rapport une grande partie de la course. En Principauté, Ricciardo ne disposait plus des 7e et 8e vitesses et a subi une perte de MGU-K, et donc une perte de puissance.
"C'est au niveau de ce que Schumacher a fait en 1995 [1994 en réalité, NDLR]", a ainsi lancé Christian Horner à la radio de son pilote lors du tour d'honneur. "C'est un juste retour de choses pour 2016", a-t-il ensuite poursuivi, en référence à la cuisante deuxième place lors du GP de Monaco 2016, suite à un arrêt au stand catastrophique.
Une fois la chaleur de l'instant retombée, le dirigeant britannique de l'écurie est revenu plus en détails sur la course du natif de Perth, au micro de Sky Sports.
"Incroyable. Il n'allait pas abandonner ce week-end. Il a été le plus rapide dans toutes les séances. Nous avons perdu le MGU-K après 17 ou 18 tours, il perdait 2,5 secondes au tour. Ensuite vos températures de freins deviennent incontrôlables ; le carburant, les températures pneumatiques montent, et il a juste géré ça comme s'il s'agissait d'une promenade du dimanche."
"Ils m'ont dit sur l'intercom que nous allions devoir faire abandonner la voiture un ou deux tours plus tard, et j'ai dit : 'Écoutez, nous sommes en tête au GP de Monaco, on va continuer'. Il a géré le carburant, les freins, les pneus, il a demandé ce qu'il en était avec les pneus de Max et tout le reste. C'était une course incroyable de sa part."
"Il a perdu 25% de la puissance du moteur", a-t-il ensuite indiqué. "Cela a fait monter en flèche les températures des freins arrière. Il devait refroidir les freins, la voiture, il devait lever le pied pour ce faire, avec Sebastian Vettel dans ses échappements. Il avait un sang-froid exceptionnel aujourd'hui."
"Le châssis est fantastique en ce moment, et ici, sans le châssis... il creusait l'écart sur Lewis Hamilton sans MGU-K ! Sa gestion des pneus a fonctionné. C'était notre 250e Grand Prix ce week-end ! C'est pour ça que nous avons envoyé Adrian recevoir le trophée du constructeur vainqueur, il a joué un rôle majeur dans nos 250 Grands Prix."
Cette victoire, la seconde de la saison, place l'Australien en troisième place du classement pilotes et intervient dans un contexte où l'avenir du numéro 3 au sein de l'écurie qui lui a offert ses premiers succès est en suspens.
"Daniel est un acteur majeur de notre équipe, il est vraiment un pilote complet. On sent son calme dans la voiture : quand quelque chose tourne mal, il ne perd pas son sang-froid, il demande calmement ce qu'il peut faire. Je ne peux le féliciter suffisamment de cette victoire, surtout après 2016, une course désastreuse pour lui. Je suis très fier qu'il ait gagné."
"Je me suis montré clair, nous voulons conserver Daniel. Il a gagné autant de courses que Lewis et Sebastian cette saison, et aurait pu en gagner davantage à Bahreïn, sans oublier l'accrochage à Bakou."
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